Les meilleures séries de 2014 selon chtimixeur

Annotation :

La série adaptée du film des frères Coen.
Des personnages hauts en couleur qui font forcément penser à Twin Peaks, et une ambiance visuelle très fidèle au film.
Mon coup de coeur de l'année.

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La vie d'une femme flic de 47 ans dans un bled paumé d'Angleterre.
Après avoir été violée et accouché d'un bébé non voulu, sa fille s'est suicidée. 8 ans après les faits, le violeur sort de prison, et il se retrouve mêlé à une sombre histoire de kidnapping.
Un drame en 6 épisodes qui vaut le détour. Sarah Lancashire est épatante dans le rôle de cette jeune grand-mère qui élève un enfant qui lui rappelle tous les jours la tragédie qu'a vécu sa fille. James Norton n'est pas en reste, et il est assez terrifiant dans le rôle de ce violeur/kidnappeur sans foi ni loi.
On notera enfin la présence de Steve Pemberton (Inside n°9).

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Une belle alchimie à l'écran entre Dominic West et Ruth Wilson.

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Saison 1 : 8/10
Une anthologie de 6 histoires qui ont pour seul point commun de se dérouler à huis clos au n°9 d'une rue.
Au programme, humour macabre et twists finaux imprévisibles.
Réjouissant, et 100% original à chaque épisode (l'hommage au cinéma muet dans le 1x02 est une vraie petite merveille).

Annotation :

Pas du tout emballé par le pilote.
Mais dès le 3ème épisode, l'intrigue devient beaucoup plus palpitante, et les 2 acteurs principaux semblent plus à l'aise dans leurs rôles respectifs.
La série atteint des sommets lors des épisodes 4 et 5.
La fin est relativement décevante (trop de dialogues pompeux, pas assez d'explications).

Annotation :

Une comédie potache un peu fofolle, avec 2 personnages désinhibés et imbus de leur petite personne. Le frangin en fait des tonnes, et l'actrice de Fresh Meat incarne un personnage bien éloigné de l'étudiante timide qu'on connaissait jusque-là. La complicité entre les 2 acteurs est évidente. La série s'améliore au fur et à mesure de l'avancement de la première saison. Vivement la suite !

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Ma série popcorn de l'année. Ça ne vole pas très haut, et les flashbacks et autres scènes de famille sont souvent ratées (cf. le gamin qui surjoue en permanence). Mais bon, semaine après semaine, je ne me suis jamais laissé de voir des vampires tirer la langue plutôt que de d'utiliser leurs canines :)

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Belle surprise. Malgré leur cynisme et leur prétendu détachement, les personnages sont très attachants, et on a envie de les voir réussir leur vie de couple.

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Un inspecteur de police est injustement accusé du meurtre de sa femme et de son fils. Suite à un accident de la route, il s'échappe du fourgon qui l'emmenait en prison. S'ensuit une longue chasse à l'homme, au cours de laquelle le flic déchu mène l'enquête tout en cherchant à prouver son innocence.
Une mini-série nerveuse durant ses 2 premiers épisodes, mais ensuite, cela se gâte légèrement. L'histoire semble trop tordue pour une série de seulement 3 heures, et au final, on ne croit pas trop aux explications avancées par les scénaristes. Si ces derniers s'étaient contentés d'une intrigue plus simple uniquement basée sur la chasse l'homme initiale, j'aurais facilement mis 1 point de plus à cette mini-série. John Simm (Jeux de pouvoir) reste cependant assez convaincant dans l'ensemble.

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Mini-série britannique en 3 épisodes sur Malcolm Webster, un célèbre tueur en série écossais qui a sévi à partir du milieu des années 90. Le rôle principal est interprété par un des acteurs d'Inside n°9.

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Mini-série en 2 épisodes (par le créateur d'A Mother's Son) dans laquelle une femme croit reconnaître l'homme qui a sauvagement tué sa mère 23 ans plus tôt. Tout le monde la prend pour une folle, à commencer par son entourage...
Au final, il s'agit d'une série plutôt correcte, mais il lui manque clairement quelques épisodes. Le dénouement de l'intrigue est expédié à vitesse grande V dans les 5 dernières minutes du 2ème épisode, un peu comme si on avait dit à la dernière minute au scénariste qu'il n'avait pas droit à un 3ème épisode. Dans l'ensemble, cela reste plutôt pas mal joué, et on se demande tout du long si elle dit vrai ou non, mais la série a quelques défauts, à commencer par de nombreuses scènes familiales parfaitement inutiles.

Annotation :

Pas foncièrement mauvais, mais cette mini-série pêche par excès de morale, et le happy end sorti de nulle part n'arrange pas les choses. Il aurait fallu au moins un épisode de plus pour qu'on se sente investi dans cette énième histoire de mafia locale. Cela étant dit, David Morrissey reste égal à lui-même, et il y a une belle scène à la fin du 2ème épisode.

Annotation :

Un 5/10 généreux. Pourtant, je l'ai attendue pendant 3 longues années cette série, mais comment dire, Maggie Gyllenhaal est une catastrophe ambulante. J'ai rarement vu une actrice être aussi mauvaise épisode après épisode, et son jeu se résume la plupart du temps à pleurer puis à éclater de rire dans la foulée. Vous allez voir, c'est frappant une fois qu'on l'a remarqué, et le reste du temps, elle se contente de regarder dans le vide et de mettre 5 secondes à répondre aux questions pour donner de la consistance à son personnage. Lubna Azabal (Atika) et Andrew Buchan (Ephra Stein) sont tout aussi mauvais devant la caméra, et au final, seuls quelques seconds rôles (Stephen Rea, Yigal Naor et Janet McTeer) parviennent à relever le niveau. Quand Atika ou la famille Stein ne sont pas à l'écran, on retrouve presque immédiatement la patte d'Hugo Blick, mais malheureusement, cela ne dure jamais très longtemps. De plus, l'intrigue est loin d'être aussi tordue et passionnante que celle de The Shadow Line, même s'il faut avouer que cela se complexifie légèrement dans les 2 derniers épisodes. Au final, je dois vous avouer que me suis souvent ennuyé. Pire, la série est souvent pompeuse, aussi bien au niveau des dialogues que du visuel. Bref, Hugo Blick n'a pas réussi à atteindre l'excellence de The Shadow Line, et The Honourable Woman est de loin ma plus grosse déception de l'année.

Annotation :

Bon casting (Zoe Saldana et Jason Isaacs sont excellents), belle photographie, et nouveau lieu (Paris) particulièrement bien adapté à cette histoire démoniaque.
Malgré tout, la série fait pale figure à côté du film : le réalisateur dévoile les tenants et les aboutissants de l'intrigue beaucoup trop tôt, et l'ensemble manque de subtilité. Je me serais ainsi bien passé de toutes ces hallucinations et des multiples rencontres avec le diable aux yeux bleus. Idem pour les baisers de Carole Bouquet et la scène où elle prie avec sa croix retournée.
La fin est également complètement ratée, alors que cette même scène donnait tout son sel au film de Polanski.

Annotation :

Quelques bonnes idées de base, mais les épisodes sont beaucoup trop courts (25 mn) pour avoir le moindre impact émotionnel. Tout comme dans True Love (également réalisée par Dominic Savage), l'improvisation semble être de mise, et cela donne des dialogues calamiteux dans les 2 derniers épisodes.

Annotation :

Le pilote se laisse regarder, mais après quelques épisodes, on se rend compte que c'est mal écrit, mal joué, et que les personnages sont tous très caricaturaux. La série fait trop américaine, et voir parler ces personnages en anglais leur enlève toute crédibilité.

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Super mal joué, mou, et franchement ennuyeux après quelques épisodes.

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Impressions après le pilote.
Pour les connaisseurs, l'histoire mélange les intrigues de 2 romans : l'enquête policière est tirée de "Wonderland Avenue", et le procès vient quant à lui de "La Blonde en Béton" (ma critique est à lire ici : http://www.senscritique.com/livre/La_Blonde_en_beton/critique/17629898).
SI l'ambiance de la série est fidèle aux romans (le jazz, les coyotes, la solitude, le côté grincheux du personnage principal), je ne suis pas forcément convaincu par le casting. Titus Welliver ne démérite pas, mais physiquement, j'aurais davantage vu un acteur avec une carrure à la Ray Liotta. Plus problématique, J. Edgar est mal casté : dans un monde idéal, j'aurais choisi Don Cheadle pour ce rôle. La bonne surprise vient d'Annie Wersching, mais j'ai peur qu'elle me saoule autant que dans les saisons 7 et 8 de 24 heures chrono.
Bref, cela reste dans l'ensemble assez prometteur, et l'univers de Connelly est respecté. Vivement la suite.