The Boys
7.6
The Boys

Série Prime Video (2019)

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Série woke qui vilipende le conservatisme et encense le progressisme à outrance.

Depuis son arrivée sur Amazon Prime, la série The Boys a été encensée par la critique (on devine laquelle) pour son ton subversif, ses scènes choquantes et sa satire mordante. Mais derrière son vernis de provocation et son esthétique brutale, The Boys se révèle être un cheval de Troie du wokisme, une machine de propagande progressiste qui accuse le conservatisme de tous les maux tout en encensant les idéaux de la gauche radicale. Cette série, loin d’être une simple critique des super-héros, est en réalité un pamphlet idéologique déguisé, une attaque en règle contre les valeurs traditionnelles et une célébration outrancière du progressisme.


Une critique unilatérale du conservatisme


Dès les premiers épisodes, The Boys établit un clivage manichéen entre les "méchants" conservateurs et les "gentils" progressistes. Les super-héros, représentés comme des icônes corrompues et hypocrites, sont systématiquement associés à des valeurs traditionnelles : la religion, le patriotisme, le capitalisme et la famille. Homelander, le super-héros emblématique de la série, incarne à lui seul cette caricature grotesque du conservatisme. Il est narcissique, violent, manipulateur et utilise son image de patriote pour masquer ses crimes. La série ne laisse aucune place à la nuance : être conservateur, c’est être intrinsèquement mauvais.


Pire encore, The Boys s’attaque frontalement à la religion, un pilier des valeurs conservatrices. Le personnage de Stormfront, une super-héroïne néo-nazie, est utilisé pour établir un lien fallacieux entre le conservatisme et l’extrémisme. La série suggère que quiconque défend des valeurs traditionnelles est, au fond, un fasciste en puissance. Cette association malhonnête est un procédé rhétorique classique de la gauche radicale, qui cherche à diaboliser ses adversaires plutôt qu’à engager un débat constructif.


Le progressisme encensé sans nuance


À l’inverse, les personnages qui incarnent les valeurs progressistes sont présentés comme des héros sans tache. Les membres des "Boys", le groupe de justiciers qui combat les super-héros, sont tous des anti-héros marginaux, mais ils sont systématiquement du côté du "bien". Hughie, le personnage principal, est un jeune homme timide et sensible, loin du stéréotype du mâle alpha toxique. Maeve, la super-héroïne lesbienne, est dépeinte comme une victime du système patriarcal. Même Butcher, pourtant violent et cynique, est excusé par la série car il lutte contre l’establishment corrompu.


La série va jusqu’à glorifier les mouvements sociaux progressistes (BLM et compagnie). Dans la saison 2, les manifestations contre les super-héros sont clairement inspirées des mouvements antifas et autres groupes de gauche. Les manifestants sont montrés comme des héros courageux luttant contre l’oppression, tandis que les forces de l’ordre et les figures d’autorité sont systématiquement ridiculisées ou diabolisées. Cette vision manichéenne du monde, où les progressistes sont toujours du bon côté de l’histoire, est non seulement simpliste mais aussi profondément malhonnête.


Une vision biaisée de la société


The Boys ne se contente pas de critiquer les super-héros : elle utilise son univers pour dépeindre une société où le conservatisme est la source de tous les problèmes. Le capitalisme est présenté comme un système intrinsèquement corrompu, exploité par des entreprises sans scrupules comme Vought International. Les médias sont montrés comme des outils de manipulation au service des puissants (oubliant que la majorité des médias occidentaux sont à la botte des "progressistes"). Même la famille, une valeur chère aux conservateurs, est ridiculisée à travers des personnages comme Homelander, qui incarne une paternité toxique et abusive.


En revanche, la série fait l’apologie des valeurs "progressistes" sans jamais en questionner les limites. La "diversité" est célébrée de manière ostentatoire, avec des personnages issus de minorités ethniques, sexuelles et de genre. Mais cette diversité est souvent utilisée comme un outil de virtue signaling, une manière pour la série de se donner une image progressiste sans jamais approfondir les enjeux qu’elle prétend défendre. Les personnages LGBTQ+ ou issus de minorités sont souvent réduits à leur identité, comme si leur seule existence suffisait à faire avancer la cause progressiste.


Une série qui participe à la guerre culturelle


The Boys n’est pas une simple série divertissante : c’est une arme dans la guerre culturelle que mène la gauche radicale contre les valeurs traditionnelles. En diabolisant le conservatisme et en glorifiant le progressisme, la série participe à la délégitimation des idées conservatrices dans l’esprit du public. Elle véhicule une vision du monde où les conservateurs sont des ennemis à abattre, des obstacles au progrès et à la justice sociale.


Cette vision manichéenne est non seulement réductrice, mais aussi dangereuse. Elle alimente la polarisation de la société et empêche tout dialogue constructif entre les différentes visions du monde. Au lieu de proposer une critique nuancée des excès du capitalisme, de la religion ou du patriotisme, The Boys préfère jeter l’opprobre sur ces valeurs et les associer à des personnages monstrueux.


The Boys préfère jouer la carte de la provocation facile et de la propagande idéologique. Elle est le reflet d’une époque où l’art est devenu un outil au service de la guerre culturelle, où les séries ne cherchent plus à divertir mais à endoctriner.


Je ne peux que déplorer cette dérive et appeler à un retour à des œuvres qui privilégient la nuance, le débat et la complexité du monde réel, plutôt que la caricature et l’idéologie.

kaylman
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AdrienClaeys
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