Le yaourt La Laitière parfum LSD

Chers éclaireurs, ok sur le fond cette série tient la route !

Sur la mise en scène par contre on va pas être d'accord. Tous les ingrédients qui m'insupportent le plus dans les séries modernes sont ici réunis pour transformer l'expérience en un patchwork visuel dégueulasse.

Attention, chaque scène importante est filmée à contre jour (véridique), dans chaque épisode vers les 20/22mn on a droit à eu scène de cul, calibrée et chronométrée (oui je regardais ma montre à chaque fois et vers la fin de saison je tenais le compte à rebours), les prises de vues à contre jour auraient pu apporté un joli "lens flare", mais bien sûr que non on a droit à du flare en CGI bien tartiné d'un bout à l'autre de l'écran.

Mixez tout cela avec la lenteur pachidermique qui caractérise un peu toutes les séries du moment qui se regardent filmer (Leftovers, Hannibal...), ajoutez une bande son copiée/collée des dites séries du moment (Leftovers, Westworld) avec 2 ou 3 tubes pop 80s en fin d'épisodes (gardiens de la galaxie, baby driver...) car c'est hype (oui vous savez au moment où les personnages se mettent à marcher au ralenti) et vous avez The Handmaid's Tale.

Alors pourquoi je note 6 ? Car je suis fan du talent à revendre d'Elisabeth Moss, de sa capacité à changer tout ce qu'elle touche en or depuis Mad Men. Mais aussi car c'est la première fois de ma vie que du fait de la lenteur et de la simplicité de la série, j'ai réussi à lire un roman en même temps sans perdre une miette ni de l'un ni de l'autre : optimisation de mon temps libre.

PS : au milieu de tout ces clichés je me demande encore comment on a évité de croiser des cerfs immobiles. Comprend qui veux.

Le unlike c'est par là -------------------------------------------------------------------------->