A la vue de la bande-annonce cette série avait tout pour me plaire : des monstres, un petit côté pulp très agréable, des archétypes bien trempés, des images léchées et un petit goût de chauvinisme quand j’ai su que la série était tournée à Nancy et aux alentours.
J’ai donc attendu le premier opus avec impatience et j’ai été ravie. L’ambiance, les personnages, le visuel : tout cela était de qualité. Je tiens par ailleurs à souligner le très bon travail de l’équipe technique. C’est drôlement beau dans le cadrage, la mise en scène et la lumière. Cependant, après un tel départ en fanfare j’ai vite été déçue. Car si l’aspect technique est quasi impeccable, la série est victime d’un problème de rythme et de scénario. Je m’en suis rendue compte lorsqu’au cours du visionnage je m’amusais plus à reconnaître les rues et les bars de Nancy plutôt qu’à suivre l’histoire ou à m’angoisser pour les personnages. Car à ce sujet il y a aussi un soucis. Certains personnages, qui semblaient avoir un potentiel intéressant, sont mis de côté et relégués au second rang. Comme s’ils n’étaient que des faire-valoir des autres membres de la Team. Je pense surtout à Mathilde et Stan que j’aurai vraiment aimé plus connaître et dont le sort, au final, m’importe peu.
Chemin faisant je survole donc la série sans grande surprise jusqu’au terrible épisode de la description du monstre final (épisode 7 sur les 9, dommage on y était presque). Terrible non pas pour la créature qu’il dépeint mais pour le véritable malaise qui ressort de cet épisode. Peut-être suis-je complément passer à côté du délire salace/vulgos de cette description mais j’étais vraiment déçue. Tant d’énergie et de moyens pour une blague de mauvais goût. Le soufflé était retombé.
Cependant, Zone 42 a permis de rassembler les gens, de créer des événements comme l’avant-première du dernier épisode (vous me suivez?), et de fédérer pleins de gens autour d’un projet au demeurant sympathique. Et puis il y a François Theurel...