Il n'y a pas tromperie sur la marchandise, il s'agit d'un jeu entièrement scripté, et c'est la première chose que l'on lit, ceci est un jeu avec des zombies.
Malheureusement, c'est trop long, et bien que j'adore depuis des années la plupart des protagonistes (si vous êtes proche du cinéma coréen, des dramas, de la kpop et de l'entertainment en général, alors vous allez apprécier la casting).
Bien évidemment que les joueurs se marrent souvent devant des situations drôles ou hypocrites, mais on aura droit également à quelques moments de pures frayeurs de leur part.
Le jeu est intéressant jusqu'à l'épreuve du parking qui offre certaine scènes de paniques qui sont un régal.
Le second problème, c'est un démarrage ultra vénère et impressionnant qui laisse présager dix épisodes de folies, mais ce n'est pas le cas. Disons que les trois premiers sont excellents, ensuite, c'est un peu le train train et l'ennui.
Ce jeu mixe ce qu'on retrouve dans les survivals en jeux vidéos, à savoir des "safes zones" et des quêtes secondaires du genre sauver des pnj, et que chaque joueur a choisi un caractère pour que les spectateurs s'identifient (le courage, le trouillard, le peureux, le lâche, etc).
Le reste est à la sauce Fort Boyard, à savoir des épreuves plus ou moins intéressantes (ce ne sont pas les mêmes types de jeux, mais cela reste des épreuves qu'il faut réussir).
Alors même si c'est décevant, quand on aime le casting, on prend quand même du plaisir, par contre si vous êtes juste fan de zombie, vous serez déçus.
Un grand bravo à la mise en scène spectaculaire, aux zombies plus vrais que nature, et aux acteurs qui se sont de temps en temps laissé prendre par l'horreur et la survie. On sent quand la mise en scène les entraine dans la panique et l'esprit de survivre (je pense au début, au supermarché et au parking avec quelques moments jouissifs).
Voilà, un concept original où il serait difficile de faire participer des artistes sans que ceux-ci ne soit prévenus, alors que certains se sont pris des sacrées gamelles qui auraient pu mal finir.
Cinq épisodes ultra intenses auraient été excellent, mais c'est huit, dommage.