Big Brother is Misogyne
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Dans un avenir proche, la natalité est en forte baisse, l’espèce humaine est en danger. La République de Gilead, politique d’extrême droite, secte religieuse et régime dictatorial, prend le pouvoir. L’égalité des hommes et des femmes n’existe plus. Les femmes sont divisées en trois catégories : les Marthas qui sont des domestiques, les Épouses qui sont les femmes des dirigeants et les Servantes qui servent à la reproduction. Ses dernières sont amenées dans les maisons des dirigeants et doivent y rester jusqu’à tomber enceinte. Nous suivons l’histoire de June, de son arrestation jusqu’à son internement dans la maison des Waterford.
L’histoire peut paraître complexe au premier abord, des sujets féministes et politiques sont abordés. La série nous tourmente de questions, dont certaines réponses arrivent au fur et à mesure des épisodes. La saison deux reste particulièrement réussie et arrive à dépasser le niveau d’attente par rapport à la saison une.
La série excelle sur son côté technique, chaque cadre est maîtrisé à la perfection, aucun point de vue n’est laissé au hasard. Les couleurs des Épouses et des Servantes sont complémentaires, connotant le fait qu’elles ont besoin de l’une et de l’autre pour pouvoir survivre sous ce régime.
Le rythme excelle lui aussi. On ne peut s’ennuyer durant un visionnage. Il n’existe pas d’épisodes où le scénario paraît plat ou inutile. Chacun sert à avancer le cours de l’histoire et le développement des personnages.
D’ailleurs, le casting de cette série est particulièrement réussi. On peut retrouver entre autres : Elizabeth Moss dans le rôle principal (Top of the Lake), Madeline Brewer et Samira Wiley (Orange Is The New Black) et Ann Dowd (The Leftovers). Chaque performance est incroyable et certaines scènes peuvent nous laisser sans voix, tant le jeu d’acteur est à couper le souffle.
En somme, cette série ne compte aucune fausse note. Elle peut à l’avenir devenir une série référence dans ce domaine-là. C’est pour toutes ces raisons que je recommande cette série haute en émotion. Ceci dit, je la recommande à un public averti, des scènes de sexes explicites et de viols peuvent heurter la sensibilité de chacun.
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Créée
le 25 juin 2018
Critique lue 295 fois
3 j'aime
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