Bien que cette série ne soit pas au goût de tous, il faut avoir la bonne perspective pour l’apprécier à sa juste valeur.
Après avoir lu de nombreuses et diverses critiques déplorant la “mauvaise qualité” de l’œuvre, un public avisé peut vite se rendre compte qu’autant de négativité est surtout du à l’impression de ‘dénaturalisation’ quant à la franchise originale.
Oui, ‘Velma’ est à 180 degrés de l’humour bon enfant et de l’ambiance vieillotte d’anciennes séries d’animation, sauf qu’elle n’a jamais eu la prétention d’en être une.
C’est marrant comment les gens s’insurgent du soit disant humour ‘cringe’ d’une œuvre trop violente et “trash” tout en s’extasiant devant des séries qui célèbrent exactement le même type d’humour, la même ironie tout en dénaturant un style bien précis de films : “The Boys” vs les films avec des super-héros parfaits.
Beaucoup déplorent la vague “woke” que prend cette série. Ils ne savent juste pas apprécier l’humour et ne dispose pas des connaissances pour apprécier les blagues. Le public cible est visiblement le monde anglophone, plus précisément américain. Il faut en être conscient avant de critiquer une telle œuvre qui s’inscrit dans cet esprit de caricature où personne n’est épargné.
“Velma” n’a jamais prétendu être une série adaptée aux enfants ni reprendre les codes de la série originelle. Elle se veut bien plus crue, acide et aborde des thèmes bien plus profondes sur : les effets de traumatisme, l’abandon, les problèmes sociétaux, l’identité, la vengeance.
La couleur de peau des personnages et leur ethnie ne changent absolument rien au fait que l’histoire est très intéressante et que la trame est bien ficelée.