Tout commence par des sirènes sur un générique. Une poursuite en voiture, des sons inquiétants, oppressants. On entend les respirations haletantes, les bruits de pas qui froissent les feuilles, l'ambiance sonore nous étouffe. Les images sont pourtant époustouflantes. On suit le visage puis la voix de notre héroïne. Une voix intérieure, seul espace de liberté, qui nous dessine les contours de son monde d'interdits, d'ordre, de religion totalitaire, de contraintes et de règles. Le code couleur est aussi précis à l'écran que de dans ce nouveau monde où chaque personne, chaque interaction, chaque mot est strictement réglementé. Chaque épisode nous apprendra comment notre monde est devenu cette immonde dystopie où la femme est un outil de reproduction pour la survie de la race humaine. Cette seconde adaptation du livre de science fiction féministe de Margaret Atwood, "La Servante écarlate", cette série est une putain de claque dans notre quotidien d'hébétude télévisuelle.

Eliott_Smith
10
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le 21 mai 2017

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