A l’aube de la guerre, la vie s’organise dans cet Hôtel grand standing de Londres. Dans le salon, on discute politique, la vie intellectuelle y bat son plein et d’importantes délégations s’y réunissent. The Halcyon est la plaque incontournable de la vie politique et culturelle de Londres.
L’histoire rappelle celle de L’Hôtel Albion dans l’Allemagne de l’entre-deux guerre mais sans en avoir la profondeur.
Les personnages sont guindés et sans âme. Ils continuent leur train de vie comme si tout ce qui se passait á coté, la guerre, la misère ne les concernaient pas, ce qui donne à l’ensemble un manque de profondeur total à l’histoire alors que le thème pourrait être propice à une intrigue plus puissante.
Le cadre est malgré tout intéressant. Nous sommes replongés dans la belle époque.. Les intrigues amoureuses et le semblant d’espionnage qui se profilent ne suffisent pas à être accrocheur. On nous montre peu ce qui se passe en dehors de cet hôtel et l’on ne sait rien et si on sait que la guerre est la, c’est parce que de temps en temps, les clients continuent leurs fêtes dans les caves sécurisés du bâtiment. La bonne chère et le champagne coulant à flot, qu’importe le désagrément qui nous entoure.
Seuls points fort, la voix magnifique de Kara Tointon en chanteuse de jazz, accompagnée de son pianiste Sope Dirisu et leur histoire d’amour, impensable à cette époque. La prestation d’Olivia Williams en Lady Hamilton et belle garce est bien réussie.