Toi... Moi... Nous
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Une jeune gouvernante américaine arrive dans un manoir anglais pour s’occuper de deux jeunes orphelins délaissés par leur oncle. Malgré son enthousiasme, très vite, elle va découvrir un monde étrange, peuplé de fantômes et de secrets.
« J’ai aimé votre histoire, dit la future mariée. Mais je pense que vous aviez mal planté le décor. Vous avez dit que c’était une histoire de fantômes. Ce n’est pas le cas. C’est une histoire d’amour. » « C’est la même chose au fond » répond la conteuse, interprétée par la splendide Carla Gugino.
Après la révélation The Haunting of Hill House, j’étais terrifiée et en même temps surexcitée lors de l’annonce de l’arrivée de la seconde saison : comment faire mieux que la première ?
Je ne pense pas que The Haunting of Bly Manor ait surpassé l’histoire de fantômes de Hill House, mais elle ne démérite et ne se répète pas pour autant.
Dans la première saison, les fantômes sont les fautes, les erreurs de parcours, les peurs et les peines qui nous hantent et qui nous empêchent d’avancer. Dans la seconde, les fantômes peuvent être aimés, acceptés, et parfois même, se perdent parmi les vivants. Ils ne se cachent plus seulement à l’arrière-plan, ils se sont habitués à être au premier et sont réunis à l’image avec les vivants, ce qui fait que le spectateur ne peut souvent plus les différencier.
Si dans Hill House l’amour était celui qui unit une fratrie, une famille, dans Bly Manor, les fantômes sont les êtres aimés, ils symbolisent l’amour qui possède, qui rend fou, qui tue.
Une seconde saison qui tient ses promesse de sursauts et d’angoisses (même si je reconnais qu’elle m’a moins fait peur que la première) et si, dans la première saison, les personnages devaient se retrouver dans le deuil, se pardonner et s’entraider, ici, le postulat est qu’il faut avant tout savoir profiter de ce qui intervient avant l’état de fantôme : l’épilogue de la romance nous montre à quel point chaque jour qui passe est à accepter comme un sursis heureux et mélancolique.
Comme le dit Victoria Pedretti à propos de son personnage : « Ce qui était intéressant avec Dani était le fait qu’il lui faut arriver à trouver le courage de vivre avec authenticité, surtout à cette époque. Elle doit s’accepter elle-même, trouver ce qui lui fait du bien dans ce monde et ne pas se priver de cela quels que soient les obstacles, quels que soient les fantômes qui l’accompagnent dans ce manoir. »
Créée
le 28 nov. 2020
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