Les meilleurs albums de 2014 selon catadioptre

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Un très bon album qui, à l'instar de l'excellent Black Light Spiral d'Untold, incarne le renouveau et l'expérimentation dans une scène bass UK qu'on avait laissée pour morte après la déferlante brostep il plus de deux ans déjà. De l'expérimentation, de la basse, du bon son.

[Edit] J'ai même découvert il y a peu dans une interview que Richard D. James en personne le citait comme un des artistes récents qu'il préférait: "it's pretty large" !

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cf. ma critique

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[Bleep's album of the week] Pour cet album au plus haut niveau de la hype (!), Richard D. James a choisi ne pas donner dans l'expérimentale obscure ni dans le changement complet de style. AFX nous offre un album qui reste au final assez peu surprenant et qui cristallise le son qu'il a développé tout au long des années. Un album plutôt "convenu" mais néanmoins très réussi !

Comme il l'a expliqué dans son interview sur p4k, la sortie de ce dique est un moyen pour lui de "tourner une page musicale" pour se lancer pleinement dans de nouvelles expérimentations. J'attends donc la suite avec impatience !

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[Bleep's Album of the Week] Sunn O))) est un groupe très en vogue ce dernières années, au tout devant de la scène drone doom et enchaînant les collaborations au sommet de la hype. Certaines mauvaises langues parlent de "hipster doom" et c'est vrai que leur son peut paraître par trop minimaliste/avant-gardiste et leurs photos de presse déguisés en ce qui me semble une sorte de mélange de nazgul et de prêtre sataniste doit en laisser plus d'un perplexe.

Toujours est-il que si leur son en solo est souvent très minimaliste et à la limite de l'aridité, leurs collaborations sont généralement plus accessibles et c'est le cas de celle-ci, où la voix de Scott Walker vient rajouter une toute autre dimension à la musique de Sunn O))), la transcendant pour la rendre plus épique, évocatrice et en fin de compte moins sèche et monotone (bien que ce soit là l'essence de la drone music que d'étirer les notes dans le but de changer la perception de l'auditeur.) On ne s'ennuie jamais en écoutant Soused et même si vous n'avez jamais été en contact avec de la drone, il se peut bien que cet album vous plaise !

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Du très lourd. La première écoute, distraite, ne m'avait pas particulièrement frappé mais après avoir écouté l'album plus attentivement avec des écouteurs, certains morceaux me sont restés coincés en tête et le disque se révèle des plus réussis. Des instrus synhtpop très rétro mais pas que, une voix tantôt grave, tantôt haut perchée, et des morceaux qui vous hantent pendant des heures.

Merci Pitchfork.

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Voilà un album qui m'a plutôt surpris. Je l'avais remarqué sur p4k pour sa couverture assez atypique et plus ou moins glauque et après avoir glané quelques informations sur Last.fm et parcouru la page SC de l'album, je m'attendais à quelque chose de très très lourd. Bref, j'ai téléchargé l'album mais j'attendais le bon moment pour prendre le temps de l'écouter.

Pour finir je l'ai fini d'une traite allongé sur mon lit dans la pénombre. et j'ai été fort étonné de constater que ce n'était finalement pas si éprouvant que ça en avait l'air d'après ce que j'en avais lu (en particulier ici en fait, puisque les status sur l'album étaient assez éloquents, du genre "me suis pissé dessus !) Le disque n'est certes pas à placer dans toutes les oreilles mais ça reste beaucoup plus glauque/malsain que réellement effrayant.

Après je ne suis peut-être pas des plus impressionnables et si je n'avais eu absolument aucun contact avec la noise, le drone doom ou ce genre de musique à ambiance plutôt sombre, j'aurais peut-être accueilli l'album différemment. Reste que Bestial Burden m'a beaucoup moins bousculé que Ventolin (du fameux Richard D. James. Pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit d'un morceau censé simuler une attaque d'asthme, Ventolin étant le nom d'une marque d'inhalateurs de salbutamol) par exemple. Reste que la différence tient peut-être justement au fait qu'au moment où j'ai écouté Ventolin je n'avais pratiquement jamais été exposé à de la noise auparavant, et d'ailleurs il m'a fallu un certain nombre d'écoutes pour en arriver à apprécier cette track.

Enfin pour en revenir à Bestial Burden, j'ai trouvé l'album plutôt bon, bien qu'évidemment assez rêche et même lancinante. Comme je l'ai déjà mentionné les sonorités sont moins effrayantes que malsaines et l'album et en fait un mélange d'électronique expérimentale lourde et pratiquement "industrielle" (au sens où certains sons semblent sortir tout droit d'une énorme centrale électrique) et de gros cris de sorcière, la chanteuse s'égosillant sur la plupart des morceaux pour ajouter une dimension encore plus agressive.

Si vous n'avez rien contre une musique un peu obscure ou difficile d'accès et que vous êtes d'humeur aventureuse, l'écoute de Bestial Burden ne peut pas vous faire de tort !

PS : C'est vrai j'oubliais : en plus du chant assez peu mélodieux, on retrouve des sons divers comme une respiration rapide et anxiogène sur le premier titre ou même une personne qui tousse/vomit sur Primitive Struggle.

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Une ambiance plus lourde encore qu'une soirée de canicule... Untold nous emmène dans un trip qui tient cette fois plus de la bass music inclassable que du dubstep pur et dur. Une galette sombre et oppressante, depuis les sirènes affolées de 5 Wheels, à l'ambiance de car wash distillée par Doubles.

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[Bleep's album of the week] Comme souvent avec Tri-Angle Records, on n'est pas déçus ! Vessel nous revient en effet avec un album encore meilleur que le premier et nous offre une électronique rêche et jouissive à souhait !

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Un très bon album de musique de hipsters! Adult Jazz nous offre un son qui n'est pas sans rappeler James Blake et ses expérimentations, mais dans une version par plus acoustique, malgré le bon nombre d'effets électroniques utilisés. Gist Is s'articule en effet autour des guitares et ne rentre pas du tout dans la case du "post-dubstep" mais plutôt de l'art rock...

Un album de hipster, je vous dit !

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[Bleep's album of the week] Ce premier album me paraît (paradoxalement) un tout petit peu plus difficile d'accès que ses deux EP... Toutes les pistes ici ne sont pas forcément très "catchy" et demandent plus d'efforts de l'auditeur il me semble.

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J'avais adoré Swim, et Our Love ne m'a pas déçu. Bien que ce nouvel opus soit plus orienté dance, on retrouve avec plaisir la musique du canadien.

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Trouvé sur Pitchfork également... Un album de post-rock/post-punk bien sympa (bien que je sois un néophyte complet en la matière) L'ambiance est en général sombre à souhait, ce qui convient bien aux titres des morceaux.

Un album assez agréable au final.

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Au début j'étais plutôt réservé à propos de cet album, puis à un moment j'ai écouté What We Loved Was Not Enough pratiquement en boucle, et maintenant j'aime vraiment beaucoup de court album (EP ?)

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Après deux albums acclamés par la critique mais presque entièrement composés de reprises, le trio de jeunes jazzmen revient avec sous le bras son premier album exclusivement constitué de morceaux originaux. Et les performances sont au rendez-vous, même si l'album me parait légèrement en-deçà de BBNG2 on ne peut parler de véritable déception.

Le groupe auparavant déjà fortement influencé par le hip-hop nous sert ici carrément quelques morceaux qui tiennent du trap acoustique, avec par exemple le jouissif Can't Leave The Night ou le dansant CS60. Le groupe flirte par ailleurs avec le post-rock sur Eyes Closed.
À savoir également que Leland Whitty rejoint à nouveau BadBadNotGood pour une collaboration toujours aussi réussie, Confessions, un des meilleurs morceaux de l'album.

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Un super album d'électronique euphorique et dansante aux lourdes influences hip-hop. Très entêtant !

Trop peut-être, puisque mon engouement pour cet album a été au fond assez éphémère... Reste qu'il incarne parfaitement un début d'été.

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[Bleep's album of the week] Un album bouillonnant, qui virevolte d'idée en idée, qui fourmille de détails et vous emporte dans un voyage vers l'infini et... l'au-delà !

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[Bleep's album of the week] Mince, dommage que j'ai pas pu aller le voir à Bruxelles le 28 février... Illum Sphere livre un disque mêlant garage et... ce que je qualifierais de jazz. Ou tout du moins donne-t-il une ambiance très jazzy à tout ça.

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Musique électronique expérimentale mais aux sonorités somme toute familières, entre glitch, ambient et techno. De l'électronique pure et dure, sombre et impersonnelle.

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[Bleep's album of the week] Un mélange étonnant de glitch, de noise et de post-rock.

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Assez sympathique... Peut-être pas non plus à ranger dans la Best New Music comme le fait Pitchfork (après je ne l'ai écouté encore qu'une fois donc...) mais l'écoute est agréable. De la pop indé avec des guitares à la coule, puisqu'on a parfois un petit sentiment de Bikini Bottom.

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Un disque très rafraîchissant, il faut le dire. Voilà du funk largement plus authentique que celui de Random Access Memories ! Le groupe dégage vraiment une présence agréable et met en place une esthétique qui se poursuit au-delà de leur musique, la preuve dans leurs clips qui tournent autour de quelques codes récurrents efficaces et nous font apprécier le talent de jeunes (et moins jeunes) danseurs.