Cette note ne vaut que pour la partie vraiment supervisée par Kenneth Johnson.
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V est une mini-série pour tous les âges. Je le sais parce que je l'ai vue à deux âges différents, et les deux "moi" on adoré. L'enfant de sept ans a vibré pour ses héros qui rivalisaient de charisme et d'ingéniosité pour mettre fin au règne des méchants lézards friands de rongeurs... L'adulte y a vu, évidemment, une relecture extrême de la seconde guerre mondiale.
Fort d'un production design riche et d'une structure narrative absolument béton, Kenneth Johnson nous livre sans doute le meilleur de ce que la télévision américaine a pu nous abreuver dans les golden eighties.
Par la suite, hélas, il a été précipité vers la porte de sortie... Et la série a lentement périclité, jusqu'à devenir une obscure parodie d'elle même. A tel point que lorsqu'on avoue encore aujourd'hui être admiratif de V les gens font "Quoi ??".
Y font chier ces ricains !