Les meilleurs jeux de la PlayStation 4 (PS4) selon Dadark

Annotation :

Le jeu qui m'a poussé à acheter une PS4pro.

A plus que répondu à mes attentes malgré quelques défauts : "énigmes" des donjons bien trop simples (dommage car leur concept était sympa), replay-value pas très haute pour les connaisseurs de la série qui arriveront probablement à boucler tous les S-Links dans la première partie, et globalement des systèmes de jeu (missions, etc.) qui auraient pu être plus étoffés pour laisser une meilleure impression d'imprévu ou de liberté et donc de satisfaction.

Mais dans l'ensemble comme je m'y attendais c'est un jeu qui a une âme, des persos attachants, des réflexions matures et intéressantes et surtout beaucoup de fun. L'aspect visuel et sonore n'est pas en reste, un régal pour les yeux et des musiques jouissives. Une centaine d'heures pour en venir à bout.

Bref c'est le Persona 5 qu'on attendait, ceux qui ont joué au 3 et 4 ne seront pas dépaysés. Petit miracle, Atlus ne nous a une fois de plus pas déçu.

Annotation :

Edition "GOTY" avec les 2 DLC

J'en ai beaucoup entendu parler avant d'y jouer (j'ai pas fait les 2 autres), prétendu "un des meilleurs jeux", c'est donc avec un mélange de curiosité et de crainte que je m'y suis lancé.

Au final même si on peut pointer beaucoup de petits détails négatifs, c'était vrai. La narration et mise en scène sont du jamais vu dans un jeu vidéo, les personnages sont vivants, même les plus abrutis des PNJ du fin fond de la cambrousse. On a l'impression de participer à une histoire digne d'une (grande) série TV dans un monde qui vit. Et le plus gros point positif : on peut influer sur ce monde, pas en changeant une phrase ou deux dans un dialogue mais en profondeur, en fonction de ses choix moraux jamais évidents tout au long du jeu.

Une grandiose réussite et une réalisation titanesque.

Annotation :

Amateurs de jeux de plate-forme relevés avec map-design aux petits oignons ("Super Meat Boy", etc.) ne cherchez plus, voici la perle rare. Ce qui se fait de mieux en jeu indé : commandes pointues, graphismes pixel-art somptueux, ambiance de rêve, apprentissage progressif et challenge permanent.

Si le début se fait plutôt simplement, la difficulté se corse au fur et à mesure, et particulièrement dans les (nombreux !) niveaux bonus qu'on débloque.
On finit par suivre le credo du jeu, "ne jamais s'avouer vaincu", et on vient au terme de ses efforts à bout de maps cauchemardesques dont la première vision procurait des envies de suicide. On se surprend à contempler le muscle mémoriel de notre cerveau en action au fil des essais, à voir nos réflexes s’affûter et à savourer l'expression "practice makes perfect". On pousse des cris de victoire rageux et haletants après l'enfer.

Le découpage des maps au sein des niveaux, en général très courtes, fait que le procédé est rarement frustrant mais très motivant. De plus les joueurs moins exigeants pourront se contenter du jeu "normal" sans trop souffrir, voire même avec des "cheats" disponibles pour aider si besoin. il en faut pour tous les goûts.

Et le mieux dans tout ça, comme si cette ambiance magique, ce souci du détail, ces niveaux truffés de secrets et les nouveaux challenges à débloquer ne suffisaient pas, les petites scénettes de scénario se payent le luxe d'être intéressantes et drôles et les personnages attachants. Oui j'ai ri dès la première conversation avec les PNJ rencontrés. Ce n'est pourtant pas ce que j'attendais de ce genre de jeu, mais il est allé au delà de mes espérances.

Annotation :

Un jeu qui ne ressemble à aucun autre, et qui malgré de très nombreux défauts (principalement au niveau de la jouabilité) offre quelque chose de puissant et parvient à créer une connexion particulière avec le joueur, jusqu'à sa somptueuse fin qui cramponnera même le plus neandertalien des hommes au fond de son canapé.

Annotation :

Compil des épisodes 1 et 2.

D'ordinaire peu fan des jeux "dirigistes" où le champ d'actions du joueur est très limité, Danganronpa semble être l'exception vu que la série a su convaincre mon kokoro.

Mélange de Visual Novel et "Jeu à enquête / procès" (type Ace Atorney), elle se distingue par ses personnages et son écriture, son côté loufoque et délirant, ainsi que ses meurtres et trials (procès) diaboliques. Si les limitations techniques du gameplay laissent souvent plus spectateur qu'acteur, il reste passionnant de comprendre ou deviner qui a fait quoi, comment, et de se laisser surprendre par les événements.

Il faut certes apprécier l'humour japonais type animes / mangas (souvent dans l'auto-dérision) ne serait-ce que pour comprendre les références ou profiter de la galerie de personnages truculents, et souvent accepter de se laisser guider, mais si c'est le cas c'est une bonne expérience qui réserve son lot de surprises.

Tout type de spoil est à éviter vu que c'est le genre de jeu qui ne se fait qu'une fois.

DanganRonpa 1 - 7/10
DanganRonpa 2 - 8/10 (J'ai préféré les personnages et l'ambiance)

Annotation :

On repart sur les mêmes bases dans cet épisode 3. Mieux réalisé (Vita/PS4), encore plus délirant, et dans l'ensemble plus fun (même si ma préférence reste Danganronpa 2).

A l'image du 2 les personnages sont dans l'ensemble plus sympathiques que ceux du 1er opus.

Par rapport aux autres le seul point polémique reste la fin qui pourra surprendre ou décevoir selon le point de vue, mais il fallait oser.

Annotation :

Compil des deux premiers volets de cette trilogie. Visual Novel + Puzzles façon escape-game.

Le 1er ("999") vaut surtout pour son scénario et ses personnages, les puzzles et énigmes étant pour la plupart très faciles. 7/10

Le 2ème ("Virtue's Last Reward") est dans l'ensemble beaucoup plus complet : Énigmes plus difficiles (et sans aide automatique quand on se foire), bien plus long, personnages plus sympathiques, escape-rooms en 3D, et un scénario encore plus surprenant et bien ficelé réservant son lot de twists géniaux et d'enfiladeries. 8/10

S'il est un peu plus austère il vaut quand même mieux avoir fait le 1er avant (pas très long) pour se mettre dans le bain du concept et de l'histoire, d'autant que son scénario vaut le coup. Difficile d'en dire plus sans spoiler.

Annotation :

J'ai commencé par la démo gratos d'une semaine qui couvrait une bonne (première) partie du jeu, et je l'avoue j'avais déjà senti le potentiel addictif du truc vu que j'avais envie de continuer une fois l'essai terminé.

J'ai attendu et fini par l'acheter en promo, et après environ 200h de jeu, globalement en ayant atteint ma "limite" en solo, je confirme que c'est un jeu addictif.

Premier titre de la franchise auquel je m'essaie (et apparemment le plus simple d'accès), j'ai particulièrement apprécié l'ambiance envoûtante et la marge de progression incroyable du gameplay.

Au départ on choisit son arme (parmi les 14 types existants !) un peu en désespoir de cause et on part chasser du streumon en toute simplicité. On s'agace du personnage qui tape dans le vide alors que le cul de la bête est dans l'autre direction, on a du mal à se repérer face à un colosse qui court dans tous les sens, on se fait tabasser ou stun-lock, et on crie au scandale et au gameplay boiteux. Mais non, c'est bel et bien un apprentissage qui est nécessaire, et plus les heures passent, plus on s'accapare le gameplay propre à chaque arme, plus on connait les différents monstres, et au final on se demande comment on a pu être aussi nul, enchaînant combos virevoltants, chevauchages de créatures et temps records. Les maîtres-mots du jeu sont là : adaptation et maîtrise.

Bien entendu tous les types d'armes sont accessibles n'importe quand mais il vaudra mieux se focaliser sur une (ou deux) au moins le temps d'assimiler le gameplay extrêmement riche et toutes ses subtilités. Si certaines choses sont expliquées, la plupart demanderont attention et découverte pour être comprises, et même après des centaines d'heures de jeu il n'est pas rare de découvrir avec plaisir de nouvelles mécaniques. D'autant qu'au fur et à mesure de l'avancée (même après la fin du scénario) des tas de rajouts arrivent : amélioration des armes et armures, ajout de joyaux, talents, résistances élémentaires, transcendance, monstres plus puissants, etc.

Malheureusement je n'ai pas pu essayer le mode multi n'étant pas abonné PS+ (j'y compte bien un jour), mais de ce que j'ai vu ça peut bien évidemment renforcer l'intérêt et le fun du titre et s'avère même nécessaire contre certains monstres de fin de jeu.

Seul bémol, il peut être dur de changer de type d'arme à la volée une fois qu'on s'est lancé étant donné la quantité de matériaux nécessaires pour forger les améliorations et surtout le temps d'adaptation.

Annotation :

Un remaster qui m'a déçu alors que j'étais pourtant déjà tout acquis. Principale raison : la difficulté inexplicablement revue à la baisse. C'était à mon sens une des grosses qualités du jeu de base, il fallait bien planifier ses combats et ses gambits pour s'en sortir, les boss (ou certaines zones) étaient parfois infernaux, alors qu'ici c'est un vrai parcours de santé. J'ai même dû me limiter dans mon leveling ou mes achats d'objets pour ne pas one shot tous les boss... Quel dommage !

Autre point négatif, certaines magies et aptitudes qui ne s’achètent plus mais se récoltent dans des coffres parfois aléatoires et disséminés dans le monde ou les donjons. Dans le jeu de base leur accession était progressive et offrait une courbe de puissance constante. On peut ainsi rater des magies importantes ou en trouver des complètement pétées avant l'heure qui facilitent encore plus le jeu. Procédé frustrant.

Le jeu garde bien entendu ses autres qualités mais ces défauts sont majeurs et représentent à mes yeux un beau gâchis pour un remaster.

Annotation :

Autant être honnête, je n'ai pas vraiment adoré ce jeu. L'ambiance y est globalement très austère et pas mal de choses peuvent lui être reprochées (quêtes secondaires très sommaires, script alambiqué).

Néanmoins il offre une expérience RPG unique avec ses routes fragmentées, son ton mature teinté de comédie ça et là, ainsi que son concept surprenant. La "true ending" est par ailleurs une vraie belle surprise émouvante qui vaut le coup d'aller jusqu'au bout.

Bref je salue l'originalité de l'oeuvre et du concept sans pour autant pouvoir me dire fan. J'ai passé des moments chiants entre agacement et ennui, mais aussi de très bons entre rires et émotion.

Annotation :

Un remake honorable quand on se souvient des problèmes de fluidité graphique de la version PS2. Ici comme prévu c'est le gros point fort : graphismes somptueux et 60 fps (avec l'option "performances" vivement conseillée). Même si la maniabilité n'a pas vraiment été retravaillée, c'est enfin fluide et directement plaisant à jouer.

Malheureusement on ne peut rien y faire, quand on connait déjà le jeu les facteurs surprise et stratégie disparaissent un peu vu qu'on se souvient des méthodes à adopter contre les colosses... Malgré ses défauts, rien ne remplacera le 1er voyage.

Annotation :

Troisième et dernier épisode de la trilogie, au développement apparemment douloureux et au budget limité.

Changement de style par rapport aux 2 précédents : l'aspect "Visual Novel" et ses habituels textes à faire avancer laisse place à des scènes cinématiques. Ça surprend au début mais on s'y habitue, et permet ça et là quelques bons moments, ainsi qu'une belle séquence qui aurait eu moins d'impact autrement.

La timeline devient fragmentée sur 3 équipes ainsi que dans le temps, en raccord avec l'histoire, mais ça peut rebuter au début.

Le plus gros point négatif pour ma part repose sur les Escape Rooms qui retrouvent les défauts du 1er jeu ("999") : Dans l'ensemble trop faciles, avec en plus le retour des indices automatiques quand on clique plusieurs fois sur les objets (ce qui est nécessaire si on ne veut pas rater les lignes de dialogues entre personnages qui sont souvent drôles). De plus on perd aussi la "2ème solution" des énigmes de "Virtue's Last Reward" qui offrait souvent un challenge sympa et facultatif.
Bref dommage d'avoir régressé par rapport au concept du second volet qui était au final beaucoup plus intéressant.

Sinon le scénario, s'il est moins puissant (une fois de plus) que celui de VLR reste de la même veine même s'il part parfois dans tous les sens, et cette conclusion -qui ne convaincra vraiment pas tout le monde- a le mérite de plus ou moins boucler la boucle en apportant des réponses à certaines questions laissées en plan, et ce même si la toute fin sent franchement le bâclé. (Problème de deadline lors du développement)

Décevant par rapport à l'épisode précédent, accouché dans l'urgence et pas vraiment abouti, mais pas sans intérêt.

Annotation :

Episode 2.5 (Shooter/Puzzles)

Pas un "Danganronpa" au sens propre vu qu'on s'éloigne du style Visual Novel, mais grosso modo on reste sur le même ton.

Pas un grand jeu mais quand même sympa à faire pour les amateurs de la série, avec beaucoup de références et de clins d’œils aux précédents (et futur) épisodes.

Dommage que l'aspect stratégique (choix des munitions) ou les parties "puzzle" soient si faciles car il y avait un certain potentiel casse-tête !

Annotation :

6.5

Déçu par cet épisode alors que les critiques s'accordaient dans l'ensemble à dire qu'il était excellent.

J'ai été déçu car après DQVIII je m'attendais à mieux. J'avais apprécié le dernier épisode principalement pour ses grandes maps ouvertes et son côté exploration (sensation de "voyage" et d'inattendu), sa difficulté et sa multitude de quêtes annexes. En gros, du voyage, de la découverte et du challenge. A côté de ça, les personnages étaient bof, le scénario quasi inexistant et plus prétexte que fin en soi.

Ici, c'est l'inverse (ou presque) : Les graphismes sont sublimes, et si le scénario reste très léger, les personnages sont bien plus attachants. Malheureusement j'ai trouvé que tout le reste avait régressé.
Le côté exploration est passé à la trappe, le jeu étant fragmenté en petite maps étriquées aux bordures frustrantes, alors qu'on pouvait galoper 10 minutes dans DQVIII sans rencontrer d'obstacle.
La difficulté de base est inexistante, tout a été fait pour que le joueur parcoure les trois quarts du jeu quasiment sans toucher à la manette. Ca a l'air d'être la mode dans la plupart des jeux contemporains et je déteste ça. On est désormais soigné (HP/SP) après les level-up, on tue tous les ennemis sans qu'ils n'aient le temps de jouer, et ce sans aucun grind ou équipement de qualité. Les sauvegardes pullulent partout. Sans oublier un mode "auto" pour les combats... Square Enix a-t-il voulu changer la formule pour (dans leur esprit) plaire aux occidentaux ? Bizarre en tout cas qu'ils aient tenu à garder tant de "traditions" des jeux précédents pour enlever tout ce qui faisait le challenge (et intérêt) de la franchise.
Les quêtes annexes souffrent également de cet état d'esprit, et si l'idée d'avoir gardé une partie "post game" pour regrouper toutes les plus difficiles peut être louable, elles sont au final bien moins variées que celles de DQVIII qui laissaient place à l'exploration et à la recherche. Ici tout est indiqué et balisé en continu ("allez à ce point B chercher cet item sur ce monstre et ramenez-le moi"). Bref on connait la chanson depuis l'avènement des mondes ouverts, et personnellement ça ne me convient pas, je préfère explorer (voire galérer) par moi-même et être surpris plutôt que remplir une check-list qui ôte tout sens au mot "quête".

J'ai plus de place mais vous avez compris mon point de vue. J'ai trouvé que c'était un jeu joli et assez charmant mais malheureusement bien moins intéressant en terme de gameplay que son aîné.

Annotation :

Un jeu rafraîchissant, très arcade dans l'âme.

Passé le plaisir intense initial de planer sur les villes ou de valdinguer dans tous les sens et la première moitié de jeu aux missions divertissantes, l'ensemble devient un peu redondant. Néanmoins la simplicité et la fraîcheur des personnages (perso principal adorable) et du concept en font une expérience très sympathique, sans être vraiment inoubliable.

Annotation :

Un "Free to play" bouffe-temps qui se démarque par son ton et son style très mordants et décalés qui valent vraiment le coup d’œil.

Un plaisir à jouer, même si au fil du temps la progression devient très très chronophage.