En théorie We Never Learn m'intéressait bien : un animé "tranche de vie" sur le soutien scolaire. Un animé qui montre enfin un personnage qui est "moyen" qui aide des personnages selon leur discipline : Apprendre à une matheuse la subtilité ou l'intelligence des leçons que l'on tire de la littérature, apprendre à une fille forte en littérature à s'en sortir avec les chiffres afin que son rêve d'être astronome puisse se concrétiser. Et peut-être réconcilier les deux et en finir avec ces clichés sur l'esprit scientifique et l'esprit littéraire...
.... sauf que....
** Gros Soupir **
... c'est pas DU TOUT ce que raconte We Never Learn.
Au final et on se retrouve très, très, très vite (genre, le troisième épisode) avec les clichés de l'animé tirant vers le Eichi ou vers le Harem dans ce qu'il a de plus "formuléïque". Tout n'est prétexte à voir un nice guy, un peu intellectuel mais maladroit (il faut que le spectateur s'identifie) se retrouve entouré de filles qui sont toutes un peu amoureuses de lui : la petite matheuse rouquine tsundere, la grande littéraire kudere et la sportive yandere. Sans parler de la petite soeur jalouse des prétendantes de son Oni-chan.
Et au milieu de tout ça, une avalanche de maladresses (oups, je suis tombé sur toi et nous sommes dans une position peu avantageuse) de quiproquos (les gens ont crus qu'on a fait du sekse alors que non) et de situations "rocambolesque" où le héros voit l'intimité des héroïnes mais sans le vouloir ( . Entre l'épisode sur l'oubli du soutien-gorge, celui qui se passe dans un sauna, celui a la piscine, l'animé n'est qu'une longue suite de quiproquos vus et revus.
Bref, c'est Love Hina, mais avec du soutien scolaire.... ce qui était déjà aussi l'une des intrigues de Love Hina.
Ce que j'en retiens de We Never Learn : c'est qu'après le troisième épisode, j'ai finalement voulu me mater la suite de Bunny Girl Senpai (et c'était VRAIMENT bien mieux) et qu'après le cinquième épisode, j'ai préféré me mater Kaguya Sama : Love Is War (qui est très bien dans son genre.)
Bref, c'est une sorte de mètre étalon de la rom-com : si ça vous semble différent de We Never Learn, alors il y a pas mal de chance pour que ce soit mieux.