Les meilleurs albums de rap US selon Stijl

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Quand le jazz vient donner le coup de pouce nécessaire pour exprimer au mieux l'essence du hip-hop des '90s. En tout cas avec A Tribe Called Quest, le rap n'a jamais été aussi cool.

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S'il y avait un dictionnaire du rap, à côté de "perfection" devrait être cité Illmatic. Flow, productions, rimes, on a rarement fait mieux, surtout avec 10 morceaux. Qui a dit que c'est la taille qui compte ?

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Quand Raekwon se prend pour un caïd de la drogue à faire pâlir Tony Montana. Avec un RZA au sommet de son art pour signer la BO de la vie fantasmée de son acolyte, Only Built... est un pur diamant brut taillé dans le rap américain.

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Dès l'introduction on sait que l'on n'est pas devant un album normal. Tout dans The Notorious B.I.G. est captivant, de son storytelling jusqu'à son flow, puissant et maîtrisé. Il ne faut pas s'arrêter aux cris énervants de Puff Daddy en fond, le funky et menaçant à la fois Ready To Die mérite bien plus que ça et permet de les supporter. C'est dire.

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L'un des albums avec la meilleure ambiance jamais entendue sur un disque, tous styles confondus. Si ce n'est le plus important. Des instrus crades pour neuf rappeurs déglingués qui taillent leurs ennemis au katana et sur des dialogues de films de kung fu. On aurait jamais osé y penser, le Wu-Tang l'a fait.

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Mieux que n'importe quel reportage de terrain, le deuxième album de Mobb Deep est ce qui a de mieux pour dépeindre les quartiers mal famés de New York au plus profond de sa violence et de ses vices. Un album noir et pesant au possible, pour deux jeunes MCs qui semblent avoir vécu des milliers de vies.

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Andre 3000 et Big Boi viennent d'une autre planète. Sinon comment expliquer la création de ce superbe album ? En mettant en avant des instruments live plutôt que des samples et des bruitages donnant un charme fou à chaque track, le duo mettait Atlanta sur la carte rapologique avant le raz-de-marée des années '00.

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Derrière les polémiques et les provocations de son créateur, The Marshall Mathers LP est avant tout un très bon album autobiographique d'un grand fan de rap à la technique irréprochable.

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Le G-Funk amené à son expression la plus festive et fainéante possible. Les gens avaient beau critiquer les textes crus et les propos misogynes du chien de Long Beach, ils ne pouvaient rien face au groove imparable des tracks qui font passer l'album pour une énorme fête gangsta sous le soleil californien. Certains disent même que Doggystyle est meilleur que The Chronic, c'est dire.

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Les gens qui n'ont pas écouté Bacdafucup et qui parlent d'albums "hardcore", ne connaissent pas le véritable sens de ce mot. Ou du moins sa face la plus gueularde. 10 ème place du classement juste pour faire connaître cet album qui prouve que crier fort dans le micro peut aussi rimer avec musicalité. Comment ? Subtilité ? Non il ne faut quand même pas pousser..