La réalisation, la bande son, la photographie, les effets spéciaux, le scénario tortueux, les décors, le scénario, le jeu d'acteur (oh bon sang ces acteurs !!!) tout est très bon dans cette série.
Voilà qui devrait suffire comme critique... mais il manque quelque chose.
En fait c'est un plateau de gourmandises, fruits et sucreries, crèmes et biscuits.
Mais tout est en vrac, rien n'est cuisiné et la somme de tous ces éléments ne n'excède pas le tout. Clairement c'est ce qui m'a gêné pendant le visionnage, rien ne me poussait à absolument voir la suite, idem d'ailleurs pour la saison 2 qui ne se fait pas attendre. La première saison se suffit, l'arc est en partie clos et toutes les questions semblent avoir déjà leur réponse.
De l'aveu de Nolan, la saison 1 n'est qu'un préquel aux 4 à suivre qui dérouleront alors le véritable enjeu de Westworld. C'est peut-être ça qui cloche, après avoir lu et vu nombre de contenus sur les cyborgs, androïdes et autres robots, cette saison ressemble plus à une exposition pour le grand public des principales idées associées à l'éveil d'une conscience.
Beaucoup de lieux-communs de la SF donc, même s'ils sont réellement bien adressés, donc peu de réelles surprises. Certains retournements de situation, vécus comme des twists par certains, étaient juste des questionnements pour ma part quant à leur exactitude... donc prévisibles mais pas dans le détail :
Les timelines multiples;
L'existence de cyborgs parmi les humains;
Le propos réel du labyrinthe;
Les "disparitions" de personnages;
L'identité de Harold;
Je reste sur ma faim/fin. Voilà pour mon ressenti profond.
Néanmoins, je sais que j'en attendais beaucoup trop vu les producteurs, scénaristes et la brochette d'acteurs. Il s'agirait plus de gérer mes attentes que le contenu offert. Je note quand même 8/10 cette série qui pourrait peut-être passer dans les must-see par la suite, si rien d'autre ne l'éclipse à la sortie de sa deuxième saison.
Pas un coup de cœur ou une grosse baffe espérée, mais ça reste du contenu de très haute qualité comparé à ce qui circule au même moment sur les ondes. Si je vous semble blasé, je vous renvoie au premier paragraphe de cette même critique. ;)