Bénéficiant avant sa première diffusion d'une très grosse publicité (ce n'est pas selon moi une raison suffisante), d'un scénario déjà exploré mais revu en profondeur, d'une très belle réalisation et surtout d'un casting exceptionnel, Westworld nous plonge dans un thriller "scientifico-western" qui envoûte le spectateur dès le premier épisode. Nous sommes dans un futur où la 3d et la grande roue ont été remplacé par un parc d'attractions qui envoi les visiteurs tout droit dans la réalité de l'Amérique sauvage des cowboys et autres indiens.
Pari réussi pour cette grosse production d'HBO.
Dans les faits, on se retrouve souvent au sein des scénarios que les clients choisissent en rencontrant des androïdes qui les emmènent dans des aventures différentes à chaque fois. Ainsi ils peuvent assouvir des fantasmes plus ou moins chatoliques comme jouer au poker avec d'autres cowboys, brosser une demoiselle de joie, tuer pour le plaisir ou simplement profiter du paysage et du mode de vie d'antan. Mais le fil du scénario se fait vite sentir et vient perturbé la vie des scientifiques et opérateurs du parc aussi bien que celle des visiteurs de l'ouest américain. Avec, de chaque côté du décor, un duel entre Anthony Hopkins et Ed Harris magnifique. Les androïdes sont vraiment bien fait (vous verrez) et les décors à la fois somptueux pour certains et pesants pour d'autres plonge chaque spectateur dans une série enivrante jusqu'au dernier épisode. Vivement la saison 2.