Les meilleurs jeux Final Fantasy selon Hotsu
Une liste de préférences subjectives parmi une foule de chef d'œuvres.
Je ne peux inclure ni FFXI, ni FFXIV qui sont exclusivement des MMO-RPG comme chacun sait. Je n'ai jamais compris pourquoi ces épisodes ne se sont pas simplement appelés "Final Fantasy Online"...
13 jeux vidéo
créée il y a environ 7 ans · modifiée il y a plus d’un anFinal Fantasy VII (1997)
Fainaru Fantajī Sebun
Sortie : 14 novembre 1997 (France). RPG
Jeu sur PlayStation, PC, PSP, PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One
Hotsu a mis 9/10.
Annotation :
Le 7éme épisode est objectivement un des plus aboutis pour un FF et un J-RPG tout court, grâce à une histoire à rebondissements, des atmosphères variées (sur une tonalité de fond mélancolique et une thématique cyberpunk très anime 90's), une grosse durée de vie, l'un des meilleurs système de combat de la série, et une richesse globale de l'expérience de jeu à faire pâlir bien des épisodes..., et pourtant, ce n'est pas forcément celui qui a le mieux vieilli, notamment, à mon avis à cause de son scénario souvent bancal : des rebondissements et un rythme de fou, oui, mais du bullshit à pas mal de niveaux avec un recul adulte. Le thème du cyberpunk est une merveilleuse idée qui fonctionne très bien dans l'ambiance du jeu, mais de l'autre côté est desservie pas un fond fort caricatural que l'on croirait sorti alternativement d'un mauvais manifeste anticapitaliste ou d'une série Z, avec nombre de dialogues consternants. Quand j'étais gosse j'étais persuadé que le scénario était ultra solide alors que pas du tout. Mais ce n'est absolument pas ce que je retiens du jeu tant les personnages, la mise en scène, le rythme et l'ambiance propulse ce jeu très haut et sauve littéralement les faiblesses d'écriture du soft.
Le second défaut de Final Fantasy VII est que je trouve aussi que le jeu manque beaucoup trop de challenge avec le recul. Même si la série est relativement facile, pour le coup il ne fais pas du tout partie des épisodes les plus corsés (dans lesquels je range plutôt les 4 premiers, le 6, le 12 et voire le 13 que je ne porte pas dans mon cœur). Comme j'ai fait le jeu plusieurs fois, la maîtrise du système de matéria (fantastique système d'ailleurs) fait que l'on roule littéralement sur le jeu sans avoir à grinder une seule fois, la difficulté d'antan venait du fait que je n'avais pas compris ce système lors de ma première partie enfant...
Mais cela fait hélas bien trop longtemps qu'un FF n'a pas tutoyé sa qualité en terme d'expérience globale... J'ai refait un run en 2018, 20 années après mon premier, malgré ses défauts je ne m'ennuie jamais en y jouant. C'est une première place relativement logique dans la série en fait.
Final Fantasy IV (1991)
Sortie : 27 février 2002 (France). RPG
Jeu sur Super Nintendo, PlayStation, WonderSwan Color, Wii, Wii U
Hotsu a mis 10/10.
Annotation :
Il faut rendre à César ce qui est à César : c'est par ce genre d'épisode que la série a construit sa légende. Le scénario le plus rythmé de tous les FF, et des ambiances inoubliables (la Lune, sérieusement !) appuyées à la musique par l'un des chef d'oeuvre de Nobuo Uematsu : s'il fallait vanter la quintescence de son style, c'est ce jeu.
Le remake PSP en 2D est sympa, mais je trouve aussi que FF4 reste un régal de retrogaming dans sa version originale japonaise sur SNES en appliquant un bon patch de traduction. Vous pouvez aussi faire le portage PS1 qui est grosso modo la version japonaise d'origine avec une traduction anglaise correcte.
Final Fantasy XII (2006)
Sortie : 22 février 2007 (France). RPG
Jeu sur PlayStation 2
Hotsu a mis 9/10.
Annotation :
Le véritable retour aux sources et bases solides de la saga, et de tout bon RPG japonais. FF12 est un magnifique chef d’œuvre maudit, qui aurait du finir à la première place de ce classement. Son grand défaut étant son histoire qui peine à se conclure avec la grâce par laquelle elle fut commencée, et un problème de rythme (scénaristique, toujours) dû à la conception houleuse du titre (il doit être l'un des meilleurs jeu inachevé de tous les temps). C'est quelque chose qui n'était alors pas courant dans la série, c'est clairement la raison qui divise les fans sur ce titre qui veulent absolument un scénario très présent.
Le reste est pourtant heureusement sauf et c'est un océan de qualité qui renvoie à ce qui fait toute la quintessence du genre. Combats révolutionnaires de dynamisme tout en restant typé dans le genre du Classical RPG, exploration, grands donjons labyrinthiques... on est bien revenu à la substance des épisodes Nintendo et avec du tout 3D ici. Il faut reconnaître malgré les déboire de développement, le choix fort de Square de confier cet épisode à une équipe proposant un univers avec une très forte personnalité, les créateurs des jeux Vagrant Story et Final Fantasy Tactics bien sûr qui sont deux très grands chef d'oeuvres du RPG japonais. L'ambiance visuelle et sonore de FF12 est d'un raffinement rarement vu, et les dialogues et la mise en scène également, à l'image du très réussi doublage anglophone. Sans aucunement dénigrer les scripts des précédents épisodes, ce gap de qualité constitua alors une révolution pour la série. Dans FF12, chaque mot est pesé, et chaque phrase a un sens. Ce bonheur gomme pas mal l'aspect inachevé et hâché du scénario, il faut le dire.
Enfin, le jeu clos l'ère PS2 de la saga, en explosant brillamment toutes les limites techniques de la console. Mais il sort aussi en toute fin de vie de ce support, ce qui a nuit à sa popularité comme de nombreux jeux qui partage cette caractéristique maudite tel Vagrant Story qui est l'un des tous meilleurs jeux de la PS1 avec une popularité de niche.
FF12 aurait probablement gagné à débuter l'ère PS3 tant son ambition technique y aurait fait corps, d'ailleurs il bénéficiera finalement d'un très beau portage PS4 / PC / Xbox One / Nintendo Switch permettant à de nouveaux joueurs de découvrir ce qui est probablement encore à ce jour le dernier grand FF numéroté et solo.
Final Fantasy VIII (1999)
Sortie : 27 octobre 1999 (France). RPG
Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PC, PSP, PS Vita
Hotsu a mis 9/10.
Annotation :
Un FF davantage mature, et pour moi il s'agit d'une des raisons pour lesquelles je trouve que le jeu a mieux vieilli que FF7. J'ai très souvent la tentation de le placer très haut dans un classement des meilleurs FF, mais je ne le met "que" en 4éme position.
FF8 a en fait plusieurs défauts si on le compare aux épisodes qui étaient réalisés jusqu'alors. Mais de l'autre côté, c'est un jeu qui possède d'énorme points forts :
-une atmosphère souvent contemporaine, rare dans les RPG, et surtout magnifiquement mélangée avec de la fantasy et du futurisme : ce mélange est particulièrement réussi ici.
-le romantisme fort du scénario, bien mis en scène à mon goût
-le système de jeu offrant beaucoup de liberté dans le paramétrage des personnages qui donne un des "tour par tour" les plus dynamiques de toute la série. Les puristes des systèmes de jobs (fermé ou non), plus progressifs, apprécieront moins.
-rayon musical, le dernier très grand taf de Nobuo Uematsu sur la série à mon avis (alors qu'il officiera sur encore deux épisodes supplémentaires), et à l'instar de FF7, dans un type d’atmosphère qui lui correspondait moins à priori.
-S'il n'y a pas d'équivalent au mythique "Gold Saucer" (temple à mini-jeux) dans cet épisode, le jeu de carte "Triple Triad", superbe quête annexe disponible tout le long du jeu, est clairement un atout de taille de cet épisode.
Enfin pour conclure, techniquement c'est un jeu PSX qui a très bien vieilli, sur le plan des graphismes comme sur les loadings. Ils sont supérieurs à ceux de FF7 (qui est un RPG toujours aussi fluide à jouer!) mais ils ne vampirisent pas encore le gameplay comme dans FF9. Du coup on est pas forcé d'y jouer ou rejouer dans une mauvaise version remastérisée, et ça c'est on ne peux plus chouette.
Final Fantasy Tactics (1997)
Sortie : 20 juin 1997 (France). Tactique, RPG, Stratégie tour par tour
Jeu sur PlayStation, PSP, iPhone, iPad, Android
Hotsu a mis 9/10.
Annotation :
Episode un peu à part puisque c'est un spin-off à la série principale (probablement le meilleur, d'assez loin d'ailleurs, de tous les spin-off de la série), mais c'est pourtant un jeu qui pourrait quasiment être premier de ce classement. Il a en effet une importance capitale dans la série, puisqu'il participera (avec le Dungeon-RPG Vagrant Story en 2000) à convaincre Square de confier plus tard le développement de FF12 aux créateurs de FFT. Ceci plus l'excellence du jeu font que j'ai de plus en plus de mal à le dissocier de la série principale.
FFT est doté d'une ambiance médiévale incroyable de soin, d'un scénario politico/mystique hyper prenant au rythme soutenu (à la Game of Thrones !) et d'un système de jeu génial (directement repris de FF5). Des points majeurs qui font qu'il est difficile de décrocher du jeu une fois lancé dans l'aventure.
Ne vous laissez surtout pas tromper par les graphismes minimalistes si vous hésitez à y jouer, une fois que vous prenez la manette en main quelques heures vous comprenez à quel point la direction artistique est fabuleuse. Les musiques d'Histoshi Sakimoto sont les plus épiques jamais entendues dans un RPG à mon goût (avec celles de Vagrant Story, Tactics Ogre et Final Fantasy 12... héhé).
Le seul gros défaut de FFT est de n'avoir jamais été traduit dans la langue de Molière, un véritable scandale en soit vu la notoriété de la série en France. Sa communauté de fan serait encore bien plus grande. On se console en sachant que la traduction anglaise est de très grande qualité cela dit, surtout pour le portage PSP.
Final Fantasy V (1992)
Sortie : 27 février 2002 (France). RPG
Jeu sur Super Nintendo, PlayStation, PlayStation 3, PSP, PS Vita
Hotsu a mis 8/10.
Annotation :
Un FF rétro, déjà, à son époque, car renouant davantage avec la veine de la série Famicom que FF4. Mais un opus tout à fait magnifique, avec une belle richesse de jeu (à faire réellement pâlir ce qu'est devenu la série...), et puis ce JOB System qui déchire tout. Un scénario clairement en déça de l'épisode 4, mais qui réserve son lot de passages étonnant (l'attaque du bateau pirate par exemple, tout à fait culte). C'est donc un jeu en dessous de son prédécesseur en terme d'intensité scénaristique, mais pas d'intensité ludique, c'est un petit bonheur à parcourir. FF5 se doit largement d'être fait par le fan.
Final Fantasy VI (1994)
Sortie : 1 mars 2002 (France). RPG
Jeu sur Super Nintendo, PlayStation
Hotsu a mis 9/10.
Annotation :
Voici sans doute l'épisode le plus sombre de toute la série numérotée, si FF7 sera mélancolique, celui-ci c'est le désespoir. C'est objectivement l'un des trois épisodes les plus aboutis, c'est une évidence. FF6 a notamment l'excellente idée de se reconcentrer sur ce qui avait fait le succès de l'épisode 4 : une grande histoire et des personnages solides, et c'est poussé si loin cette fois-ci qu'il y a clairement un nouveau gap qui est passé dans la série. Ce gap est d'ailleurs aussi franchi sur un aspect technique, on a cette fois un jeu qui exploite bien son support, et ce standard de haute tenue graphique ne quittera plus jamais la série.
Mais voilà, ce n'est pas du tout l'un des mes favoris et c'est purement subjectif. Certains passages sont vraiment impressionnants, dont la première heure de jeu et le combat de Boss final par exemple : un jeu très bien débuté et très bien fini ! Cela dit, globalement je préfère l’atmosphère et les scénarii de bien d'autres Final Fantasy (je préfère ainsi assez largemente 4 et même le 5 par exemple). Malgré un gameplay efficace et une multitude de personnages hauts en couleurs, j'ai toujours un peu de mal à rentrer dans l'ambiance du jeu, c'est preque un crève coeur : je trouve qu'il y a presque trop de personnages, le rythme est souvent étrange, comme assez hâché, vous allez ainsi souvent alterner des séquences qui n'ont pas grand chose à voir avec des équipes différentes. Mais je n'ai absolument aucun mal à imaginer que c'est en grande partie ce qui rend ce jeu si culte.
Bref, c'est un 9/10 minimum de raison, absolument logique pour un très grand hit sur 16bits, mais ordre de préférence personnel plutôt bas dans la série.
Final Fantasy III (1990)
Sortie : 27 avril 1990 (Japon). RPG
Jeu sur NES, Nintendo DS, Wii
Hotsu a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Sorte de remake très soigné et survolté de FF1 (plusieurs mondes, un job-system débridé) après un FF2 pourtant superbe mais trop en avance sur son temps, FF3 est un authentique chef d'oeuvre sur NES et à mon avis l'un des tous meilleurs Final Fantasy. Le seul défaut et que le scénario est encore un peu trop bateau ici, mais c'est tout à fait contrebalancé par une ambiance phénoménale.
Mon test ici https://www.senscritique.com/jeuvideo/Final_Fantasy_III/critique/10892793
Final Fantasy IX (2000)
Sortie : 16 février 2001 (France). RPG
Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PlayStation 4, PC, Nintendo Switch, Xbox One, PSP, PS Vita, iPhone, iPad, Android
Hotsu a mis 8/10.
Annotation :
FF9 est un épisode très solide. Il fourmille de détails, a une histoire assez bien rythmée et accrocheuse, possède une belle richesse au niveau de l'expérience de jeu. MAIS, il est hélas littéralement miné par la lenteur de ses combats, un système de jeu un peu trop vintage et des loadings interminables pour charger ces même combats. Tout semble avoir été placé dans l'aspect visuel, très réussi (c'est très probablement le plus beau jeu de la PS1: les décors sont très très fins, les couleurs très riches, et nombre de sorts sont HALLUCINANTS) mais au détriment de la technique de développement. Si FF8 avait plein de "petits défauts", FF9 en a ici un gros qui l'empêche selon moi de se hisser sur le top de la série. [Il est cependant à noter que les chargements de combats sont drastiquements réduits dans la version remasterisée]
Sur le système trop vintage, j'entends un système de job fermé et auto assigné, pas si bandant que ça en réalité. Les développeurs se sont dis que la liberté avait été trop poussée sur le 8éme, pour le coup ici ils sont revenus à du FF4, faut pas déconner... surtout qu'il y avait 5 personnages jouables dans le 4 hihi. Bon après, c'est subjectif, mais Yoshitaka Amano déçoit au chara-design, -son style ayant aussi du mal à être transposé sur un jeu 3D-, et Nobuo Uematsu s'essouffle véritablement pour la première fois à la musique en recyclant les même thèmes en moins bien, même s'il y a toujours du génie par endroit (tous ceux tournant autour des antagonistes sont très réussis, heureusement). J'ai le sentiment qu'un certains nombre de retour aux sources ne se sont pas forcément fait dans le bon sens, et donc que l'objectif de Sakaguchi me semble semi-raté, malgré encore une fois, une histoire plus fine qu'il n'y paraît, avec également des dialogues qui sont parmi les plus qualitatifs de la saga, et cette claque visuelle, clairement, oui oui.
Mais un jeu comme FF12 évoque pour moi bien davantage la flamboyance des épisodes de l'ère 8/16bits, sans trop le faire exprès, que celui-ci qui s'en réclame bien plus justement et légitimement avec Sakaguchi aux manettes, ce qui est assez paradoxal voyez-vous, je trouve que c'est un aspect particulièrement passionnant à analyser.
C'est peut être pourtant, le dernier grand Final Fantasy d'une recette débutée par le premier opus en 1987, bien dans son moule Classical-RPG. Par la suite, tous les épisodes prendront bien davantage de libertés avec la "recette FF" avec plus ou moins de succès.
Final Fantasy (1987)
Sortie : 14 mars 2003 (France). RPG
Jeu sur NES, MSX 2, WonderSwan Color, PlayStation, Game Boy Advance, PSP, PS Vita, Android, iPhone, iPad, Windows Phone, PC, Nintendo Switch
Hotsu a mis 8/10.
Annotation :
Celui par lequel tout a commencé. Simple en apparence, il est un bon RPG d'heroic fantasy, fantastique pour son ambiance (les mélodies de Nobuo Uematsu, déjà inoubliables), par lequel de nombreux jalons sont posés et qui dureront longtemps dans la série...
Pour le coup, je conseille de jouer au remake PS1, pour sa fidélité à l'original (système de jeu préservé, et le plus joli des remakes honnêtement) par rapport aux autres remakes qui se sont permis d'instaurer un système d'évolution différent (dès le portage GBA), et de modifier un peu trop les graphismes de combat les rendant moins fidèles à la patte artistique de Yoshitaka Amano (les versions PSP, smartphone, PC...).
En plus, il est possible de télécharger la version PS1 depuis le PSN sur une PSP ou PSVita, donc plus aucune excuse...
Final Fantasy II (1988)
Sortie : 14 mars 2003 (France). RPG
Jeu sur NES, WonderSwan Color, PlayStation, Game Boy Advance, PSP, Wii, iPhone, iPad
Hotsu a mis 8/10.
Annotation :
Avec son système de jeu trop en avance sur son temps (et, bon, disons-le, pas très bien pensé), FF2 est l'épisode NES qui ressemble le plus à un FF d'aujourd'hui, ce qui est assez troublant. Notamment de par sa scénarisation étonnante pour un J-RPG de cette époque.
Il faut aussi noter que c'est avec FF8 l'un des rares épisodes dont le système de jeu permet de devenir très fort rapidement dans l'aventure suivant la façon de l'exploiter. A faire pour le fan harcorde uniquement.
Final Fantasy X (2001)
Fainaru Fantajī Ten
Sortie : 29 mai 2002 (France). RPG
Jeu sur PlayStation 2
Hotsu a mis 6/10.
Annotation :
Le premier Final Fantasy sur 128 bits, un évènement en soit. Il y avait tout pour s'attendre à un jeu énorme, et la déception fut ainsi très rude pour l'adolescent que j'étais.
20 ans plus tard, j'ai pu recommencer cet épisode de zéro pour en venir à bout, j'ai un point de vue ainsi bien plus objectif dessus.
Je vois un principal atout à mes yeux, c'est le système de combat qui est sans nul dout l'un des plus plaisants et aboutis de toute la série. Je n'ai pas du tout le même enthousiasme pour le système de progression au sphérier, ceci étant, que je trouve beaucoup plus commun et souvent frustrant. Mais les combats ont eu l'intelligence d'aller vers davantage de stratégie (là où la série se dirige aujourd'hui totalement vers l'action), ce qui correspond parfaitement au genre du Classical RPG. Ce que l'on a retrouvé avec cet épisode, c'est aussi le dynamisme général des batailles qui se chargent avec une vitesse digne des épisodes de l'ère Nintendo : l'abominable lenteur de FF9 était vengé.
A l'inverse, même si je reconnais au script certaines fulgurances, je n'accroche définitivement pas à l'univers du jeu, d'un point de vue global : histoire, mise en scène, design général, chara-design... Le seul personnage que je trouve réussi est Yuna, je pense même que c'est l'un des meilleurs personnage féminin de la série. Mais je ne peux pas m'encadrer le héros Tidus qui est pour moi ce que Tetsuya Nomura a produit de pire: il a ainsi été régulièrement capable du meilleur, comme du pire, finalement...
D'autres défauts que je ne pardonnais pas au jeu à l'époque, sont restés les mêmes à mes yeux: une linéarité vraiment étouffante, ainsi l'aspect monde ouvert qui était une constante depuis le premier épisode en 1987, a ici disparu. L'exploration en est réduite à une suite de donjon-couloirs avec votre destination soigneusement indiquée au cas où vous arriveriez à vous perdre, et l'airship réduit à un menu (Sur 128bits ?). Les villes sont quasiment inexistantes. Les passages récurents dans les temples sont un calvaire qui donnent uniquement envie d'attraper une soluce. Le blitzball est le pire jeu de sport jamais inventé. Enfin, si visuellement le jeu est impressionant (notamment dans son réussi HD Remaster), l'OST est décevante.
Bref, pour moi FFX c'est un peu le début de la fin pour la saga, et à l'heure où l'épisode 16, malgré d'importantes flamboyances, semble encore érrer dans un autre genre, le 12 semble pour le moment encore, le chant du cygne de cette série.
Final Fantasy XIII (2009)
Sortie : 9 mars 2010 (France). RPG
Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC
Hotsu a mis 5/10.
Annotation :
J'ai entrepris de faire FF13 qu'en cette année 2020.
Je n'ai pas boudé mon plaisir, parcourir le jeu a été souvent relativement agréable. Et j'arrive assez aisément à comprendre l'amour que certains fans puissent porter à cet épisode, car il a des qualités, notamment en terme de design, d'ambiance, même de personnages (Le personnage plus ou moins principal, féminin, Lightning, a une classe folle).
Mais c'est hélas aussi un RPG très inégal, bien plus que la plupart des épisodes de la saga et là dessus, cela constitue une véritable interrogation. Le jeu décide déjà de reprendre absolument tous les défauts de FF10, mais en pire.
Je pense que si le jeu était sorti sous un autre nom, il aurait pu être davantage apprécié par la critique mais aurait probablement eu moins de succès commercial.
J'attends d'un Final Fantasy numéroté qu'il soit au minimum un très bon classical-RPG alors que cet épisode a cassé trop de codes essentiels au genre comme l'absence absurde de "villages", ces fameuses zones où l'on peux découvrir un univers de RPG sans être inquiété par des combats, la linéarité littéralement écrasante de l'ensemble, ou bien même la gestion de l'inventaire et de l'évolution des personnages qui est complètement ratée à force d'innovation forcée. Ce n'est plus un RPG, c'est un jeu d'aventure/action bancal, sur rail, qui ne tire le meilleur d'aucun genre. Une interrogation, je vous dis.
Même si hélas le gameplay est vraiment sans aucun intérêt (il consiste à appuyer sur croix du début à la fin d'un combat, et donc du jeu, en switchant de temps à autres entre tois types de stratégies, et le pire c'est que vous ne pouvez pas rusher le jeu, il va falloir grinder comme un porc pour venir à bout de nombreuses zones, je vous parle pas de l'ennuie devant la difficulté de l'ensemble comparativement à l'absence de stratégie), ce n'est paradoxalement pas un si mauvais jeu pour autant, mais ce n'est pas un bon cru de ce qu'on attend d'un FF numéroté. FF12 avait ses défauts qui ont pu déplaire, mais c'était un grand classical RPG, irréprochable en ce sens. C'est ce que j'attends d'un FF.