Pour résumer, les scénaristes nous font encore le coup du super-flic "pas très doué avec les gens" (c'est lui qui le dit) et qui se fout des règles.
Ils nous collent encore une jolie copine mère célibataire dont le mari est en taule, qui sort les griffes dès que son môme aperçoit un petit cadavre de rien du tout, qui continue ses études en plus de son boulot, qui est débrouillarde et indépendante comme pas deux, qui a un crush pour le héros et qui a même le temps de l'aider pour chacune de ses enquêtes. Si ça se trouve, elle sait même danser la carioca.
Mais après tout, une série remplie de clichés peut tout de même se révéler être une véritable pépite (cf Luther). Ce n'est pas le cas de The Glades.
Les six premiers épisodes sont une catastrophe, les dialogues sonnent faux, l'ambiance du poste de police est une blague, le héros n'est pas assez attachant pour qu'on passe outre son insupportable caractère, les intrigues sont loin d'être haletantes et les dénouements sont souvent tirés par les cheveux.
Ca s'améliore un peu par la suite, mais la série ne décolle pas, et c'est probablement dû à la fainéantise des scénaristes qui s'engouffrent tant qu'ils peuvent dans les gros clichés. Les enquêtes portent sur des chasseurs de trésor, sur les haras d'une top model, sur un bluesman et sa guitare légendaire, sur des mafieux cubains, sur des futures stars du football, sur des politiciens véreux, mais il semble qu'en Floride les petites gens ne se fassent jamais assassiner. Ou alors l'ami Jim ne s'en occupe pas.
Il y a suffisamment de bonnes séries policières pour qu'on puisse se passer aisément de celle-ci.