Un chef-d'œuvre, une réussite grandiose, une masterpiece d'une grandeur inégalée qui laisse littéralement sans voix. Westworld propose un univers original où se déroule une intrigue d'une complexité monumentale dont on a à peine l'impression d'avoir effleuré la lisière après une dizaine d'heures, non sans être maîtrisée du début à la fin. Le casting est impressionnant et délivre un travail d'une qualité rare, mention spéciale à Anthony Hopkins. Ramin Djawadi semble atteindre l'apogée de son talent à chaque nouvelle bande-son et c'est encore une fois le cas sur celle-ci. Les thèmes sont crus, touchants, éminemment intéressants et réflexifs.
Dommage pour les quelques incohérences grossières comme le fait que Maeve puisse faire ce qu'elle veut sans que personne de la boîte ne s'en rende compte ou que les employés de Westworld n'arrêtent pas de faire des trucs secrets alors qu'ils sont dans des salles vitrées et filmées dans lesquelles tous leurs collègues (et patrons) peuvent les voir.
Mis à part ces points, WW a été rapidement propulsée (dès l'envoûtement du pilote) en haut de la liste de mes séries préférées.