Comme son nom l'indique, la sérié se déroule et parle de Los Angeles, ville du cinéma et du showbiz en tout genre. On dépeint ici l'envers du décors à travers le parcours d'une petite dizaine de personnages, souhaitant tous percer dans leur milieu respectif.
Loin de vouloir dénoncer les rouages d'un système, the L.A complex s'amuse avant tout à créer des personnages drôles et touchants, très souvent placés dans des situations extrêmement cocasses. On ne s'en rend pas compte tout de suite mais c'est assez bien écrit : chaque personnage possède son petit caractère qui sera astucieusement réexploité à travers la série. Chaque rencontre entre les personnages (ils vivent dans le même hôtel) donne l'occasion de confronter les égos et les personnalités. Les scénaristes exploitent assez bien cette alchimie qui se produit entre leurs protagonistes.
La série parvient également a trouver le juste équilibre entre les différents tons que chaque personnage apporte : il y a le côté bonne ambiance que les rigolos génèrent (un comique pas drôle, une actrice has been qui lâche rien etc…) et le côté plus sérieux qu'amènent les "torturés" (Conor, la star montante rattrapée par ses démons ou encore Sean, le rappeur gay (qui porte presque la série)). Ces intrigues plus sombres dramatisent juste comme il faut le tout et donne à la série plus de crédibilité.
Au final, the L.A Complex est une série intéressante pour ses personnages plus que pour sa dimension "documentaire". Certains diront qu'elle est clichée, mais les destins que la série façonne au fur à mesure sont assez originaux et touchant pour ça vaille le coup d'oeil. Et surtout... c'est parfois très très drôle.