Un début qui peut attirer un peu de curiosité, vite refroidi tout de même par des premiers épisodes qui annonce une série bourré de clichés à tous niveaux (personnages, intrigue, univers, et même le roman préféré du héros).
On aurait tout de même pu faire quelque chose d'intéressant avec tout ça, parce qu'il y a quelques trucs bien trouvés dans la présentation de la magie et de ses divers penchants, ou encore le rapport de chaque personnage à celle-ci et à l'école. C'est pour cela que les premiers épisodes arrivent à capter l'attention quand même.
Jeter des sort avec des sortes d'acrobaties digitales est assez plaisant, c'est l'une des seules choses de la série qui ne donne pas tant une impression de déjà-vu et présente un intérêt à l'écran. Il faut d'ailleurs noter la modestie de la réalisation au niveau de la magie, qui ne tombe pas trop dans des accumulations d'effets spéciaux qui achèveraient de décrédibiliser le tout, ici c'est généralement traité de manière simple. Ouf.
Cependant le milieu de la saison est est long et mou, à croire que presque toute l'action a été concentrée entre les trois premiers et deux derniers épisodes et que l'on a étiré la vie quotidienne des personnages pour meubler le reste. Malheureusement les personnages sont pour la plupart totalement caricaturaux (l'intello, le junkie, la rebelle torturée qui ne l'a pas choisie, les superficiels, les méchants tous de noirs vêtus et de mauvaises intentions emplis...) ce qui en fait une très mauvaise idée.
Les épisodes ont également la fâcheuse manie de se couper au milieu d'une action, ce qui montre bien une incapacité des scénaristes à structurer suffisamment un épisode pour maintenir un suspens autrement.
La fin apporte cependant des choses intéressantes et un peu plus de surprises que le reste de la saison. Il aurait sans doute été préférable de commencer directement par ce genre de chose et de sauter les passages vus et revus d'élus, de mal contre lequel il faut lutter, de tu m'as trahi, toi que j'aimais tant, la vie est trop dure à affronter etc.
L'ensemble est bien gentillet, et manque cruellement de parti pris, mais ça reste regardable.