Pour commencer, quel plaisir de retrouver une nouvelle performance de Brit Marling ! Cette actrice m'émeut à chaque rôle toujours un peu plus, je l'avais découverte dans Another Earth (2011) et puis dans The East (2013) des rôles pas faciles, mais forts, qu'elle incarne avec finesse, difficile de ne pas avoir d'empathie avec un tel jeu, elle nous ballade.
Aussi quand a été annoncé l'arrivée de The OA, j'étais à la fois enthousiaste de retrouver cette actrice que j'affectionne et inquiète de pouvoir être déçue, le synopsis ne m'enthousiasmait guère.
Le jour où j'ai mit le nez dedans, je me suis enfilé la totalité des épisodes en moins de 24h.. j'ai prit beaucoup de plaisir à découvrir les personnages, la mécanique du scénario... Encore une fois Brit Marling y est splendide de vraisemblance, mais les acteurs qui l'accompagne non rien à lui envier. Derrière une première impression assez sombre de l'ambiance et des thèmes de façon globale, je pense que c'est une série foncièrement positive, il ne s'agit pas des mécaniques classiques -d'adorer un héros résolument adorable, ou -d'adorer détester un héros résolument détestable, ici on nous présente des êtres humains qui par un processus d’honnêteté, envers les autres, envers la société, envers eux mêmes, apparaissent petit à petit pour ce qu'ils sont autant par leurs qualités que leurs défauts, comme une ode à la tolérance.
Les faits du scénario d'ordre fantastique ou de science fiction sont peut être secondaires contrairement à ce qui apparait du premier abord. C'est sur ces aspects que reposent mes plus grandes incertitudes concernant cette série: ne sommes nous pas sur point de basculer dans un univers mystico-religieux ? Ce qui serait très décevant à mon sens, et dangereux, par les temps qui courent... tout cela dépendra des choix scénaristiques de la saison 2, qui finiront soit d'en faire une grande série si elle se rationalise et/ou bascule vers la science fiction, mais si ça tourne au trip fanstatico-mystique, non merci, ce serait un grand gachis...