Les meilleurs films de 2019 selon Nicolas_S

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J'ai vraiment bien aimé, une entrée en matière réussie pour Jonah Hill avec un film intimiste et finalement assez loin de ce que l'on aurait pu imaginer venant de lui.

Le parti prit de la réalisation est assez logique, ce gros numérique baveux de pixel qui rappelle bien-sûr les vidéos de skates des années 90, compilé à des musiques ultra cool allant de Mobb Deep, Gravediggaz, Nas jusqu'à Nirvana en passant par Trent Reznor et Omega, que du très bon !

Le scénario pointe les dérives de la société dans laquelle ils vivent, parfois un peu grossièrement certes, mais aussi avec des touches de subtilités bien placés, sans jamais trop s'y attarder et permettant alors de se concentrer sur le quotidien des personnages.

Un bon film, court et intense du début à la fin.

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Un divertissement hyper jouissif et bien écrit, j'y suis resté accroché du début à la fin tant j'ai trouvé non seulement l'enquête intéressante (bien que j'ai malheureusement assez vite compris l'un des twist principaux), mais surtout pour tous ces sous-propos rendant le film très actuel. Ajoutons à ça un super casting qui s'amuse vraiment et une réalisation soignée, et le plaisir devient total !

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Qui aurait cru que l'un des meilleurs films de l'année serait un film de Noël sur Netflix !

Klaus est un superbe film à l'animation, aux décors et à la réalisation sublime, avec une histoire originale et bien contée. C'est très beau, simple et ça donne le sourire, et finalement pas besoin de plus pour en faire un incontournable de l'année.

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Superbement écrit, dans une réalisation maîtrisée pour une histoire riche et complexe qui met de coté le glamour habituel des mauvais films de mafieux. On ne lâche pas une seconde malgré les presque deux heures trente où l'on alterne entre violence extrême, dialogues sous tension et passage au tribunal pesant.

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Il y a toujours eu ce truc spécial dans les films de Clint Eastwood, un truc unique difficile à cerner, impalpable, quelque chose de fin, de pas particulièrement voyant, mais toujours efficace.
Et il y a de ça dans La Mule, rien qui ne viendra révolutionner le Cinéma, ni même celui de son réalisateur, mais on ressent comme à chaque fois la sincérité qui s'en dégage, c'est un film qui parle de l'être humain, ça n'ajoute rien que l'on a pas déjà vu ailleurs sauf que, allez savoir pourquoi, ça marche.

C'est Earl qui est au centre du récit, un homme sans les filtres de l'époque dans laquelle il est obligé de vivre et qui fait miroir avec son auteur, en profitant pour faire barrage aux détracteurs qui voient Clint comme un vieux con devenu le reflet de ses pires personnages. Il (re)montre à nouveau ici sa véritable nature.

La Mule n'est peut-être pas un "grand film" pour le Cinéma, mais un film important pour Clint Eastwood qui, à 88 ans, prouve qu'il sait toujours y faire, qu'il sait prendre à parti le spectateur et qui sait choisir ses histoires de manière à parler de lui, c'est un film efficace et malgré son manque de nouveauté, il dégage quelque chose d'unique, voir presque poétique par moment, teinté d'un humour toujours finement dosé et d'émotions universelles qui en font une réussite.

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Une bonne tension tout du long de ces 2h30 et quelques moments d'émotions qui ne comblent pas non plus un certain classicisme, tant dans la réalisation que dans la façon de raconter son histoire. Je lui préfère Rush pour ses parties pris, mais Ford v. Ferrari reste un film ultra plaisant aux interprétations excellentes.

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J'ai beaucoup redouté ce film, au moins autant qu'il me donnait envie, je fais partie de ceux qui aiment la fin de Breaking Bad, ne pas savoir pour Jesse ne m'a jamais gêné, au contraire j'apprécie quand certains éléments reste mystérieux.

Ce film n'est pas obligatoire donc, mais il est finalement assez logique dans la suite de la vie du héros, c'est avant tout un plaisir de retrouver cet univers, ces personnages et cette ambiance lancinante si spéciale à travers un fan service non négligeable.

C'est un long épisode d'adieux, qui boucle la meilleure série de tous les temps, simple, efficace, qui ne manque pas de petits instants de tension.

Un film qui souffrira du même syndrome que Breaking Bad et Better Call Saul, celui de la mise en scène contemplative qui est pourtant et avant tout, le point fort de l'univers et Vince Gilligan qui nous livre une réalisation à la hauteur de son talent, capable de capter chaque instants et chaque détails.

On quitte Jesse comme on l'avait quitté dans Felina, sauf que cette fois ci c'est un homme nouveau, en pleine rédemption qui, enfin, a droit à la liberté qu'il mérite.

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Très bon film, plein de tension. L'histoire est passionnante et intrigante malgré quelques égarements/passages superflues assez prévisibles, mais c'est dans le reste une véritable maîtrise du suspense et des émotions avec de bons acteurs, avec un sujet vraiment intéressant.

J'ai raté beaucoup de films au cinéma en ce début d'année et je dois avouer que je n'avais pas spécialement l'intention de voir celui-ci tout de suite, mais finalement je suis content de l'avoir vécu en salle.

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De retour en force après un dernier film un peu en dessous, Yorgos Lanthimos montre à nouveau tout son talent de réalisation, avec des choix plutôt originaux comme le fish eye notamment qui permet de mettre en valeurs les décors tout en créant une ambiance angoissante, appuyée par une musique inquiétante et des acteurs plus que convainquant.

La présentation de cette époque est vraiment neuve et change complètement de ce que l'on voit habituellement, avec des dialogues souvent crus et des passages qui créaient un véritable malaise ce qui, au fond, n'est peut-être pas si loin de la vérité.

Dommage que la fin manque un peu de force.

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Voilà un film particulièrement triste en cette période de l'année, triste mais surtout très juste, dans les dialogues comme dans la réalisation et particulièrement dans les performances des deux acteurs, formidables et digne de leurs réputations respective. Ça fait vraiment du bien de voir Scarlett Johansson revenir un peu à un cinéma plus "classique". Le thème du divorce est évidemment très bien abordée (je pense...) sans en faire des caisses dans le drama, la fin est très belle.

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The Lighthouse est vraiment la mise en image des légendes que l'on peut entendre sur les marins, tout cet univers est assez bien retranscrit, la folie, les femmes, les légendes, le bruit incessant des vagues et de la pluie, ça fonctionne vraiment très bien et c'est accompagné d'une réalisation parfaitement maîtrisée.

Je retiens surtout les performances magistrales de Robert Pattinson et Willem Dafoe, et cette ambiance qui donne la sensation d’être dans un cauchemar du début à la fin.

Je trouve simplement dommage l'ajout de quelques touches d'humour pas franchement bien maîtrisées et qui ne font que casser l'ambiance.

Pour le reste c'est assez différent de The Witch, et j'avoue préférer de loin cette proposition ci.

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Un film qui fonctionne bien mais qui manque cruellement de subtilité, et les références poussive à Taxi Driver, et surtout à La Valse des Pantins deviennent assez vite gênantes.

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Parasite est un bon film qui m'a toutefois pas mal déçu, 8,4 ! 8,4 de moyenne sur SensCritique, autrement dit le meilleur film des années 2000 ! J'ai beau réfléchir je ne vois pas ce qui créée cette réaction, les acteurs sont bons, la réalisation également (sans pour autant être extraordinaire), mais le scénario est quand même extrêmement tiré par les cheveux, dans le sens où on se retrouve souvent à dire "mouai, un peu exagéré ce coup là". On peut y voir un discours sur les classes et ce que le pouvoir amène, mais finalement ça reste assez léger et pas spécialement subtile.

Alors oui, on passe un bon temps devant Parasite, mais ça reste selon moi moins bon que, pour rester dans le cinéma coréen récent, Mademoiselle de Park Chan-Wook.

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Toy Story 4 réussi à s'insérer dans la saga après un épisode 3 magistral, si celui-ci n'atteint clairement pas le niveau du précédent, il reste un bon film intelligemment écrit et d'une rare richesse propre à la saga. Avec un thème original et une construction au moins dignes des trois premiers volets, Toy Story 4 vient conclure Toy Story de la manière, finalement, la plus logique qu'il soit.

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J'avoue mettre un peu ennuyé, pas fais chier mais je trouve qu'il y a quand même un petit problème de rythme, c'est très dense et avec cette narration étalée on a tendance à se perdre un peu. Je salue quand même la capacité de Martin Scorsese à se renouveler, si l'ambiance est familière, on est assez loin des autres films de mafieux, comme les autres The Irishman a ses particularités le rendant reconnaissable. Un film d'ampleur, pas totalement sans défaut mais grand marquage cinématographique.

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Sympa sans non plus m'avoir complètement emporté. Je reste assez adepte du style de Dupieux, attention cependant à ne pas tourner en rond par la suite...

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Un bon second film pour Ari Aster même si, au fond, j'ai trouvé ça vachement long et pas toujours très inspiré dans les thèmes, bons points pour la réalisation et l'ambiance globalement vraiment originale, dommage que les personnages manquent énormement de profondeur et ne sont réduit qu'à des "fonctions" (le connard, la troublée, l'intello, le perché, etc...).

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Parfois un peu cliché mais sinon j'ai passé un bon moment avec une bande crédible.

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J'ai vraiment voulu aimer ce film, tout est très bien, mais je me suis tellement ennuyé...

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Je trouve que Ad Astra déçoit par un gros problème de rythme, 40 minutes et j'avais l'impression d'être à 1h30 de film. Les images sont belles certes, mais le scénario vraiment faible, ce qui ne serait pas un problème si celui-ci n'était pas le motivation principale, sauf qu'il l'est. On peut lui ajouter de nombreuse scènes franchement idiotes, et surtout une voix off complètement cliché et inutile. Le coté lancinant n'a pas fonctionner sur moi, encore ce problème de rythme, et les scènes d'action étaient, je trouve, complètement dispensable et ont l'air de sortir de nulle part comme pour donner un aspect blockbuster.

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Mitigé, si j'apprécie le parti pris esthétique et la réalisation, je trouve que le reste manque un peu de consistance. L'utilisation de morceaux déjà populaires de Childish Gambino (voir ultra populaire : This is America) n'est pas forcément la meilleure idée et j'aurais préféré des titres "inédit" ou du moins engagés dans une cohérence globale, parce que là on a surtout l'impression de voir un patchwork de son travail avec des situations créées uniquement dans le but d'amener la musique voulue. J'ai aussi du mal à comprendre les motivations du "méchant" et l'intérêt qu'il a à faire ce qu'il fait.

Sinon, bien que je n'apprécie pas vraiment Rihanna, je trouve qu'elle s'en tire plutôt bien dans les quelques scènes où elle est visible.

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C'est évidemment moins bien que le premier, mais il faut avouer que la recette fonctionne. C'est une totale redite en plus too much, presque une parodie absurde tant certains éléments sentent le forcé dans leur apparitions. Ça reste assez fun à regarder.

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Sympa à voir pour la musique et la performance visuelle, pour le reste c’est finalement assez vain, plus un gros clip qu’un véritable court métrage, je trouve.

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J'ai toujours un peu de mal avec cette série, si la photographie réussie à être assez sympa sans avoir cet aspect cheap qu'on a tendance à voir avec ce genre de film, la réalisation, elle, reste assez peu originale, les scènes d'actions sont bien filmées mais très classique dans le genre, en gros c'est Keanu Reeves qui tire sur des gars lambdas ou qui leur tranche la gorge, rien de plus.

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Un blockbuster qui se démarque des autres uniquement par son univers. Si seulement c'était mieux écrit avec de vrais partis pris de réalisation... c'est dingue que malgré l'énorme succès de Mad Max Fury Road les blockbusters soient toujours aussi fades à ce niveau.

Et pour le reste c'est une narration complètement banale à base de love interest, de méchants vilains qui reviennent tout du long et de vieux mentor. Rien n'est vraiment installé et l'univers aurait mérité 1 heure de plus pour être développé.

Un blockbuster quasiment comme les autres donc, jusqu'à cette fin absolument deguelasse qui n'est là que pour prévoir une possible suite (peu probable vu la rentabilité du film).

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C'est mignon mais quand même assez convenu et niais par moment, sorte de version évoluée du téléfilm TMC du dimanche après-midi.

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Comme d'hab' dans ce genre de film : un concept sympa mais aucun fond pour tenir vraiment debout. On a tous eu ces discutions avec des potes où on se dit "ah ça ferait un bon film ça", sauf qu'on sait pertinemment qu'il y a l'idée, mais pas le contenu qui suit, là c'est pareil sauf qu'ils ont vraiment filmé le truc.

On pourrait parler de la métaphore de la lutte des classes, mais c'est fait sans aucune subtilité. La fin est complètement bâclée et montre bien qu'il n'y a rien d'autre que cette idée de plateforme, aucun background et aucune réponse. Reste uniquement la tension qui fonctionne franchement bien, seul réel point fort du film.