Je me demande si c'est pour faire plaisir au public français "mordu" de la série que la prod a traversé l'atlantique ou pour apporter une touche d'exotisme à la franchise, sur fond de baguette et béret poussiéreux.
Daryl, le personnage torturé, c'est un peu le phénix des chevaliers du zodiaque qui s'est fait plumer par les scénaristes, la boîte de prod et son agent.
Déjà, contraste entre acteurs convaincants mêlés de figurants qui récitent leur texte et un acteur principal qui a l'air perdu au milieu de tout ça.
Des voix off en français pour le public américain (détail qui tue) récités par des anglophones qui ne comprennent pas ce qu'il disent.
Des échanges qui tiennent plus du sketch que du drame (une rencontre entre la grosse boss méchante revancharde et un autre méchant revanchard), (des gentils qui sont en fait des gros crevards), (des méchants qui sont pas futés)...
Tout le monde parle anglais c'est beau, même les français entre eux.
Tout le monde prie.
Des flashback pourris.
Une jeune personnage vénéré comme le messie, préservé du monde, à la fois sage et candide mais pas crédible pour un sou.
Les images d'Épinal des sites touristiques en mode infesté.
Les clichés . Le pire étant la communauté underground parisienne qui trouve les ressources pour faire la fête en mode moulin rouge!
Grosse déception mais également poilade à chaque épisode.