Critique The Pingouin
Ma meilleure de série de l’année 2024 - pour l’instant !
C’est toujours un plaisir de découvrir une série HBO, et The Pingouin ne fait pas exception. HBO se distingue par la qualité de ses productions, et cette série brille autant par ses détails, son casting, sa direction des acteurs que par son scénario. Loin des séries « popcorn », Netflix & Chill, comme Emiliy in Paris ou The Diplomat, The Pingouin nous embarque dans un univers sombre et ambitieux, à la hauteur de l’univers de Batman.
La série reprend après les évènements de The Batman de Matt Reeves avec Robert Pattinson, dans un Gotham en plein désordre sous le choc de l’inondation de la ville.
Cependant, pas de Batman ici : The Penguin se concentre sur Oswald Cobblepot, dit le Pingouin, interprété brillamment par Colin Farrell et ses nombreuses couches de maquillage. Et Sofia Falcone, Cristian Milioti, fille du criminel Carmine Falcone, divinement folle suite à son passage par la case Arkham.
Mention d’excellence pour les 2 acteurs comme pour le reste du casting.
Sur huit épisodes, on suit la montée en puissance d’Oz Cobblepot, prêt à tout pour dominer le monde du crime de Gotham. Entre trahisons, manipulations, et affrontements entre familles rivales, sa quête de pouvoir est totale. Parallèlement, les rivalités entre clans viennent enrichir le tableau.
Le gros point fort de la série réside dans ses personnages, et dans sa capacité à nous faire ressentir les différentes folies des personnages, à la fois méthodiques, explosives ou meurtrières.
Oz est un vrai méchant : manipulateur, prêt à tuer pour ses intérêts, il agit uniquement dans son intérêt. La série réussit à le rendre fascinant et même attachant, malgré ses actes immoraux. Sofia Falcone, tout aussi marquante, oscille entre folie destructrice et réelle vulnérabilité, que des flashbacks viennent nous expliquer.
On les aime autant qu’on les déteste.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Notre cher Victor Aguilar (Rhendy Feliz) est très solide dans son rôle d’acolyte du Pingouin, tandis que Théo Rossi me glace toujours autant le sang avec son regard perçant du Dr Julian Rush.
Une ambiance et un rythme maitrisés
L’univers de Gotham est retranscrit avec soin, sans tomber dans les clichés des séries de super héros. L’atmosphère est sombre et immersive, tout en nous laissant suffisamment de légèreté pour profiter et respirer. La réalisation prend son temps pour développer les enjeux et approfondir les personnalités. Le rythme est bon. J’ai noté un recentrage efficace des intrigues à mi-parcours de la série, rendant la seconde partie encore plus captivante.
J’ai pris beaucoup de plaisir à attendre chaque semaine mon nouvel épisode de The Penguin.
C’est clairement l’une des plus belles réussites de 2024 en ce qui me concerne, grâce à son ambiance travaillée, son casting remarquable, et l’exploration profonde de la folie humaine.
Bref, une série que m’a captivée. Bravo au créateur Lauren Lefranc.
9/10