Le patron d'un magazine qui a pour objectif de casser les mythes, part à la recherche de son épouse kidnappée. Elle ne lui sera rendue que s'il donne en échange une mystérieuse horloge. Celle-ci renferme dans ces rouages une bien curieuse énigme.
Commence alors pour le héros, une quête dont la finalité première cache en réalité une conspiration qui pourrait remettre en question jusqu'à sa propre identité sans parler de l'avenir du monde. Le compte à rebours est enclenché. Mais que se passera-t-il donc à l'heure zéro ?
Plongé malgré lui dans cet univers aussi secret que dangereux, le héros, un monsieur tout le monde d'une affligeante banalité, entraine le spectateur au fil de ces surprenantes découvertes.
Zero Hour mélange ainsi grossièrement chasse séculaire à la relique sacrée, organisations de l'ombre surpuissantes, histoires bibliques sur fond de vérités historiques: les nazis avec leur intérêt pour l'occulte et les expériences médicales. La recette pourtant éprouvée, ici, ne prend pas.
Le spirituel de plus en plus présent, pressant et pesant au fur et à mesure que le chrono tourne plombe l'action rendue déjà molle par des acteurs peu convaincants. Ils incarnent une galerie de personnages inconsistants aux dialogues verbeux encaissant les vérités dévoilées avec une déconcertante facilité. Ces dernières s'enchainent improbables à un rythme soutenu, la conclusion prévisible se devinant de loin.
Zero hour, ne s'embarrassant ni de cohérence ni de crédibilité, se dépêche de tout déballer le plus vite possible pour finir dans les temps. Sans intérêt.