Le sujet est palpitant mais je ne suis pas certaine d'avoir tout compris et surtout j'ai fini par me désintéresser.
Ce qui est intéressant, c'est la place laissée aux différentes parties prenantes pour raconter l'histoire de leur point de vue. On a donc l'impression de voir les événements se dérouler sous nos yeux et de vivre avec eux les retournements et les crises. Cependant, si ce procédé rend les premiers épisodes très forts - notamment lorsque les personnes de la ville aux Etats Unis racontent qu'ils se retrouvent cernés de croyants habillés en rouge -, l'effet perd en puissance.
Comme eux, on ne perçoit plus le vrai du faux. À tant laisser la place aux différents membres du groupe de Rajneepuram, on se perd dans leurs propres visions. Et puis je ne sais pas pourquoi, on devient blasé. Comme lorsqu'on essaie de comprendre ce qui s'est passé dans une cour de récréation. Sauf qu'ils ont failli vraiment tuer des gens !
C'est paradoxal. D'autant plus que les trente dernières minutes racontent de belles histoires et des trajectoires de vie très différentes. Mais il manque des regards, comme ceux de personnes dans la communauté qui n'auraient pas detenu de pouvoir, par exemple. Et au fond, on se dit, so what?
À la sortie je me demande pourquoi j'ai regardé tous les épisodes au lieu de lire la page wikipedia. C'est une drole de sensation.