Tiens, encore un...
Asterisk War souffre hélas des mêmes défauts que beaucoup d’Animés qui finalement ne font jamais date tant ils sont noyés dans l'insipidité des caricatures qu'ils prennent pour bases. Et c'est...
Par
le 4 mai 2016
4 j'aime
The Asterisk War, c’est un peu comme si quelqu’un avait pris un shaker plein de clichés d’anime, y avait ajouté des combats d’école, des pouvoirs magiques flashy et un soupçon de romance, puis secoué le tout sans vraiment se demander si le mélange tiendrait la route. Résultat ? Une série qui veut t’en mettre plein la vue, mais qui manque cruellement de profondeur pour te garder accroché.
Le scénario est classique, voire archi-classique : dans un futur où les villes flottantes abritent des académies spécialisées en combats magiques, notre héros, Ayato Amagiri, débarque dans une de ces écoles ultra-compétitives pour des raisons mystérieuses (indice : sa sœur est portée disparue, bien sûr). Bien évidemment, il se retrouve rapidement dans un tournoi où les élèves s’affrontent avec des armes énergétiques stylées et des super-pouvoirs clinquants, le tout saupoudré de moments de rivalité amicale et de tensions romantiques qui semblent tout droit sortis d’un manuel de clichés du genre.
Les combats sont cools, on ne va pas se mentir. Si tu aimes les duels où chaque coup d’épée brille de mille feux et où les personnages lancent des attaques avec des noms super compliqués, tu trouveras ton compte. Mais au bout d’un moment, les combats manquent de réelle intensité. Les enjeux semblent souvent creux, et tu te surprends à regarder l’horloge pour savoir quand l’épisode va passer à autre chose. Les pétales d’énergie qui volent partout, c’est joli, mais à force, tu te rends compte que la série ne fait que recycler les mêmes types de confrontations sans grande originalité.
Les personnages, quant à eux, sont aussi plats que les armes qu’ils brandissent. Ayato est l’archétype du héros gentil mais sans grande personnalité, toujours là pour sauver la mise mais sans apporter un vrai souffle épique à l’histoire. Julis, la princesse tsundere avec un cœur tendre (parce qu’il en faut toujours une), est là pour fournir un peu de tension romantique, mais ses dialogues se résument souvent à des disputes légères et des moments où elle rougit pour des raisons inexplicables. Le reste de la bande suit le même schéma : des stéréotypes sur pattes qui n’évoluent pas beaucoup au fil des épisodes.
Côté intrigue, la série essaie de te tenir en haleine avec des mystères sur la disparition de la sœur d’Ayato et des complots dans l’ombre, mais ça manque de mordant. Le scénario avance à pas de tortue, avec des révélations qui ne parviennent jamais à vraiment te surprendre ou à te captiver. Entre deux duels, tu te retrouves à espérer un twist qui ne vient jamais, et les sous-intrigues romantiques prennent plus de place que les véritables enjeux du tournoi ou les conspirations.
Visuellement, The Asterisk War est agréable à l’œil. Les décors de l’académie flottante sont sympas, les combats sont bien animés, et l’ambiance futuriste/magique est bien rendue. Mais au-delà de l’esthétique, il manque cette étincelle qui ferait vraiment décoller l’ensemble. C’est beau, mais ça reste en surface, sans jamais plonger dans une vraie intensité dramatique ou émotionnelle.
L’un des problèmes majeurs de la série, c’est qu’elle ne semble jamais vouloir prendre de risques. Tout est très formaté, comme si elle suivait une recette déjà bien connue sans chercher à innover. Les relations entre les personnages sont prévisibles, les combats manquent d’impact réel, et même les grands méchants ne sont pas assez menaçants pour te faire trembler sur ton siège.
En résumé, The Asterisk War est une série qui mise tout sur l’action et l’esthétique, mais qui s’effondre un peu quand il s’agit d’offrir une histoire captivante ou des personnages attachants. Si tu cherches un anime léger avec des combats magiques et des romances lycéennes à la pelle, ça peut passer. Mais si tu espérais quelque chose d’un peu plus original ou intense, tu risques de rester sur ta faim, à te demander pourquoi cette ville flottante semble manquer d’âme autant que de profondeur.
Créée
le 18 oct. 2024
Critique lue 3 fois
D'autres avis sur The Asterisk War: The Academy City on the Water
Asterisk War souffre hélas des mêmes défauts que beaucoup d’Animés qui finalement ne font jamais date tant ils sont noyés dans l'insipidité des caricatures qu'ils prennent pour bases. Et c'est...
Par
le 4 mai 2016
4 j'aime
Un animé d'action un peu du même genre que "Rakudai Kishi no Cavalry" ou "Seirei Tsukai no Blade Dance", un "harem scolaire" dans un univers de pouvoirs magiques, où les élèves s'affrontent lors d'un...
Par
le 23 janv. 2016
3 j'aime
Histoire/Scénario : Une histoire au point de départ assez convenu dans le monde des animés, après un événement particulier, certains humains ont obtenu des pouvoirs. On suit l’histoire d’Ayato et...
le 22 oct. 2020
2 j'aime
Du même critique
Avec Tintin au Tibet (1960), Hergé délaisse les complots internationaux et les méchants moustachus pour offrir une aventure profondément humaine et émouvante. Ici, pas de gangsters ni de trésors...
le 20 déc. 2024
3 j'aime
7
My Liberation Notes n’est pas une série qui te happe avec des explosions, des twists spectaculaires, ou des méchants machiavéliques. Non, c’est une invitation à t’asseoir avec une tasse de thé et à...
le 19 nov. 2024
3 j'aime
9
Avec Astérix le Gaulois (1961), René Goscinny et Albert Uderzo posent les bases d’une saga légendaire, où les baffes volent aussi vite que les sangliers passent à la broche. Ce premier opus, bien que...
le 20 déc. 2024
2 j'aime