Les meilleurs albums de 2014 selon Lloyd Jnk

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Temples « Sun structures » - heavenly - fevrier 2014
Depuis le succès du 1er single « shelter song » en Novembre 2012, les choses se sont accélérées pour le groupe anglais Temples, originaire du Midlands. Signé sur le prestigieux label Heavenly, temples joua dans un premier temps les 1er partie de luxe pour primal Scream ou Kasabian, avant d’être rapidement la tête d’affiche en Angleterre, buzzé par la presse spécialisé et les réseaux sociaux.
L’album est enfin là et on pourrait penser avec une écoute rapide qu’il s’agit d’un album ou les titres se ressemblent plus ou moins. Les plus rusés y trouveront un album malin, mélodique, original avec une production énorme, un album psychédélique qui fête le passé sans la nostalgie, qui la rend moderne.
Avec cette manière de dépoussiérer le passé pour la rendre attirante et moderne (On pense bien sûr à Tame impala et l’influence de la période pop psychédélique des années 60s et 70s) Temples réussit un album accrocheur qui pourrait les propulser premier de la classe pop.

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Metronomy – « Love letters » - Because music – mars 2014
Qui aurait cru un jour qu’un nouvel album de Metronomy aurait autant suscité d’envie et d’enthousiasme, pas moi en tout cas si je me rappelle de la sortie de « night out » en 2008, une éternité maintenant.
Bon tout ça, c’était avant le carton de l’album « English riviera » (2011) qui modifia complètement le statut de leader Joseph Mount qui dès lors s’est transformé en bête de scène avec un groupe en parfaite symbiose…enchainant les plus grandes scènes du monde pour chanter à l’unisson avec leurs fans, les déjà culte (cute ?) « The bay » ou « Corinne »
Dur donc de se remettre au travail lorsqu’on a fait une copie parfaite.
Et ce qui est vraiment incroyable avec ce groupe, cette façon vraiment intelligente de ne pas nous laisser facilement les clefs de l’album, de ne pas toujours comprendre ou Joseph Mount veut nous entrainer, mais qui au final, permet d’apprécier encore plus leurs travail.
Un album sombre, un groupe qui se le joue au bord du spleen, empreint d’une certaine mélancolie presque inévitable (il y a en toujours eu dans Metronomy) comme si la fin de l’été approchait, que les vacances s’achevaient.
En tout cas, Metronomy continue leur incroyable parcours de l’histoire la Pop-music Anglaise, et ça, c’est déjà beaucoup.

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Teleman – breakfast – moshi moshi – juin 2014
Tout de suite, ce qui attire chez Teleman, c’est ce sens de la mélodie, facile et légère, cette orchestration enjouée et entrainante, écoutez donc « Cristina » et « Steam Train Girl ». Et Si vous vous dites que vous reconnaissez cette voix, c’est peut être que vous avez aimé Pete & the pirates dont trois membres font partie. En effet le chanteur Thomas Sanders a la voix atypique (qui peut rappeler parfois Stuart Lee Murdoch) en a eu assez des guitares brutes et sales de son ancien groupe et voulut faire évoluer son groupe en ajoutant moult synthé et mélodie imparable.
Bien lui a pris car TELEMAN sort donc son 1er album produit par Bernard Butler (Suede) sur l’excellent label Moshi Moshi et attendez-vous à attendre parlé de cet album, il synthétise l’album de pop parfaite en 2014.

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Jungle – Jungle – xl/beggars/wagram - 15 juillet 2014

Leur 1ere photo « officielle » représentait 2 jeunes noirs en survêtement à la marque aux trois bandes. Ça nous paraissait normal, tellement leur musique sentait le funk moite et la soul du ghetto Américain (ils auraient pu être voisin de quartier des Tv On The Radio). Finalement, gros fake a l’arrivé, c’est 2 jeune blancs becs (Josh & Tom) de Londres qui se cachent derrière Jungle. Ils lâchent avec cet album imposant et drôlement mature -pour des jeunots de 25 ans - le 1er vrai chef d’œuvre de l’année. Attention, l’été sera Jungle !

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Apres l’impeccable « curiosité » (2013), les Toujours aussi déjantés Wampire reviennent avec un 2eme LP explosif sur le label Polyvinyl.

Car après la sortie de leur premier album, le duo est passé de 1ère partie de concert autour de leur ville natale de Portland à des salles dans le monde entier avec des groupes tels que Unknown Mortal Orchestra, Foxygen et Smith Westerns.

Epuisés, Ils en ressortent pourtant gonflé à bloc et décident d’embaucher Jacob Portrait de Unknown Mortal Orchestra comme producteur et leur batteur de tournée, Thomas Hoganson, comme 3eme Wampire pour élargir leurs influences vers de nouvelles expériences car Mr Hoganson, en plus de la batterie, joue également piano et saxophone, ce qui est un sacré avantage pour expérimenter en studio.

Au final, bien leur a pris, tellement le son de Wampire s’est étoffé en sa présence. Plus varié et plus riche en sonorité, le groupe prouve une nouvelle fois leur talent de compositeur, des chansons comme « Fly On The Wall » pourrait vite virer au cauchemar (tellement le saxophone est devenu un instrument grotesque dans la pop) mais bizarrement tout fonctionne, la chanson est une véritable bombe, un énorme tube.

Et même si on ne peut s’empêcher de penser qu’ils ont perdu en même temps leur coté bordélique DIY du 1er LP, « Bazaar » est une nouvelle page de leur fascinante discographie.

Bienvenue dans le monde de Wampire, car si ce n’est Pas encore la consécration, elle viendra forcement par le live, qu’on imagine fiévreux et enflammé !

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Dur dur pour Chapelier fou de sortir son disque le même jour que celui d’Aphex twin , tous les deux dans la catégorie des musiques « dites » électroniques mais qui pourtant tout sépare.

Car finalement le disque de Chapelier fou, projet d’un seul homme, Louis Warynski pour son état civil, homme-orchestre à lui tout seul est plus proche de l’electronica chère à Rone ou bonobo, une musique à la fois simple dans sa base mais complexe par son fourmillement de détails.

Il n’en est pas à son 1er coup d’essai car c’est déjà son troisième album (et autant de Ep) et aussi le plus mature. Lui qu’on qualifiait de bricoleur sonore obtient avec ce nouvel album le trophée de compositeur confirmé, tant ses compositions sont devenues exigeantes et originales. Les violons s’invitent sur « Grand Arctica » et rappellent le bonobo de « black sands » tandis que sur « Tea tea tea » on est impressionné par l’originalité et son minimalisme tordu. La deuxième partie du disque reprend le savoir-faire du chapelier fou à savoir de petites comptines mélange d’accordéon, de violon et piano sur fond d’électronica. Le musicien n’hésite pas à explorer diverses sonorités.
Fascinant, émouvant et arrangé jusque dans ses moindres recoins, l’album se termine sur « Carlotta valdes », planant et céleste. Beau, très beau disque.

En tout cas, Chapelier fou réussi haut la main son retour et on salive d’avance à le voir sur scène accompagné par trois autres musiciens pour écouter son formidable travail.
Lloydjnk.
8 /10

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Apres deux albums remarqués et autant de projets parallèles, elle nous revient avec « Pandemonium solace & stars », signant pour son retour sur la structure angevins Yokanta.

Ceux qui la connaisse ne seront pas surpris par les nouvelles chansons, elle se concentre en effet sur ce qu’elle sait faire de mieux, un rock tendu et nerveux (The living dead, Wash) à des morceaux a la délicatesse troublante et délicate (Opposite, Fellow).

Entre colère, tension parfaitement maitrisé et songwriting classe d’un très haut-niveau, elle prouve une nouvelle fois son talent de chanteuse et s’affirme comme notre rockeuse française préférée !

8/10
Lloydjnk.

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Le très allume Californien Ty Segall continue son rythme infernal d'un album ou deux (son projet Fuzz) par an at après le chef-d'oeuvre "Sleeper" (2012) ou on l'avait vu débrancher les guitares, le revoilà toute guitare dehors avec son meilleur album a ce jour! toujours aussi orienté garage rock (glam?), mais ave un sens affiné de la mélodie, on tient là un nouveau chef d'œuvre de Ty !

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Avi Zahner-Isenberg n’en est pas à son 1er coup d’essai puisqu’en 2010 sortait l’album éponyme de son groupe « Avi Buffalo » et devient un beau petit succès indie. Il revient donc 4 ans plus tard avec l’enchanteur « At best Cuckold », une sorte de voyage idéal dans les plaines Californiennes, un road-trip ensoleillé tant les chansons d’Avi Buffalo respirent le soleil de la côte ouest des États-Unis.
Album enivrant, entre folk et indie-pop, difficile de résister à l’explosion sonore provoquée par le refrain de « Memories of you » ou sur l’intime « Overwhelmed with Pride », proche d’un Sufjan Stevens période « Illinois ».
Le groupe nous enchante une nouvelle fois et réussit là de nouveau un coup de maitre.

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L’album de The Acid est expérimental, minimal et underground. Bon, comme ça, ça ne donne pas envie, mais laissez-vous aller et plonger une heure dans cet album inclassable, ça peut vous faire un bien fou. Totalement atypique de nos jours, cet album installe une musique électronique minimaliste et sombre (beats en apesanteurs, basses froides) avec une certaine poésie proche de la nu-folk, grâce a la voix de Ry x (son Ep « berlin » nous avait fait saliver il y a un an). Mélange des genres donc, proche d’un James Blake (on peut dire merci au passage a James Blake, sa musique et sa production aura permis de renouveler le genre downtempo avec finesse), l’album a pourtant même un tube, « Basic instinct », qui lâcher au milieu de l’album devrait faire danser tous les clubbers en after.
8/10

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The Notwist – Close to the Glass – Sub Pop – 21 fevrier 2014
En 2002, The Notwist sort « The Neon gold », bouleversant album entre électronica et pop poétique, proche de Radiohead période « Kid A », et leur vaut une entrée direct vers la consécration. Mais comme les Allemands ne font pas comme tout le monde, aux lieux de tranquillement refaire le coup de leur chef d’œuvre, ils nous reviennent avec un album caméléon, mélange de toutes les influences et références de leurs univers. Du coup, on passe par l’electronica un brin acerbe de l’ouverture « Signals » au tube pop « Klong » ou par le Kraut de « Into another tune ». Pas grave pour eux s’il n’y pas de cohérence, les morceaux parlent pour eux.
Finalement, l’album se révèle audacieux et la production parfaite, savant mélange d’électronique et de guitare électrique, alternant le chaud et le froid, pour un résultat brillant.
Jnoel.

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[ ST–VINCENT « St. Vincent » • Loma Vista • fevrier 2014 ]
Toujours cet univers particulier et si difficile à décrire, une espèce de funk blanc sale ou de rock tordu, Ann Clark n’y va jamais de main morte, Pourtant St Vincent maitrise sa discographie avec panache et continue tranquillement son chemin, loin des autres...ce qui la rend indispensable !

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Une voix écorchée vif et désabusée, passant son enfance dans le Mississipi a chanter devant son miroir, avant de s’installée à Chicago, ou la petite serveuse croisera la route de Will Oldham qui la prendra sous son aile.
On rentrera donc dans l’univers de angel olsen, cette belle américaine, cousine proche de cat power ou sharen van otten , par une « unfucktheworld » troublante ballade folk porté par la voix bouleversante de la chanteuse. Ensuite , l’album alterne le chaud et le froid tout au long de l’album, entre ballade folk donc et pop-rock lo-fi
Sa voix nous possède et nous envoute, l’album, lui, est beau et sublime.

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Nous avions déjà craqué sur François et ses atlas mountains en 2011 lorsque que le sublime « E volo love » était sorti, et nous avait achevés de bonheur lorsque qu’ils étaient passés sur la scène –de l’Ubu en mars 2012. Bref tout ça pour vous dire que l’on était fan du bonhomme, et lorsque le formidable 1er single « la vérité » fut dévoilé, nous avons évidemment adoré cette pop joyeusement funky.
Avec ce nouvel album, il continue les douces expériences sonores, mélange de transe et d’hypnose, mais il est aussi plus léger, moins sombre que le précedent, comme envie de légereté dans son univers. Mélange parfait de pop et de variété (l’ombre de dominique a n’est jamais tres loin), François et ses atlas mountain séduit encore, avec un album d’une personnalité toujours plus affirmée.

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Presque vingt ans que BJM nous donne régulieremnt des nouvelles musicales et avec "revelation", Anton Newcombe nous surprend une fois et confirme le virage plus classique et abordable de l'album précedent "Aufheben" (2012). Sa récente sobriété lui va très bien, et le pousse vers le meilleur. Tout simplement excellent !