Les meilleurs albums de 2016 selon QuentinBombarde

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Cliff Martinez épouse avec grâce les images hypnotiques de NWR. S'en ressort des plages électroniques sombres et sophistiquées, convoquant la beauté et le sang, la pureté et le vice.

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Kaytrana signe avec ce 99.9% un joli voyage éclectique voguant entre les genres, les ambiances, mais le même sentiment de réussite totale, d'un album qui au fur et à mesure des écoutes, à toujours le don de surprendre.

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Katerine retrouve ce côté profond et touchant qu"il avait parfois égaré. Ce film, qui se déroule comme une boucle éternelle, c'est celui de la vie, de ces moments et images qui la composent pour chacun d'entre nous. Au son de voix d'enfants qui jouent, observent, d'une voix qui susurre un je t'aime, ou d'un chœur entonnant un lumineux merci papa, Katerine délivre un album universel, qui s'adressera à chacun d'entre nous. Merci Katerine.

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S'il fallait encore prouver l'immense talent de Jazzy Bazz, P-Town aura le mérite de mettre tout le monde d'accord. Une plume fine et acérée, des productions fortes, belles et puissantes et un voyage urbain sincère et réussi au cœur de la P-Town.
(Fluctuat Neg Mergetur est un chef d’œuvre)

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Chris Cohen signe avec As If Apart un bel album folk, joliment écrit et composé. Après une première écoute agréable, l'album révèle alors ses ballades tourmentées, belles et chaleureuses. Ses titres, doux et sensibles, nous enveloppent tendrement, et tels des berceuses ensoleillées, Chris Cohen, avec sa voix douce et apaisée, l'emporte comme la caresse d'un doux vent d'été.

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Hugo Délire signe avec ce Grand Delirium une franche réussite. Doté d'instrumentaux travaillés et de guests prestigieux (Nekfeu, Hippocampe Fou, Yoshi, Gaiden) , HD dévoile un univers tragi-comique, et de sa voix désabusée oscille entre soirées alcoolisées et regard sombre sur la société. S'il laisse aussi place à des improvisations délirantes, HD n'en oublie pas de parler d'une jeunesse laissée sur le côté, d'une race humaine en pleine auto destruction et fait de ce grand délire un grand huit, oscillant entre rire et dure réalité.

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Un rap sincère et dur, sans détour, restant classique mais s'enveloppant du gout amer du béton.

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Un album hommage à la Bossa Nova qui en réussit parfaitement le pari : doux, ensoleillé, composé de reprises et interprétations parfaitement travaillées, un joli moment de soleil.

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Un hommage réussi au disco, moderne, parfaitement produit pour un disque léger et ensoleillé.

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Si Dionysos ne parvient pas à trouver la superbe de ses précédents albums et après un décevant Bird'in'Love répète ces sonorités acoustiques loin des inventions et mélanges des autres opus, Vampire en pyjama est sincère et signe des textes aboutis.

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Ce Dance or Die se résume assez bien par sa pochette, laide et criarde, autocollante et fouillie. Birdy Nam Nam propose des voix laides et criardes, des productions claquantes qui se cherchent et ne savent pas ou elles vont. L'album n'est franchement pas abouti, et si quelques titres sortent du lot (à partir de Dance or Die, la numéro 14, ça s'améliore un peu) ne reste qu'une impression d'inachevé, d'inabouti, et de clinquant, qui au final, ne cache rien sous ses airs brillants. Ni de Dance, ni de Die, juste une déception.