Wu Assassins, c’est un peu comme si quelqu’un avait mélangé Kung Fu Panda, Matrix, et une dose de Fast & Furious... mais oublié de lire la recette jusqu’au bout. Sur le papier, une série qui marie des combats d’arts martiaux spectaculaires et des éléments surnaturels avait tout pour cartonner. Dans la réalité, ça ressemble plus à une session de cosplay géante qu’à une véritable aventure épique.
Iko Uwais, la star de The Raid, est impeccable en tant que combattant. Ses mouvements sont si impressionnants qu’on aurait presque envie de lui pardonner d’être coincé dans un scénario aussi léger qu’un kung-fu raté. Malheureusement, tout autour de lui manque de substance. Les personnages secondaires sont des archétypes à peine développés, et leurs dialogues oscillent entre clichés et absurdités. Mention spéciale pour les méchants, qui semblent tout droit sortis d’une école de théâtre où le surjeu est obligatoire.
L’histoire, elle, essaie désespérément de jongler entre une mythologie complexe, des drames familiaux et des scènes de combat stylées. Résultat : tout se mélange, et on finit par ne plus savoir si on regarde un récit épique ou une publicité pour des cours de self-défense. La magie des "Wu Xing", censée être au cœur de l’intrigue, est à peine expliquée et n’a jamais l’impact qu’elle devrait avoir. C’est un peu comme si la série te disait : "Juste accepte, ça brille, c’est cool."
Visuellement, les combats sauvent les meubles : chorégraphiés avec soin, ils sont de loin le point fort de Wu Assassins. Mais même les meilleures séquences d’action ne suffisent pas à compenser une intrigue qui donne l’impression d’être montée à la hâte par un stagiaire en retard.
En résumé : Wu Assassins, c’est une série qui aurait pu être un chef-d’œuvre d’action et de mystère… si seulement elle avait eu un meilleur scénario et des personnages avec un peu plus de profondeur. À regarder pour les combats, mais prépare-toi à supporter tout le reste.