Vampire Diaries par Roland Comte
Pas entièrement convaincu par les épisodes que je voyais à la télévision mais intrigué par l’histoire, j’ai fini par prendre goût aux aventures de ces adolescents pris dans l’engrenage de malédictions qui remontent aux origines de la ville. En effet, elle a été marquée par le surnaturel dès sa création, au XVIIe siècle, et un drame commun lie, depuis toujours, les "familles fondatrices", que l’on retrouve de nos jours : les Benett, Fells, Forbes, Lockwood, Gilbert et Salvatore.
Je suis devenu accro, non au sang (je vous rassure, j’ai toujours détesté ça !), mais aux complexes relations qui se nouent et se dénouent entre les héros. L’univers de la série rappelle beaucoup, en plus sérieux et en plus sombre, les défuntes séries « Buffy contre les vampires » et son spin-off plus adulte, « Angel », dont j’ai en son temps, été assez fan. La production ne lésine pas sur la qualité des décors, des costumes, des effets spéciaux. La bande son, comme presque toujours dans les séries américaines, est elle aussi recherché. Le scénario, complexe, fait d’un grand nombre de flash-backs, demande de l’attention, les situations sombres s’appuient sur des dialogues non dénués d’humour. Cet ensemble fait de Vampire diaries une excellente série fantastique pour les amateurs du genre.