Les jeux vidéo qui ont changé votre vie selon BlackLabel

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Tout le monde ne jure que par Final Fantasy 7. Je viens de jouer au 8 et déjà le J-RPG me montre ses clichés, ses redondances. Alors je découvre Final Fantasy Tactics, sa DA solide, son gameplay qui laisse place à la créativité mais offre surtout de fabuleux casses-tête. Il n'y a pas une solution à trouver lors d'un combat ardu, il n'y a que celles qu'on invente en fouillant dans les menus de compétences, en cherchant comment gagner des avantages parmi les classes. J'ai essayé d'autres tactical (pas tous), et celui-là reste de loin mon préféré. Il change ma vie régulièrement. Chaque fois que j'y rejoue, j'ai un peu plus d'estime pour le jeu vidéo.

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Bien que je ne garde que de vagues souvenirs de la version Atari 2600, en dehors du fait que le jeu était inclus dans la console et qu'en démarrant/éteignant à plusieurs reprises, on favorisait un bug nous fournissant un double tir, Space Invaders fut mon premier jeu vidéo à la maison. Il a forcément eu une influence sur la suite.

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Un de mes premiers jeux, chaque niveau offre une épreuve différente. Je me souviens qu'on doit sauter au-dessus de rochers qui déboulent, sauter de liane en liane, nager parmi des crocodiles. À la fin il faut sauter au-dessus de deux zoulous pour délivrer la fille puis... ça recommence depuis le début.

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Lumines 2 est une sorte de Tetris qui transforme un jeu somme toute basique en expérience hypnotique. Chaque nouveau niveau, les pièces changent de couleurs, l'arrière-fond également, ainsi que la musique, tandis que parfois se lance un clip-vidéo. Les ambiances changent, le rythme s’accélère en créant un gros stress pour s'apaiser à nouveau quelques niveaux plus loin. Comme quoi on peut transcender un puzzle-game juste en faisant preuve de style et d'élégance.

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Bon lui il a changé ma vie de la mauvaise manière. C'est une période où les jeux me déçoivent de plus en plus, je deviens donc plus critique envers eux et j'essaye de comprendre pourquoi ça marche pas. À vouloir se reposer sur un scénario incohérent et invraisemblable, à nous fournir des missions de vie quotidienne sans intérêt ludique, ou encore en offrant des missions mal fagotées à cause du système de santé permissif, RDR est le jeu qui m'a fait perdre mes illusions sur la gen PS360.

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Je ne jouais qu'à la partie multijoueurs, pas carrière. Je débloquais les courses, j'essayais de battre des records sur les circuits, etc. Pas fan du tout des simulations, Gran Turismo m'a tout de même conquis à sa manière. Je me suis discipliné pour ralentir avant de tourner au lieu de tenter le virage style arcade, une exception dans ma vie de joueur.

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Probablement le jeu que je trouve le plus intelligent. Au lieu d'apprendre les règles du jeu comme on le fait tout le temps, Blood Money repose sur la logique et le bon sens. Certes c'est parfois simpliste mais ça fonctionne, c'est intuitif, et on se met à raisonner comme un tueur à gages pour résoudre des sortes de gros puzzles environnementaux. Ça a beaucoup changé ma vision du jeu vidéo.

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En proposant des combats à armes blanches où on peut tuer (ou mourir !) en un coup, Bushido Blade a également jeté en moi un certain dédain envers les Soul Calibur et autres conneries à combos interminables. Bushido Blade ça se maîtrise très vite, pas besoin de passer 3 mois dans le mode training.

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Lui c'est les Tekken et autres qu'il m'a fait dédaigner. Tobal 2 c'est un jeu assez souple et intuitif où on a un excellent contrôle du personnage et des coups que l'on veut porter, et où on veut les porter. En plus, avec l'absence de listes de combos (je crois), on découvrait régulièrement de nouveaux coups par soi-même. Encore un jeu qui était vite accessible, c'est la façon de jouer qui faisait ensuite la différence. Puis incarner un poulet qui boxe c'est... Oui bon le jeu n'était pas parfait !

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Avant lui je n'ai jamais adhéré aux choix de dialogues dans les jeux vidéo. Je trouvais que ça annulait le personnage, en plus la plupart du temps c'est une poupée créée par nos soins dans un menu de création avec choix du sexe, de l'âge, etc., et avec les multiples possibles que cela engendre on avance dans une histoire générique au possible pour être sûr que les dialogues vont pas trop jurer. Mass Effect etc.

The Witcher 2 a d'abord l'intelligence de ne pas proposer de choix de classe. On est un sorceleur et puis c'est tout, le seul impact sera sur sa spécialisation. Mais surtout chaque cas est unique. Au lieu d'un système crétin de Bien ou de Mal qui fait monter une jauge à chaque choix, ici ce sont les issues scénaristiques qu'on modifie (et pas juste une réplique comme chez Bioware !).

Bordel y'a même tout un chapitre du jeu qui est double pour permettre un gros embranchement.

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Ce ne fut pas mon premier jeu vidéo "au bistrot du coin qui a avalé une tonne de pièces de 10 francs", mais lui je m'en souviens. J'avais joué à des Shoot'em Up, Cadillac et Dinosaures, à un jeu où on choisissait une planète parmi d'autres, un jeu de combat violent avec des types torse nu en collants (super dur ! je crevais tout le temps très vite !). Fatal Fury synthétise un peu toute cette période. Puis on pouvait battre Hulk Hogan au bras-de-fer !!! (ou perdre aussi...).

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Je ne suis pas plus compétitif que cela sur les jeux multijoueurs, mais celui-là, on pouvait tellement humilier l'adversaire que ça créait des rancunes tenaces. Se faire exploser par un gars qui utilisait Dan, ça poussait à s'entraîner quelques heures pour améliorer sa vitesse et ses tactiques. Le plus important ; ne pas laisser l'autre nous imposer son rythme. Moi je suis lent et je fais des grôôôs pavés, et alors ? Quand tu le reçois dans la gueule, c'est la panique, hein ?

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C'est un jeu très humiliant car au départ je n'arrivais même pas à faire un tour de circuit. J'essayais ça sur une borne PS3 au magasin et je tombais dans un gouffre ou autre. Bordel les claques qu'on se prend dans la tronche les premières fois, sur certains niveaux voire même tous car ils ont chacun un piège qu'on anticipe pas au premier tour, et qu'on oublie au second car en fait des pièges il y en a partout. Une fois qu'on connaît le circuit par contre... bon, faut réussir à pas se faire exploser par les adversaires agressifs. Je pense que je n'ai jamais aimé autant un jeu de bagnoles, pas mon genre de prédilection au départ. Mais celui-là !

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Celui-là ça me dérange un peu de le mettre dans la liste car c'est un peu pour les mêmes raisons que tout le monde, rien à dire de nouveau dessus. Tellement de détails novateurs !

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J'avais pas vraiment aimé Ground Zeroes. Celui-là me semblait assez correct au début, puis peu à peu il m'a subjugué. Rien que de devoir capturer des interprètes pour pouvoir interroger des ennemis, j'ai trouvé ça fort que Kojima choisisse pas une solution de facilité genre Snake parle 72 langues ou autres conneries. Certains passages vus et revus, que j'ai profondément détestés dans tous les autres titres, lui il les a réussis, au moins sur moi, parce qu'il ne force pas les choses.