Trop, c’est toujours trop !

Ça partait bien, avec une sorte de saga familiale comme dans les bonnes vieilles séries de l’été qu’on suivait pendant toutes les grandes vacances.

Les ingrédients semblaient classiques : une famille aristocratique tordue, un beau domaine, des meurtres, des intrigues, des amoureux compliqués…

La recette semblait bonne sauf qu’à la fin, le plat est bien lourd !

Une citation célèbre dit qu’on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments.
Cela se vérifie amplement avec cette mini série qui est tellement too much que c’est involontairement comique !

A force de vouloir traiter tous les sujets de société à la mode en infligeant plein de belles démonstrations de morale (

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Homophobie, racisme, viol conjugal, pédophilie dans l’église, infertilité )

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en ne faisant que survoler chaque histoire, on n’obtient qu’un catalogue risible.

Le dénouement est complètement expédié pour se sortir de cet espèce de soupe de vices et de malheurs qui m’a fait hoqueter de rire dans sa conclusion !

Si des archéologues du futur s’intéressent un jour à cette production, ce sera surtout pour y voir un reflet déformé des conséquences de #MeToo.

Bref, il reste les acteurs, tous bons malgré le peu qu’ils avaient à défendre et les paysages ensoleillés.

Tout à fait dispensable !