Les meilleurs albums de 2022 selon Arthur Debussy

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O.M.G... La soul n'est donc pas encore tout à fait morte... et elle a un nom : Lee Fields. Le vétéran pulvérise la concurrence et tous ces petits chanteurs nu-soul bien faiblards. Doté d'une voix merveilleuse, à la fois puissante et capable de belles nuances, chantant avec toute son âme, Lee Fields impressionne complètement. Imaginez, le type a 72 ans et est capable de chanter comme un James Brown des grands soirs, lui qui a été souvent comparé à l'iconique star de la soul, non sans raisons.

J'avais sous-estimé ce chanteur, appréciant les disques que j'ai écoutés de lui, mais passant un peu à côté du phénomène. Il faut dire que je l'ai découvert à un moment où j'étais très néophyte en la matière. Depuis, après avoir exercé mon oreille, sur les classiques comme sur les disques contemporains, je puis dire que c'est une chance inouïe que d'avoir un chanteur et artiste de sa trempe encore en vie et en activité.

Voilà, c'est décidé, j'aurais dû m'y remettre depuis bien longtemps : je vais me replonger dans sa discographie. Et j'ai hâte !!

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Et voilà, je me suis encore fait avoir par ce groupe. Encore un "grower", un album qui n'a cessé de remonter dans mon estime à mesure que je l'ai réécouté. Incroyable comme ce groupe est capable de délivrer des chansons complexes, subtiles... et sublimes.

Il est grand temps qu'on se réintéresse à lui, face à des Fleet Foxes qui s’essoufflent, pour comparer ce qui est comparable... J'espère que nos amis de Midlake ne vont pas s'arrêter en si bon chemin avec cet album, qui prouve qu'ils sont loin d'avoir perdu l'inspiration.

Il va donc falloir que je réécrive ma critique...

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Première écoute très concluante, pour ce nouvel album du Mancunien. C'est clairement son album le plus évident et le plus abordable, avec des mélodies qui rentrent directement dans la tête. On ne pouvait pas en dire autant de ses deux précédents albums solos, aux chansons moins abouties... Par contre, il faudra voir si cet album tient la route dans la durée, et s'il ne grille pas trop vite ses cartouches. Dans tous les cas, c'est un album suffisamment bon pour inciter à de multiples réécoutes !

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Edit - nouvelle note (7/10) : Depuis le temps que je réécoute cet album, je ne pouvais qu'augmenter sa note. Au début, je le trouvais terne et sans nuances, très rentre-dedans. Aujourd'hui, j'apprécie son énergie et ses passages épiques, que j'ai pu apprécier sur scène, Editors ayant livré à l'Olympia en octobre 2022 une prestation incandescente, digne de leur réputation.

Ancien commentaire et ancienne note (6/10) :
Retour en petite forme pour Editors, après un « Violence » qui m'avait complètement réconcilié avec ce groupe. On sent l'influence prépondérante de la production de Blanck Mass sur cet album. Une influence... envahissante. On entend surtout la voix de Tom Smith et l'électro de Blanck Mass sur la majorité des pistes. Quant au groupe, il semble relégué loin derrière.

Pour ce qui est des chansons, dans l'ensemble je les trouve moyennement inspirées. Kiss est peut-être celle qui est la plus intéressante. Dans l'ensemble, le son est très (trop) homogène, avec un côté bourrin, du fait de cette électro un peu trop « boum boum » pour moi... L'album est comme un long tunnel, un maelström sonore fatiguant à la longue, où peu d'idées musicales attirent notre attention...

Surtout, le groupe semble en pilotage automatique. On a affaire à de l'électro pop ou de la synthpop tout ce qu'il y a de plus classique et prévisible. Alors que « Violence » était régulièrement surprenant et inspiré, « EBM » est pas loin d'être insipide, malgré un côté rugueux qui l'empêche d'être totalement anecdotique.

Bilan plutôt mitigé en ce qui me concerne, même si un album d'Editors est souvent – à défaut d'être toujours – plaisant. Je verrai à la longue si cet album est plus réussi que je ne le pense...

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A force d'écouter et de réécouter cette compilation, elle n'a fait que croître dans mon estime. Certes, Zach Condon a fait mieux, mais dans ce double album où il y a à boire et à manger, il y a quand même pas mal de chanson très sympathiques, et même quelques véritables pépites.

Maintenant que j'ai entre les mains le double CD, mon attachement à cette compil a encore grandi. Car à l'intérieur, il y a un mini livret où Zach explique l'histoire derrière chaque chanson. Ainsi, « Artifacts » est une vraie étape dans le parcours de Zach, une façon de faire le bilan sur ses jeunes années, ses joies et ses déconvenues, sans occulter ses galères plus récentes.

Et tenter, on l'espère, de reprendre son souffle et de nous livrer à l'avenir de beaux albums. Son dernier véritable en date, « Gallipoli », nous donnait des signes d'espoir, après un « No No No » bancal. On croise les doigts pour la suite !

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Plus j'écoute cet album et plus je l'apprécie. Les premières écoutes se sont révélées plates et décevantes, tant cet album se la joue modeste et diffère des albums passés de Metronomy, beaucoup plus électro et flamboyants, quand celui-ci est plus rock et pastoral.

Une fois n'est pas coutume, ce sont les clips de deux des chansons de l'album qui m'ont vraiment fait rentrer dedans, avec leur côté drôle, artificiel et euphorisant. Il est évident que Joseph Mount use ici de second degré à foison.

Petit à petit, on arrive à distinguer des mélodies ou des motifs intéressants, qui agrémentent un album qui restera plutôt mineur dans la discographie du groupe (quoique...), mais qui a de vrais atouts et une belle cohérence. J'aime bien le réécouter régulièrement, y a-t-il un meilleur signe de sa qualité ?

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Samm Henshaw est un artiste talentueux et attachant. Chanteur londonien, sa renommée n'a pas encore traversé l'Atlantique. Mais il commence à être de plus en plus connu au Royaume-Uni... et peu à peu en France.

Son premier album propose de la musique d'une grande qualité et d'une grande fraîcheur. Un mélange de soul et de R&B, entre classicisme et modernité. Le tout, chanté et joué avec une grande aisance.

Un album très plaisant, et un artiste intéressant en concert : il aime partager avec son public, tout en délivrant une musique généreuse. Une belle découverte.

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Retour en force pour Empress Of, après un album de grande qualité. Les 5 chansons qui composent cet EP sont très réussies.

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Un bon album, c'est indéniable. Mais j'ai du mal à comprendre l'énorme engouement qu'il suscite... Sur certains sites (celui du NME, sur RateYourMusic...), il obtient des notes ahurissantes... Alors que je ne vois rien de bien révolutionnaire... Ça ressemble à du Arcade Fire, en plus brutal, en moins sophistiqué et en moins mélodique. Il est donc plus difficile de s'attacher à cet album et d'y trouver une richesse suffisante pour inciter à des écoutes répétées. Néanmoins c'est du beau travail, je suis d'accord là-dessus.

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Un album solide, qui mixe intelligemment rock et électro pour nous proposer de la musique planante et épique. Rares sont les groupes actuels capables de proposer quelque chose d'aussi ambitieux... C'est ce qui me fait reconsidérer positivement Kasabian, que j'avais délaissé depuis un bon moment, et c'est ce qui m'a incité à me replonger dans leur discographie. J'ai déjà réécouté pas mal de fois cet album (première fois que ça m'arrive pour un disque de Kasabian), et je compte continuer à le faire, signe de sa qualité. Content que le rock ne soit pas tout à fait mort !

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Toujours un plaisir d'écouter un disque de !!!, on est assuré de passer un bon moment, et c'est encore une fois le cas ici. Si la discographie du groupe ne compte à ma connaissance aucun album raté, elle est parfois un peu inégale, et Let It Be Blue est un opus un peu moins réussi que le précédent. Mais ça ne va pas m'empêcher de le réécouter souvent !

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J'ai mis des années avant de le réaliser, il est toujours plaisant d'écouter un album de Beach House. Depuis un moment déjà, ils réalisent un parcours quasi sans faute. Sans être des dieux de la musique, ils nous offrent de la dream pop de grande qualité, à la fois poétique et évanescente, et ils ont livré un certain nombre d'albums très réussis. Leur formule musicale est un peu vue et revue, et pourtant ils arrivent à innover (c'est bien sûr relatif) dans la continuité.

Maintenant, on ne va pas se mentir, leurs grandes années sont probablement derrière eux. Leurs derniers albums baissaient un peu en pertinence, et cet opus est un de leurs plus faibles. Malgré sa longueur, le duo a toujours de l'inspiration, ce qui est déjà beaucoup. Mais leur musique semble plus "facile", plus basique, moins belle... Une partie de leur charme semble évanoui...

Je suis donc un peu mitigé avec cet album : ça reste qualitatif, mais il est loin le Beach House des grands jours. Je pense continuer à réécouter ce disque, peut-être que mon avis évoluera positivement... Dans tous les cas, je commence à craindre pour la suite de leur carrière...

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Je découvre avec cet album Alexander Giannascoli, dont je n'avais jamais entendu parler. Et je dois dire que j'ai apprécié cet essai, où le musicien américain semble faire preuve d'une vraie aisance mélodique. Sans être dans de la pure pop (on est plus en territoire indie rock / folk), Alex G nous offre des chansons lumineuses et pour certaines entêtantes, mais dans le bon sens du terme. Sans doute un album auquel je vais revenir un certain nombre de fois.

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Dans la flopée des albums RnB qui sortent chaque année et qui sont portées aux nues, celui-ci s'en sort pas trop mal. Il y a un vrai sens mélodique et des chansons travaillées, même si la durée excessive de l'album, au regard de sa pertinence, joue un peu contre lui. SZA chante assez bien, sans qu'elle soit non plus exceptionnelle, avec une voix noyée sous les effets. Et puis ça ne vole pas très haut côté paroles, mais au moins c'est plutôt plaisant à écouter.

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Shearwater est un groupe rare et précieux, presque confidentiel, qui mériterait d'être davantage connu au vu de la grande qualité de leur musique. Une musique exigeante, qui se mérite, même si elle n'a rien d'aride, au contraire. Disons qu'elle est subtile et délicate, et qu'il faut bien plusieurs écoutes pour saisir toutes les richesses de leurs albums. C'est une fois de plus le cas ici.

Ma note est donc assez mesurée, après une seule écoute, car je trouve que cet opus manque un peu de variété et de corps, mais il n'est pas impossible que ma note évolue. Je ne vais certainement pas en rester là, je vais réécouter encore plusieurs fois The Great Awakening, tant il est plaisant de se plonger dans l'univers sonore poétique et contemplatif de Shearwater.

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Je ne suis pas un grand fan de la voix de Nicole Wray, mais je salue sa grande tessiture vocale et sa malléabilité. Cet album est plus audacieux que le précédent et expérimente des sonorités nouvelles... mais qui me laissent parfois dubitatif. J'ai ainsi appris sur Rate Your Music que cet album était classé, entre autres, dans la Chipmunk Soul (sic !)... Car cet album comporte des parties de voix complètement trafiquées à la Mickey Mouse... Pas sûr que ce soit ma tasse de thé... Il semble que Lady Wray oscille constamment entre classe et vulgarité, on retrouve ces extrêmes dans cet album. Certaines chansons sont donc intéressantes, mais d'autres me semblent ratées. Dans l'ensemble, cet album est inégal, même s'il n'est pas dénué d'intérêt.

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Sympathiques artiste et album. Néanmoins, Giant Palm est encore un de ces opus qui semble déjà entendu, qui reprend plein de gimmicks des albums de folk rock en vogue, des arrangements minimalistes à la voix de la chanteuse... Si la chanson éponyme qui ouvre l'album, très belle et très réussie avec ces ravissantes harmonies vocales, promet beaucoup pour la suite, le reste de l'album est hélas décevant, et ne parvient pas à égaler cette chanson introductive. Sentiment mitigé donc...

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Déçu par cet album. Le premier LP de Tamino et ses premiers EP étaient renversants. Son premier album était un véritable coup de force pour un si jeune artiste. Il offrait une musique d'une grande maturité, mixant influences occidentales et orientales avec brio, sans être dans du pastiche, bien au contraire en créant un univers original et singulier. Toutes les chansons étaient réussies, et au moins la moitié étaient exceptionnelles.

Ici, 2-3 chansons sortent vraiment du lot, avec une qualité similaire à celle de son premier opus. Le reste est beaucoup plus fade et convenu, monotone et peu inspiré... L'ensemble sonne moins abouti et percutant... Pour autant, Tamino étant un artiste exigeant, ce n'est pas honteux. Mais je regrette de ne pas retrouver l'intensité de ses débuts... Il faudra que je continue à réécouter cet album, en espérant que pour la suite l'artiste belge renoue avec ses premiers succès...

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Dan Bejar signe un album sympathique, que je trouve meilleur que le précédent. Mais Kaputt reste de loin son album que je préfère, même si je suis loin d'avoir écouté toute sa discographie.

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Un sympathique album. J'ai découvert Orlando Weeks en première partie d'un concert d'Interpol, à Paris. Sa prestation m'a tellement impressionnée qu'après son set et avant qu'Interpol déboule je me suis renseigné sur cet artiste surprenant en faisant un tour sur le net. J'ai ainsi appris que c'était le frontman de feu les Maccabees, un groupe anglais assez connu en son temps.

Après le concert, je me suis donc jeté sur cet album pour (tenter de) retrouver ces chansons qui m'avaient tant plu. Hélas, j'ai un peu déchanté... Sur scène, la musique de Weeks est très intéressante, à la fois atmosphérique et épique. On pourrait la qualifier de maximaliste (incroyable la densité sonore que peuvent produire 5 types sur scène...), avec une aura de mystère et de poésie.

Sur album, c'est autre chose... La production minimaliste et 80's fait très ampoulée et m'a déçue... Dommage que les chansons de Weeks soient noyées par une production hasardeuse, car une fois débarrassées des scories envahissantes et magnifiées par des instruments réels, le Britannique nous emmène loin avec lui dans son périple sonore...

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Gaël Faye est un véritable poète, qui manie très bien la langue française. Mais la qualité de ses chansons est variable, à mon sens. Je le suis quand il est subtil (ce qui arrive tout de même souvent), je le suis moins quand il verse dans le cliché.

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Un album plus cohérent et plus homogène que Painting With. Avec moins de chansons horripilantes, mais également moins de chansons originales et mémorables.

Le gros point fort de Time Skiffs est sa production et son instrumentation envoûtantes, très atmosphériques et cinématographiques. Cet album a une vraie ambiance sonore, presque visuelle, à l'image de sa pochette belle et mystérieuse.

Dommage que les chansons soient aussi peu abouties. Le groupe a de plus en plus de mal à nous livrer de vraies chansons avec des mélodies ciselées. Leur heure de gloire, allant à peu près de Feels à l'EP Fall Be Kind inclus, est désormais loin derrière eux. Depuis plusieurs albums, leurs chansons misent avant tout sur la production, peut-être (sans doute ?) pour masquer une inspiration en berne.

Malgré tout, cet album reste plutôt une bonne surprise. Depuis 2016 et Painting With, leur créativité était en chute libre, et nous sommes passés par beaucoup de désillusions, entre albums bancals (Painting With) ou anecdotiques (Tangerine Reef) et EP complètement ratés. Je pensais qu'ils avaient atteint un point de non retour dans la médiocrité, eux qui pourtant avaient atteint des sommets musicaux inégalés.

Avec Time Skiffs, nos amis d'Animal Collective reviennent dans la course. Certes, ils ne sont plus leaders, loin de là, alors qu'ils avaient surclassé les années 2000 avec une flopée d'albums majeurs. Mais moi qui n'attendait vraiment plus rien d'eux, voilà que je reprends espoir...

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Panda Bear est toujours en petite forme... La production est sympa et est un clair hommage, voire un pastiche, aux années 60 et notamment aux Beach Boys, dont on sait qu'il s'agit d'une influence majeure pour Noah Lennox.

Malheureusement, Noah est en pilotage automatique, comme depuis un certain temps maintenant... Ses chansons sont monocordes et répétitives, il est loin le temps où il savait nous surprendre régulièrement au sein d'une même chanson par plein de trouvailles mélodiques, sonores ou de rythme...

Alors qu'auparavant sa musique était à la fois fun et inspirante, avec un côté poétique et même épique, ici tout est très laborieux... et chiant... Je ne suis toujours pas optimiste pour la suite de la carrière de notre animal...

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Grosse déception... Après Titanic Rising, qui était proche du chef-d’œuvre, Natalie Mering se noie dans une production envahissante et des gimmicks qui singent les grands moments de son album précédent... pour mieux masquer un manque criant d'inspiration. Elle tourne en rond ici et nous livre un opus terne, une sorte de magma sonore, sans réelles mélodies.

Un album surproduit et sans la grâce de son disque précédent, qui était décidément un tour de force exceptionnel et sans égal (ou presque) dans le monde actuel de la musique pop... A tel point que Natalie Mering a tenté, en vain de rééditer son exploit, sans y parvenir...

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Album sympathique, mais pas non plus renversant... Rex Orange County nous avait habitué à mieux.

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Jamais été spécialement fan de Stromae et je ne le serai sans doute jamais. Je salue son talent de parolier et de compositeur, il a su se créer un style, avec des textes percutants et des musiques habiles, entre ambiance (faussement ?) festive et bad trip. Mais il manque toujours un quelque chose pour me donner envie d'y revenir, aussi bien du point de vue des textes que de la musique, tous deux souvent trop faciles...

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Joli album, mais loin d'être renversant... J'ai un peu de mal à comprendre l'énorme engouement qu'il suscite...

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Trop pop FM pour moi... Indéniablement, dans tout ce qui se fait de mainstream, Tesfaye surnage avec des albums relativement qualitatifs... Mais ça reste très mainstream et déjà vu. Une fois de plus, Tesfaye nous livre un album qui sonne comme du Michael Jackson remixé par Daft Punk, mélange entre pop sirupeuse 80's et sonorités électro contemporaines. Hélas, MJ n'est pas ma came, The Weeknd non plus...

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Un album ambitieux, mais une fois de plus assez hermétique... et presque pénible. Il y a de jolies choses, certes, mais à force de déstructurer sa musique, Björk nous, ou du moins me lasse... Il semble que dans les années 2010 puis 2020, la mélodie soit un gros mot pour beaucoup de musiciens...

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Triste l'évolution de Rosalia... De jeune prodige du néo flamenco, la voici désormais icône d'une pop bien vulgaire, à l'image de la pochette de cet album. Un album qui ne contient que 3-4 vraies chansons, le reste est du remplissage avec du rap latino bas du front... Ses deux premiers albums, vraiment réussis, semblent bien loin...