Les meilleurs albums de 2017 selon Kantien Mackenzie

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En cette année de deuil des pionniers du rock'n'roll que son Chuck Berry et Fats Domino, le nouveau-venu Robert Finley nous propose un retour aux sources aussi inespéré que magistral. Rock, blues, soul, les ingrédients essentiels de la musique qui fait vibrer sont interprétés au sein de cet album avec une conviction contagieuse.

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Merveilleux groupe de rock psychédélique danois, dont les mélodies sont dignes des Byrds - Beatles - Beachs Boys. Ils donnent dans un indie rock doucement psychédélique. "Freak" et "Burns My Mind" sont des bijoux riches en émotions tandis que "Honest People" et "Stretching Out" mettent bien l'ambiance.
(Ajouté au Top en 2019)

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Le groupe culte d'Oklahoma City nous revient plus psychédélique que jamais. Ayant perdu toute candeur, ils nous livrent un album expérimental où beats électroniques et profusions synthétiques se marient avec gravité. Le tout dans une ambiance rappelant les contes de fées, notamment sur l'inoubliable "There Should Be Unicorns".

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L'écorché vif de la chanson française nous fait un beau cadeau au début de l'année en livrant un triple album riche où se côtoient morceaux rock délicieusement dynamiques ("Betty", "Mon Européenne") et chansons plus délicates et mélancoliques ("Notre-Dame Mélancolie", "P'tit bout d'Paradis", "Les Amours Mortes").

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Etoile montante du rock psychédélique australien, King Gizzard & the Lizard Wizard est d'une productivité incroyable en 2017 avec pas moins de 5 albums ! Premier de l'année, celui-ci est boosté par l'époustouflant "Rattlesnake" et maintient le niveau.

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Le monde de l'électro a besoin de gens comme Four Tet, capables de farfouiller, de tripatouiller, d'inclure, de synthétiser, pour créer des mixtures auditives qui peuvent solliciter notre attention ou offrir de purs moments de bien-être. New Energy est un album qui respire et qui nous fait passer un beau moment d'évasion. "Lush" en particulier est superbe.

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Camille Dalmais fait partie de ces rares artistes qui redorent un peu le blason de la chanson en transcendant ce genre. OUÏ n'a pas de frontières, c'est une ode à la vie, à la nature, le souffle prolifique et exotique d'une inspiration qui remet l'auditeur à sa place dans le cosmos.

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Pile le genre de rock indé que l'on a toujours cru connaître. Dans la lignée de Yo La Tengo, Wilco ou encore The Growlers, la musique de Mac DeMarco est soft, accessible, mais remplie de surprises. Teintée d'une légère touche psychédélique, elle se distingue surtout par l'émotion qui émane de ses lignes mélodiques.

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Ancré dans le dubstep, Mount Kimbie sait tirer ce qu'il y a de meilleur dans le genre mais aussi dans d'autres formes de musique électronique. Les artistes conviés pour donner de la voix, notamment James Blake sur deux titres, sont sélectionnés avec soin.

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Post-punk du genre lugubre avec une batterie qui s'emballe, des guitares saturées au maximum, une voix digne de Ian Curtis. Cela ne veut pas dire qu'ils mettent la mélodie de côté : Autobahn devient parfois sautillant, en raccord avec l'étonnante référence de son nom.

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Les Norvégiens de Wobbler poursuivent avec talent la belle tradition du rock progressif. Que ce soit dans les ambiances changeantes, la complexité des structures ou le choix des instruments (flûte, orgue, mellotron...), on songe à Yes, Genesis, ELP et King Crimson.

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Cela fait plus de 20 ans que Slowdive n'avait pas sorti d'album et ce retour est une franche réussite ! Leur shoegaze est plus éthéré que jamais, le genre de musique qui donne la sensation de se mouvoir de nuage en nuage avec ses guitares et synthés caressants.

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Du post-rock atmosphérique, serein, porté par la mélancolie et par une indicible folie des espaces immodérés. Un propos évanescent calé sur des rythmes définitifs. Fort de ses recettes huilées, Mogwai reste une valeur sûre dans le paysage musical actuel.

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Do Make Say Think propose un post-rock toujours aussi beau qu'avant. Entièrement instrumental, l'album offre une contemplation sur des paysages sonores portés tantôt vers l'épopée, tantôt vers le mélodrame, avec la même fragilité cristalline.

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Membre du duo The Knife, Fever Ray réalise le même genre de musique électronique en solo qu'elle le fait avec son frère. Les beats sont nerveux, vagabondants, parfois désincarnés, mais une implacable grâce se dégage de cette musique.

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New Facts Emerge est ce que l'on peut appeler un album pré-posthume. En effet, Mark E. Smith est mort 6 mois après sa sortie, livrant une prestation musclée qui n'a pas à pâlir en bout de chaîne de la production de ce groupe historique de la scène post-punk britannique.

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La pop de chambre de Baxter Dury, qui prend des allures rock en concert, reste classieuse. Le gentleman nous offre des mélodies raffinées accompagnées d'une basse bien soutenue et de duos de voix savoureux, notamment sur l'éponyme "Prince of Tears".

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Du stoner rock basique mais bien exécuté. Il faut écouter d'une oreille attentive l'habile guitare électrique qui s'éclate sans jamais sortir du cadre imposé. Après, le délice d'un album de ce genre reste avant tout son imparable section rythmique.

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Il s'agit d'une Dream Pop posée, mettant comme il se doit l'accent sur les textures sonores servant à accompagner la voix fredonnante qui semble porter seule tout le fil des compositions. Avec ce parti-pris minimaliste mais efficace, ce premier album est prometteur !

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Ce troisième album du rappeur caennais est certes en-deçà du Chant des Sirènes mais contient tout de même son lot de punchlines bien senties, notamment sur "Défaite de famille". Orelsan est de plus en plus adulte ; cela le désespère tout en le portant vers les confidences.

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Methly Ethel fait partie des nombreux groupes de la scène psychédélique de Perth (Australie). Faisant modérément oeuvre de la perchitude attribuée au genre, son style se rapproche plus de ce que l'on pourrait appeler "garage pop" avec la dynamique de ses riffs et de ses refrains.

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Second album solo de Maarten Devoldere, leader de Balthazar qui a définitivement imposé son nom dans le rock indé contemporain. Le deuxième morceau, "Love's a Stranger", est une douce et géniale tuerie, et le reste s'écoute également avec plaisir.

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Difficile de faire mieux que l'excellent Man It Feel Like Space Again (2015), mais Pond propose un album qui tient quand même la route. Comme le laisse penser le premier titre, le groupe de rock psychédélique cherche à envoyer du lourd, mais ça plane quand même pas mal !

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Une pop inventive et audacieuse, avec certains morceaux complètement éthérés comme "Choir", d'autres plus explosifs comme "Slip Away". Mike Hadreas a.k.a. Perfume Genius se fait le porte-parole des jeunes gays de la société américaine.

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L'ex-Porcupine Tree s'est fait un nom depuis longtemps dans le prog rock contemporain. Les morceaux de ce nouvel album sont longs, complexes, élaborés. L'avant-dernier, "Détonation", est une pépite d'évasion et d'explosion trépidantes.

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Du stoner psyché qui emplit les tympans et qui doit bien défouler en concert. Utilisant le minimum vital d'un point de vue instrumental, Stone From the Sky réussit à faire passer des sonorités voltigeantes sur des riffs tout ce qu'il y a de plus brutal.