Les meilleurs albums d'Iggy Pop selon Muffinman

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17/25

Peut-être l'album le plus intimiste d'Iggy. L'ambiance est feutrée, acoustique, limite dépressive, un peu jazzy, parfois relevée par l'apparition de quelques titres électriques qui ne sont pas les plus intéressants ("Corruption", "Español", "Facade") et entrecoupée de monologues introspectifs sur des nappes de synthés minimalistes (on n'est pas dans BLAH-BLAH-BLAH).
Les fanatiques d'Iggy-Pop-parrain-du-ponque ont unanimement vomi sur cette petite merveille (il est interdit d'évoluer !) qui pourtant montre mieux que beaucoup d'autres disques le vrai Iggy par lui-même. "I Felt the Luxury" ou "Avenue B" sont d'authentiques merveilles et, après "Louie Louie" sur AMERICAN CAESAR, "Shakin' All Over" remplit très bien son rôle de reprise rock&roll efficace.

écouter "Avenue B" :
https://www.youtube.com/watch?v=t6LJIOz1ngc

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02/25

Encore plus radical que le premier, FUN HOUSE, le meilleur album des Stooges ("Down on the Street", "Loose", "Dirt", "1970") conserve ce son si radical et pousse les choses encore plus loin dans l'extrême ; les deux derniers morceaux ("Fun House" et surtout "L.A. Blues" qui fait passer METAL MACHINE MUSIC pour une berceuse) sont d'ailleurs particulièrement casse-pieds, à la limite du supportable (quasiment inécoutables).

écouter "Down on the Street" :
https://www.youtube.com/watch?v=pgJ62mu4DqM

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06/25

Cette fois-ci, après THE IDIOT, c'est bien d'un album d'iggy Pop qu'il s'agit.
La suite "Sixteen"/"Some Weird Sin"/"The Passenger"/"Tonight" forme une colonne vertébrale solide à l'album. "Success" est plus banale, "Turn Blue" est ennuyante et "Lust for Life" fait partie de ces morceaux rabâchés dont on finit par se demander pourquoi ils ont tant de succès. "Neighborhood Threat" et "Fall in Love with me" forment une bonne conclusion à ce très bon album.

écouter "Tonight" :
https://www.youtube.com/watch?v=i--aKHwPPJI

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24/25
(c) 2015

Sorti un an après avoir été enregistré dans le plus grand secret, et en trois semaines, POST POP DEPRESSION est une excellente surprise.
Après une ouverture assez convenue ("Break into your Heart"), Iggy nous chante "Gardenia" qui pourrait dater de 1979. Ça continue avec l'excellente "American Valhalla" et sa grosse basse roulante dont les sonorités évoquent cette fois ce qu'il faisait en 1976 avec son pote anglais. "Sunday" est une autre réussite qui évoque les sonorités (tendance funk-rock) du début des années 1980. "German Days" est le morceau le plus barré du disque, évoquant à nouveau la période allemande d'Iggy. Arrive ensuite "Chocolate Drops", une mélodie classique et distordue avant "Paraguay", conclusion d'une efficacité redoutable.

écouter "Chocolate Drops" :
https://www.youtube.com/watch?v=I2Hh-YXcXMo

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03/25

Bon ! Il y a ce fameux problème de mix sur lequel tout monde dégoise (Bowie ou Iggy ?) Mais au-delà de ça - il faut certes s'habituer - Iggy & The Stooges offrent leur album le plus maîtrisé, mais pas forcément le meilleur, et des chansons parmi les mieux foutues de leur répertoire ("Search & Destroy", "Raw Power", "Your Pretty Face Is Going to Hell", "I Need Somebody").
Avec un vrai producteur à la place d'Iggy, ça aurait vraiment été énorme. Là, ça sonne quand-même trop comme un pirate (privilégier la version "Legacy").

écouter "Raw Power" :
https://www.youtube.com/watch?v=3mZ0sSStW6Y

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08/25

Livré à lui-même après la paire d'albums avec Bowie, Iggy sort NEW VALUES qui ressemble parfois à un mélange de ces deux expériences passées et qui contient quelques perles ("Five Foot One", "The Endless Sea") et un gros foutage de gueule anti-raciste mais maladroit ("African Man") que la plupart des gens comprennent d'ailleurs totalement de travers, et ce n'est pas surprenant : dans cette chanson ironique, il ne singe pas les Africains, mais ceux qui les caricaturent stupidement comme il le fait dans le morceau.

écouter "5 Foot 1" :
https://www.youtube.com/watch?v=aA2saK7ZIlc

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05/25
(c) 1976

"Nightclubbing" et "China Girl" sont les chansons les plus connues et les plus accessibles. "Dum Dum Boys" et "Mass Production" commencent par envoûter mais finissent par prendre la tête. "Funtime" et "Tiny Girls" sont plus banales et "Sister Midnight" et "Baby" fonctionnent bien.
Les expérimentations sonores confèrent une homogénéité et une densité au projet qui lui donnent toute sa saveur, mais THE IDIOT est plus un outil de David Bowie qu'un album d'Iggy Pop.

écouter "Nightclubbing" :
https://www.youtube.com/watch?v=G3OaMZojJRg

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11/25

Le meilleur album d'Iggy dans les années 1980. En même temps, la concurrence n'est pas rude (SOLDIER, PARTY, BLAH-BLAH-BLAH, INSTINCT). Mais ZOMBIE BIRDHOUSE est sans doute le disque le plus étrange de sa discographie, alternant simplicité un peu trop "cheap" et curieuses expérimentations sonores. Il faut dire qu'Iggy est à nouveau au fond du trou et que personne n'attend plus rien de lui. Il peut donc faire ce qu'il veut sans se plier aux exigences d'un label ou d'un producteur imposé à la recherche d'un succès. On a même l'impression que c'est lui qui fait tout tout seul sur le disque. Peut-être son album le plus sincère.

écouter "The Horse Song" :
https://www.youtube.com/watch?v=QRI25NwFZHc

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01/25

Il y a certes les trois poids lourds du disque ("1969", "I Wanna Be your Dog" et "No Fun") et ces sonorités si rêches qui tranchent radicalement avec tout ce qu'il se fait à l'époque hippie. Autrement, "Ann", "Not Right" et "Little Doll" (même mélodie que "1969") font le job. Sinon "We Will Fall" est ennuyante sur la longueur (10mn) et "Real Cool Time" n'est pas terrible.
Un album très surestimé à côté duquel tout le monde passa à l'époque.

écouter "I Wanna Be your Dog" :
https://www.youtube.com/watch?v=KVWnPOQxE6s

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21/25

Après une décennie de ratages discographiques (seul ou en groupe), Iggy se lance dans un projet plus personnel et original et, comme les fois précédentes (ZOMBIE BIRDHOUSE et AVENUE B), ça lui réussit. Inspiré de "La Possibilité d'une île" de Houellebecq, PRELIMINAIRES est marqué d'une forte influence française (duo avec Lucie Aimé sur "Je sais que tu sais", reprise inutile - et en double - des "Feuilles mortes" en français dans le texte, pochette de Marjane Satrapi), mais pas seulement (cf. l'excellent jazz New Orleans de "King of the Dogs" ou bossa nova de "How Insensitive" - reprise d'Antonio Carlos Jobim - et le blues de "He's Dead, She's Alive").
Pour la première fois depuis AVENUE B, il nous offre quelques bons motifs de satisfaction ("Spanish Coast", "Nice to Be Dead", "She's a Business").

écouter "Spanish Coast" :
https://www.youtube.com/watch?v=HQyyljEBzh4

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15/25

Le problème d'AMERICAN CAESAR est - comme pour bon nombre de ses contemporains - d'être trop long. En langage vinyle, c'est un double-album (mais pas en cédé) et il aurait gagné à être plus court, d'autant plus qu'il était facile de couper certaines choses ("Hate", "Highway Song", "Perforation Problems" et "Caesar" notamment, ou encore "Fuckin' Alone" chantée affreusement faux. "It's our Love" n'est pas non plus une ballade essentielle). En revanche, "Girls of N.Y." est un bon morceau de conclusion.

écouter "Jealousy" :
https://www.youtube.com/watch?v=ojYSCAKBA1w

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14/25

Après BBB (BLAH-BLAH-BLAH) c'est BbB (BRICK BY BRICK) et le retour au succès commercial. Mais la forme est meilleure. Il y en a pour tout le monde sur cette cuvée 1990 : le rock tendance hard pour le petit frère rebelle ("Home", "Butt Town", "Pussy Power", My Baby Wants to R'n'R" avec deux Guns'), la pop sucrée de "Candy" pour la grande sœur fan des B52's, la ballade à chanter en chœur pour la maman ("The Undefeated"), la chanson gentille pour les grands parents ("Starry Night"), le morceau pop-rock classique pour le papa-rangé-des-voitures ("Neon Forest"), la berceuse pour endormir la petite nièce ("Moonlight Lady") et le morceau acoustique pour le cousin qui apprend à jouer de la guitare ("Brick by Brick").
Mais il n'y a rien (et surtout pas "I Won't Crap out" ou "Something Wild" !) pour l'oncle, incurable fan des sevenites, ou pour la tantine un peu fofolle qui acheta le seul exemplaire vendu du premier Stooges.

écouter "Neon Forest" :
https://www.youtube.com/watch?v=-HSHuXusJvQ

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04/25

Album de demos refusé par tout le monde en 1975 mais finalement accepté par Bomp Records (et peaufiné) deux ans plus tard, suite aux sorties succes-sives de THE IDIOT et LUST FOR LIFE.
KILL CITY, qui persiste à sonner comme un album de demos malgré les tentatives d'embellissement (jusqu'en 2010), évoque parfois un genre de compil' d'inédits des Rolling Stones ("Consolation Prizes", "No Sense of Crime", "Lucky Monkeys"). Sympa-sans-plus.

écouter "Johanna" :
https://www.youtube.com/watch?v=7-9Of0YFOrs

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09/25

Rien de vraiment mauvais sur SOLDIER. Mais rien de vraiment bon non plus.
David Bowie et Simple Minds chantent dans les chœurs de l'insignifiant "Play it Safe". Rien de plus à ajouter sinon que le morceau d'intro ("Loco Mosquito") et "Dog Food" sont marrants et que "Mr. Dynamite" est le meilleur de l'album.

écouter "Loco Mosquito" :
https://www.youtube.com/watch?v=y0iVvYv-j8M

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25/25

En dehors de "Loves Missing", "Sonali" (qui évoque des sonorités de Radiohead) et la sympathique "James Bond", pas grand chose de vraiment enthousiasmant sur FREE. On s'ennuie à l'écoute de "Page" et des trois derniers morceaux parlés sur fond jazzy, dont les sonorités évoquent certes les interludes de AVENUE B. mais sans la magie. Et pour le reste ("Dirty Sanchez" et "Glow in the Dark"), ce n'est pas tellement plus palpitant.

écouter "Loves Missing" :
https://www.youtube.com/watch?v=N90ehzE_GLQ

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23/25

On pourrait se dire que ce qui était vrai en 2007 reste valable six ans plus tard et ce n'est pas complètement faux, mais cette fois-ci James Williamson est de retour et le projet lorgne aussi bien du côté de RAW POWER que du stonien KILL CITY. Ecouter "Gun" pour saisir le lien avec le premier et "Ready to Die" pour entendre celui avec le second. Autrement, "Dd's" est une sorte de morceau punk-soul (!) ce qui en fait un des titres les plus intéressants du lot. Pour le reste, ça s'écoute sans problème. Mais est-ce bien nécessaire ?

écouter "Dd's" :
https://www.youtube.com/watch?v=nOblscoUNgU

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19/25

Album à géométrie variable, alternant les groupes accompagnant Iggy : The Trolls (son groupe depuis BEAT 'EM UP), les Stooges sur quatre titres, et des invités comme Sum41 et Peaches dont on se serait bien passé, ou Green Day. Première chose, on note la différence entre ce que proposait The Trolls sur l'album précédent, empêtré dans des sonorités dépassées, et ce qu'ils font ici, beaucoup plus acceptable. Ensuite, SKULL RING est encore un album trop long, mais on y trouve des choses sympathiques, sinon essentielles ("Private Hell", "Skull Ring", qui pompe le "Peter Gunn Theme" et les couplets de "By the Way" des Red Hot pour faire le refrain. Ils reprennent aussi le riff de "Winners & Losers" pour la peu inspirée "Dead Rock Star").

écouter "Private Hell" :
https://www.youtube.com/watch?v=jo0pqLfzOEM

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16/25

Retour à un rock basique pour un album à durée normale, mais d'inspiration assez limitée ("Pussy Walk"... franchement !?) NAUGHTY LITTLE DOGGIE ressemble à une compil' de faces B de 45T. Rien n'est vraiment mauvais (en dehors des paroles débiles de "Pussy Walk"), mais rien ne ressort du lot. Sauf peut-être "Look Away", si on tient vraiment à conserver quelque chose.
Banalement terne.

écouter "Look Away" :
https://www.youtube.com/watch?v=WCqmST0odH8

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13/25

Toujours avec Steve "Pistols" Jones à ses côtés depuis BLAH-BLAH-BLAH, Iggy délaisse les synthés clinquants pour les guitares électriques qui sont censées mieux lui correspondre et pond un album de métal. Mais du métal années '80 ! C'est donc encore une fois très froid et impersonnel, mais aussi un brin bourrin. Quelques intros donnent cependant envie d'y croire ("High on you", "Tom Tom"), mais on se lasse avant la fin du morceau la plupart du temps.

écouter "Tom Tom" :
https://www.youtube.com/watch?v=i1L5bJxQY-Q

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10/25

PARTY aurait peut-être pu être un bon album s'il n'y avait pas eu tous ces cuivres partout et cette daube de "Happy Man" (son "Laughing Gnome" à lui). "Pumpin' for Jill" est une petite chanson pop sympa (et un pied de nez à "Heroes"). Autrement, on ne retiendra que "Bang Bang" et "Eggs on Plate" de cet album raté. Et éventuellement la reprise croonée à mort de "Sea of Love" si on a de l'humour.

écouter "Pumpin' for Jill" :
https://www.youtube.com/watch?v=KAWp4LJ11yw

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12/25

Le premier succès d'Iggy Pop ! Mais pour s'attirer les faveurs d'un plus large public, il faut mettre de côté les traits qui vous caractérisent. Et c'est ce que fait Iggy durant tout BLAH-BLAH-BLAH.
Une nouvelle fois, dix ans après THE IDIOT, Bowie le sauve de la disparition.

écouter "Winner & Losers " :
https://www.youtube.com/watch?v=Mr98Kw-vtHk

Pour plus de détails voir critique ci-dessous :

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07/25

Compilé vite-fait par Iggy pour clore son contrat avec RCA et toucher les sous, TV EYE LIVE est le seul album live officiel de Pop. Ce qui le rend indispensable aux yeux de l'inconditionnel, mais pas forcément pour les autres. Le son est à peine meilleur que celui qu'on peut trouver sur des pirates. Pour les complétistes de Bowie, celui-ci joue les claviers et les chœurs sur la moitié des titres ("TV Eye", "Funtime", "Dirt" et "I Wanna Be your Dog"). Ceux qui ont le meilleur son, soit dit en passant.
Mieux valent les versions studio.

écouter "Dirt (live)" :
https://www.youtube.com/watch?v=5ZyTxqVDGBw

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22/25
(c) 2011

A priori, ce machin enregistré sur une période d'un an et demi (et sorti encore un an après), est une hérésie. Mais on y trouve une ou deux choses à sauver tout de même : la reprise de Yoko Ono ("I'm Going Away Smiling") et il y a surtout "La Vie en rose" qui est une des chansons que je déteste le plus au monde et qu'Iggy réussit à me faire apprécier. Le truc improbable !
Les arrangements sont en général de bonne qualité, mais il aurait mieux valu qu'il chante les autres chansons françaises traduites en anglais. "Everybody's Talkin' " et "Michelle" sont honnêtes mais ne valent pas les originales. Et puis, tout ça ne dure même pas une demi-heure, alors...

écouter "Everybody's Talkin' " :
https://www.youtube.com/watch?v=OiuF7Pme6gg

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18/25

Comme pour s'excuser d'avoir osé parler de lui de façon posée et presque jolie sur AVENUE B, Iggy revient au métal, histoire de rassurer l'intransigeant fan du premier album des Stooges. Sauf que BEAT 'EM UP est un bourrinage lourdingue et impersonnel plus près d'INSTINCT ou de NAUGHTY LITTLE DOGGIE que de FUN HOUSE ou de RAW POWER. Et en plus, c'est long comme AMERICAN CAESAR. La partie du milieu est peut-être plus écoutable (de "Beat 'em up" à "Death Is Certain"), mais au bout du compte, ça sonne comme le tout-venant des productions de la première moitié des années 1990, lorsque le hard-rock et la fusion étaient à la mode. Bref, un brin en retard sur ce coup-là Papa Pop.
En fait, la chanson la plus valable de BEAT 'EM UP est celle qui est cachée à la fin ("Sterility") et qui recycle "1969".

écouter "Sterility" :
https://www.youtube.com/watch?v=X4nqFC1DNqs

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20/25

C'était la chose à ne pas faire : reformer les Stooges. Quelle idée ! Déjà, la moitié des quatre titres présents sur SKULL RING n'était vraiment pas terrible ("Loser" et "Dead Rock Star"), mais là... c'est l'ennui permanent. La panne d'inspiration. C'est plus que banal, c'est sans intérêt.
A la jonction des années 1960-70, les Stooges étaient un groupe de branleurs sachant à peine jouer qui ont, sans s'en rendre compte, défriché le terrain pour d'autres (ce qui fait - avec le recul - leur intérêt) et qui ont disparu dans les limbes. Comme Iggy a réussi à se faire connaître - finalement - leurs trois albums originels sont regardés avec le respect dû au mythe.
Mais, quarante ans après, ils n'ont plus rien à défricher et jouent du garage-rock insipide.

pas d'extrait de ce machin (pas fou), mais un truc marrant à la place :
https://www.youtube.com/watch?v=9sjMAlTVCCw