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J'ai longtemps été réticent avant de me lancer dans ce "monument" des séries des années 2000 parce que j'ai parfois du mal avec le type d'humour basé sur la "gênance".
Mais une fois embarqué, on ne peut que savourer cette très bonne série.
Une riche et décalée galerie de portraits, tous intelligemment développés durant 9 saisons qui sont rarement redondantes, selon moi.
Et il me semble que d'un point de vue de l'écriture, c'est incroyablement compliqué d'arriver à encore nous faire sourire et ne pas nous lasser après un éventail aussi large de "pranks" et d'"awkward moments".
Les arcs narratifs rom-com sont malins et même si l'on se doute bien de la direction donnée, on en redemande à chaque fois.
Bien sûr on ne peut négliger aussi la touche d'originalité du format : un pseudo doc qui permet plein d'incursions dans le meta, et qui dit quelques trucs sympas sur notre société de l'image, de la vie privée et du désir (désespéré) de plaire.
L'alternance entre les plans traditionnels de série et les images "volées" est maitrisée avec brio et l'on oublie vite l'incroyable boulot que ça doit représenter.
Voilà la recette qui marche à la perfection.
Deux bonus fondamentaux à cet ensemble :
- le GENIE absolu de Steve Carell en tant que comédien.
Sept saisons lui ont permis de donner libre court à sa folie, dans un style et un humour qui n'appartiennent qu'à lui. C'est un exemple assez unique d'un comédien capable d'être les 2 types de clowns à la fois : le blanc et l'auguste.
- des derniers épisodes où notre niveau d'empathie avec les personnages est au max et qui offrent une vraie belle conclusion à cette tranche de vie de la middle class américaine.
D'autant qu'en allant de 2005 à 2014 on a ce sentiment de redécouvrir nos propres évolutions durant cette période au travers des éléments constitutifs du travail (au bureau) : les ordis évoluent, les téléphones, les générations s'y confrontent plus ou moins bien, l'industrie elle même, se transforme, révélant que la seule véritable chose qui persiste est le lien particulier entre des gens de divers horizons, de diverses origines, qui passent 8h par jour ensemble.
Un petit regret malgré tout : le retour final de Michel Scott (Steve Carell) pour la fin, très largement sous exploité. Ok c'est sympa qu'il soit là, mais ils auraient dû lui offrir un final digne de lui, plus extravagant que ce mini cameo. Ok, on sait que son départ de la série ne s'est pas fait dans les meilleurs termes, mais il y avait tant de moyen de rendre la fin encore plus dans l'esprit de la série. Bon, allez, c'est pas trop grave, on vous pardonne...
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Créée
le 3 juin 2022
Critique lue 38 fois
5 j'aime
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