Les films les plus obscurs selon Darkgunner

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Il est possible de trouver dans cette histoire hermétique tous les ingrédients du cinéma de Tarkovski: quête spirituelle, réflexions métaphysiques, nature comme cadre organique du récit, ambiance visuelle et sonore immersive...

Nous suivons les pérégrinations de 3 hommes en quête de réponses à leurs trop nombreuses questions, auxquelles la société humaine ne saurait répondre. Ensemble, ils vont chercher à se ressourcer dans une nature sauvage et mystérieuse, et mettre à l'épreuve leur foi. Ici, point d'action spectaculaire ou de péripéties : l'aventure proposée par Tarkovski repose avant tout sur la réflexion et l'imprégnation. Il nous offre alors d'expérimenter une forme très atypique de cinéma, où les sens sont tout autant sollicités que l'esprit.

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Le Miroir est de ces films qui ne s'expliquent pas, mais qui se ressentent avant tout. Un poème visuel et sonore, dont la beauté des images transcende l'abstraction de son intrigue.

Certainement l'oeuvre la plus cryptique de Tarkovski, mais aussi la plus intrigante. Bien que l'on se retrouve littéralement déboussolé, cela n'empêche pas de l'apprécier comme une expérience à part entière, qui nécessitera certainement d'autres visionnages ultérieurs pour dégager un fond intelligible.

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Intriguant jusque dans son titre, Mulholland Drive résonne dans nos esprits comme une énigme d'apparence insoluble, mais en réalité extrêmement maîtrisée une fois toutes les clés de compréhension recueillies. Lynch revisite le rêve Hollywoodien par le prisme d'un voyage introspectif, celui d'une femme qui se laisse aller à ses désirs et à ses ambitions, sans pouvoir faire abstraction du mal indicible qui la consume jusqu'au rideau final.

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Bien avant Mulholand Drive, il y avait Persona. Cette relation symbiotique et sibylline entre les deux jeunes femmes amène à la confusion identitaire la plus totale, pour le spectateur comme pour les protagonistes du récit elles-mêmes.

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Une oeuvre teintée de mysticisme et d'onirisme, où la beauté sonore et visuelle vient sublimer cette histoire nébuleuse.

La meilleure expérience sensorielle proposée par Refn jusque-là.

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Quelque chose d'unique se dégage de ce long-métrage, de l'ordre du mystique teinté de nostalgie, où règne une osmose entre la forme et le fond. Only Lovers left Alive propose une virée nocturne sous forme de balade contemplative, qui risque de perdre les spectateurs les plus somnolents mais nous laisse rêveur.

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Moins fou, plus torturé, Santa Sangre laisse s’évader du cirque les monstres de Jodorowsky, condamnés à errer tels des bêtes de foire. Ces êtres demeurent esclaves d'un amour sauvage et passionné, où la difformité est désormais la norme. Comme d’habitude chez Jodorowsky, le sous-texte est très riche : sexualité, complexe d’oedipe revisité, désir amoureux, deuil, spiritualité, acte de foi… Le tout teinté d’une poésie macabre, nous obtenons une œuvre traumatisante et remarquable par sa maîtrise formelle.

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A la fois préquel et synthèse de Twin Peaks, le film ne peut être pleinement apprécié qu'une fois les deux premières saisons visionnées.

Nous retournons donc là où tout a commencé, alors que Laura se trouve déjà plongée dans une spirale infernale de souffrances et de tourments. Fire Walk with Me semble être l'oeuvre la plus sombre et désespérée de Lynch, et dépareille nettement avec la tonalité d'ordinaire joyeuse de la série. Sans concession à la fois pour son personnage et le spectateur, l'angoisse ne trouve son terme qu'une fois le calvaire terminé, dans l'autre monde.
A défaut de lever le voile sur tous les mystères de la série, le film annonce déjà le tournant sombre que prendront les films ultérieurs du réalisateur, puis la série dans sa saison 3.

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Lynchien avant l'heure, le film fait planer un mystère constant autour de ses personnages lunatiques, par un subtil jeu de mise en abîme et de temporalités décalées, où l'onirisme achève la dissolution de l'intrigue pour en faire ressortir un cauchemar halluciné.