SensCritique
Cover Les meilleurs animes japonais

Les meilleurs animes japonais selon Yayap

Bon liste amenée à changer très vite parce que pour l'instant j'ai pas vu énormément de trucs, mais voilà déjà un classement provisoire.

Liste de

39 séries

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a environ 1 mois

Cowboy Bebop
8.5
1.

Cowboy Bebop (1998)

25 min. Date de première diffusion : 4 octobre 2000 (France). 1 saison. Romance, Science-fiction, Seinen

Anime (mangas) TV Tokyo

Yayap a mis 10/10.

Annotation :

Bon... Meilleur anime que j'ai vu, ça ne fait aucun doute, je me demande même si je verrai mieux un jour tant on est au stade de la perfection ici.

Je dirais que ce qui fait l'énormité de Cowboy Bebop, c'est cet espèce d'esprit de melting pot sublime, où Watanabe fait le choix d'un univers peu restrictif où il peut mettre absolument ce qu'il veut, varier les ambiances, les types de personnages, d'intrigues. Le mec te balance un peu tout ce qu'il veut comme référence, tu passes d'un épisode complètement fun et décalé à quelque chose de plus sérieux, voire sombre. Et si la série joue sur une ambiance très décontractée, elle n'en reste pas moins habitée par une vraie mélancolie qui peut resurgir à chaque instant, en fin comme en milieu d'épisode. CB peut devenir touchant comme jamais.

A l'image de ses quatre personnages principaux (cinq si on compte le chien), extrêmement stylés, tous drôles, jouissifs à leur manière, mais aussi émouvants, nostalgiques, hantés par une étrange tristesse. C'est un vrai groupe principal fort, et plus qu'une somme d'individualité, ils finissent par former un ensemble, une sorte d'étrange famille.

Outre les qualités évidentes de direction artistique, d'animation, je pense qu'il faut vraiment mentionner la musique et son utilisation. Parce que, comme tout le reste, l'utilisation de la BO est originale, décalée, presque baroque. Les morceaux se moquent du contexte spatiotemporel et créent surtout une vraie ambiance, propre à l'épisode, au feeling de la scène. On peut avoir une poursuite spatiale accompagnée d'une sorte de jazz mélancolique et c'est absolument génial, parce que la trame musicale fait plus que coller à une scène, elle la transcende, l'enrichit, lui fait parfois prendre un sens nouveau. Ah et les openings et endings méritent à eux-seuls mention.

Giga-claque quoi.

The Tatami Galaxy
8.1
2.

The Tatami Galaxy (2010)

Yojôhan Shinwa Taikei

25 min. Date de première diffusion : 23 avril 2010 (Japon). 1 saison. Animation, Comédie, Romance

Anime (mangas) Fuji TV

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je dois dire que je n'ai un peu rien compris à ma vie. Yuasa réussit déjà un tour de force narratif prodigieux avec ce principe de répétition et de variation où chaque épisode raconte une version de la vie du personnage principal s'il avait choisi un club universitaire différent. C'est déjà génial de redécouvrir l'univers, les personnages, l'ambiance sous un jour nouveau à chaque épisode, de repérer les récurrences et d'en venir à les attendre (la voyante !), la forme du récit est extrêmement stimulante sans jamais donner l'impression de se répéter. Mais en plus tout est construit progressivement pour arriver à un vrai propos qui devient limpide dans les deux épisodes finaux. L'épisode final m'a donné des frissons, c'est beau d'en arriver à ça.

La forme est juste orgiaque, Yuasa balance une idée d'animation à la seconde, joue avec les couleurs, les formes, les mouvements, les métaphores visuelles, il balance des plans live superbebement traités au milieu du bordel... J'adore comme Yuasa arrive à rendre poétiques ou mélancolique des scènes juste complètement absurdes et décalées

Mon seul "reproche" serait finalement qu'il y a tellement à digérer d'un point de vue visuel que je suis sûr de n'avoir pas su profiter à fond de certaines idées, certains plans, tellement tout allait vite. Il faut dire qu'il faut accrocher au débit de parole du personnage principal, surtout que l'animation se plie généralement à ses paroles. Enfin du coup y'a un gros potentiel de revisionnage !

Assez énorme, je ne pensais pas qu'il m'impressionnerait encore plus qu'avec Kaiba mais il l'a fait, il y est arrivé ce vieux dégénéré !

Samurai Champloo
8.2
3.

Samurai Champloo (2004)

Samurai Chanpurū

25 min. Date de première diffusion : 20 mai 2004 (Japon). 1 saison. Action, Animation, Drame

Anime (mangas) Fuji TV, Animax

Yayap a mis 9/10.

Annotation :

L'un des premiers anime que j'ai vus et sans doute le premier qui n'était pas l'adaptation d'un gros shonen. Revoir la série près de dix ans après, avec l'expérience accumulée, m'a permis de mieux pouvoir appréhender son génie. La recette est grossomodo la même que pour Cowboy Bebop : des personnages bien typés, réunis plus ou moins contre leur gré et voyageant ensemble vers un objectif commun.

On y retrouve le même mélange des genres et des tons, avec des épisodes tantôt bien délirants et tantôt empreints d'une mélancolie déchirante. La série aborde une foule de thématique et développe un nombre impressionnants de personnages secondaires, tout en gardant un constant focus sur ses trois protagonistes principaux, dont la dynamique et son évolution progressive au fil de la série est sa force principale. Comme pour Bebop, les personnages, au-delà de leur coolitude, sont avant tout des figures profondément torturées par leur passé, et tentent tantôt de le fuir ou de s'y confronter.

L'autre grande force de la série, c'est son style anachronique qui mélange les codes du chanbara traditionnels avec des éléments de culture hip hop, pour un décalage souvent délectable. Inutile de dire que la musique est juste énorme tout du long, les beats jazzy/hip hop qui en constituent la majeure partie font plus qu'illustrer l'action mais renforcent l'atmosphère globale d'une dimension que l'image seule ne pourrait exprimer.

Si je mets toujours Cowboy Bebop au-dessus, c'est grâce à sa plus grande variété (permise par le genre du space-opéra) et sa qualité d'animation plus constante, mais les deux oeuvres sont du même niveau, des chefs-d'oeuvre de la japanimation.

Puella Magi Madoka Magica
7.8
4.

Puella Magi Madoka Magica (2011)

Mahou Shoujo Madoka Magica

25 min. Date de première diffusion : 15 octobre 2012 (France). 1 saison. Fantastique, Drame, Animation

Anime (mangas) TBS

Yayap a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Je n'aurais jamais cru qu'une série avec des jeunes adolescentes aux grands yeux tous mignons puisse me faire souffrir à ce point... Madoka est un détournement des séries de magical girls, mais aussi une vraie tragédie, torturée psychologiquement, remplie de symbolique et artistiquement ultra-inspirée, avec des passages dont l'animation tend vers le surréalisme. Je rajouterais qu'il faut absolument voir le film Rebellion après tant il apporte une vraie bonne conclusion à la série.

Kaiba
7.9
5.

Kaiba (2008)

25 min. Date de première diffusion : 11 avril 2008 (Japon). 1 saison. Animation, Drame, Science-fiction

Anime (mangas) WOWOW

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Excellent premier contact avec l'univers de Yuasa en séries ! Kaiba est une petite pépite assez inclassable. Ça prend pour contexte un univers SF dystopique et assez sombre quand on y pense, mais traité de manière très singulière.

Au niveau du design général, on est dans quelque chose de très arrondi et minimaliste, presque enfantin. C'est ultra-créatif, chaque étape du voyage du personnage principal étant prétexte à de nouvelles trouvaille visuelles et de nouvelles prouesses en terme d'animation. Cette dernière varie en fonction des environnements et des épisodes tout en gardant une cohérence d'ensemble.

Malgré ce côté très enfantin, la série est plutôt mélancolique malgré son humour et ses passages tout bonnement délirants. Je dois dire que j'avais les larmes aux yeux à plusieurs reprises dans certaines étapes de l'aventure sont tristes - la palme revenant à l'épisode 3 dont la fin m'a anéanti - et tant, malgré un univers complexe, la série arrive à raconter des choses très simples, très pures, notamment tout ce qui concerne la relation des deux personnages principaux. Je rajouterai que j'adore la musique qui colle magnifiquement au mood très décalé de l'ensemble et que l'opening me reste bien en tête.

L'un de mes plus gros coups de coeur animés en tout cas !

Steins;Gate
7.9
6.

Steins;Gate (2011)

25 min. Date de première diffusion : 4 mai 2016 (France). 1 saison. Animation, Thriller, Science-fiction

Anime (mangas) TV Tokyo

Yayap a mis 9/10.

Annotation :

La série emprunte forcément beaucoup d’éléments inhérents à son sujet (poncifs narratifs, pistes thématiques) mais son format lui permet d’explorer ça de manière bien plus détaillée. J’aime beaucoup comme ça commence de manière très légère, on a juste cette bande d’ados qui s’amuse en faisant des expériences scientifiques bizarres, qui déboulent forcément sur quelque chose d’inexplicable. Et le concept est vraiment exploré progressivement, on expérimente avec eux sans trop savoir les répercussions que leurs actions pourront avoir…

Et si toute cette légèreté propre à la première moitié de la série peut paraître rébarbative, elle me semble indispensable pour comprendre l’univers, les enjeux, et surtout pour s’attacher aux personnages à force de passer du temps avec eux, de partager leurs découvertes. C’est dans ce cadre qu’on se prend un vrai uppercut à mi-saison avant d’être lancés dans une véritable course contre le temps désespérée, où chaque élément introduit précédemment fait sens et où l’écriture prend un malin plaisir à jouer avec nos émotions en usant et abusant de son concept.

Le gros point fort de l'œuvre, ce sont ses personnages. Parce que la série se construit vraiment autour de ce groupe d’individus aux personnalités marquées et surtout d’un personnage principal terriblement attachant. C’est un mec qu’on peut vite trouver irritant, mais la série arrive à le rendre vraiment attachant en justifiant sa manie de recruter toutes ces personnalités dans son laboratoire, en donnant un sens à ses jeux, tout en lui offrant une évolution palpable. L’ensemble forme un fort beau récit initiatique au-delà de ses considérations métaphysiques.

J’aime beaucoup la patte visuelle, qui a une vraie pertinence dans son côté sensoriel au-delà de sa banalité apparente, avec toujours une utilisation pertinente des cadrages et de la couleur. Et l'OST dégomme !

Paranoia Agent
7.8
7.

Paranoia Agent (2004)

Mousou Dairinin

25 min. Date de première diffusion : 15 décembre 2005 (France). 1 saison. Thriller, Policier, Action

Anime (mangas) WOWOW

Yayap a mis 9/10.

Annotation :

Gros fan de la filmo de Satoshi Kon, je ne suis pas non plus déçu de son incursion dans le média télévisuel.

On a une oeuvre emblématique de son auteur, très énigmatique au premier abord, mélangeant joyeusement les degrés de réalité et parfois les esthétiques pour livrer une trame dense, pas toujours facile à appréhender mais passionnante sur le fond. On passe au peigne fin les maux de la société (et plus particulièrement japonaise bien entendu), la pression professionnelle et sociale, le déni de la réalité, le suicide, la déviance...

Le tout illustré par une galerie de personnages foisonnante. Le fil rouge ne manque pas d'intérêt et le dénouement ne déçoit pas d'autant plus que Kon ne fait pas l'erreur de se cantonner à une conclusion purement rationnelle, bien au contraire.

Le tout servi par une animation et une mise en scène inférieures aux oeuvres filmiques de Kon mais toujours à propos et surtout une ambiance vraiment folle et schizophrène au possible, la musique de Susumu Hirasawa aidant (qu'est-ce qu'il reste en tête cet opening !).

Singulier mais excellent.

Ping Pong
8.3
8.

Ping Pong (2014)

Ping Pong The Animation

25 min. Date de première diffusion : 15 avril 2014 (France). 1 saison. Sport, Drame, Animation

Anime (mangas) Fuji TV

Yayap a mis 9/10.

Annotation :

Encore une fois, Yuasa m'impressionne. Ping Pong est peut-être la plus sobre de ses trois premières séries, disons que le rythme est plus posé que celui de The Tatami Galaxy et l'approche visuelle moins folle que celle de Kaiba. Mais ça n'en reste pas moins une série habitée par le génie de son créateur.

Pourtant, le sujet ne me tentait pas spécialement, mais c'est encore une fois le traitement qui va faire la différence. Même si ça ne sacrifie pas les détails techniques sur le ping-pong en lui-même (et ce n'est pas dérangeant tant c'est pris dans la dynamique d'ensemble), ce sont surtout les personnages qui vont marquer sur le long terme. Principalement Smile et Peko, dont la relation n'est pas forcément au premier plan à chaque épisode, mais surplombe le tout (notamment dans un final splendide). Leur dynamique pourrait rappeler celle de Watashi/Ozu dans TTG, c'est en tout cas un formidable duo de persos principaux, Yuasa parvient à montrer ce qu'il y a de pur, d'évident dans leur amitié de la plus belles des manières.

Et il arrive à faire ça avec à peu près tous les personnages, qui ont tous leurs excentricités, leurs côtés insupportables mais également leurs faiblesses et surtout leurs motivations et la manière dont celles-ci mènent leurs vies. Je pense à des persos comme Kon Wenga ou Ryuichi qui peuvent apparaître unidimensionnels au premier abord mais qui se révèlent vite être des personnages complexes, plein de mélancolie.

Tout ça passe par une animation encore une fois hyper créative. Je disais que c'était plus "posé" que ses deux précédentes séries, mais ça n'empêche pas qu'il y ait une idée de réalisation toutes les 5 secondes. Rien que les matches sont un vrai terrain d'expérimentation pour Yuasa qui va représenter chaque rencontre de manière différent, avec un sens de la métaphore visuelle et une vraie virtuosité dans le mouvement. Mais même en dehors de la compétition, plein de petites idées, qui enrichissent les persos, passent par le visuel (l'épisode de Noël en est rempli). La poésie générale qui se dégage de son oeuvre me touche beaucoup.

Trois séries, trois claque. J'ai presque peur de regarder Devilman...

K-On!
6.5
9.

K-On! (2009)

Keion

25 min. Date de première diffusion : 2 avril 2009 (Japon). 1 saison. Comédie, Drame, Animation

Anime (mangas) TBS

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec K-On!, série dont on a pas mal parlé, en bien et parfois en mal. Ça avait l’air d’être un truc tout léger et mignon sur fond de groupe de rock et c’est plutôt proche de ce que c’est réellement, sauf que le tout est vraiment bien fait.

Je pense qu’on peut déjà louer les qualités de réalisation (les débuts de Naoko Yamada), souvent pleine de bonnes idées, au graphisme agréable et chatoyant tout en gardant une vraie simplicité dans l’animation, réussie mais jamais tape-à-l’oeil. Il y a un vrai sens du gag visuel et du timing comique qui rend la série souvent très drôle.

Mais je pense que la grande force reste les personnages. On a d’abord 4 puis 5 adolescentes toutes très typées (la maladroite, l’enthousiaste, la peureuse…) mais profondément attachantes, souvent hilarantes mais aussi avec une vraie profondeur développée en filigrane, chacune ayant des objectifs et des interrogations qui leur sont propres. Et la série tient vraiment sur l’équilibre entre les personnages principaux, d’ailleurs mêmes celles que je pensais moins aimer au début (Mugi ou Asuza), eh bien je les ai très vite placées sur le même pied que les autres.

On reste dans quelque chose de très léger, où l’enjeu moyen d’un épisode tourne autour du choix des biscuits pour la prochaine session de buvage de thé, mais avec beaucoup de coeur et malgré tout un développement de fond qui devient encore plus apparent dans la seconde saison, avec une légère mélancolie qui s’installe de plus en plus derrière la légèreté et une fin super touchante (je parle de la “vraie” fin de l’épisode 24 de la s2, les deux derniers étant des épisodes bonus).

C’était donc un vrai plaisir de suivre ces 5 gamines et leurs petites vies, même si j’ai eu une petite baisse de régime pendant la saison 2 à cause d’une répétitivité qui avait tendance à s’installer (mais même les moins bons épisodes réussissaient à avoir une fin touchante ou quelque chose du même ordre).

Ghost in the Shell : Stand Alone Complex
8
10.

Ghost in the Shell : Stand Alone Complex (2002)

Kōkaku Kidōtai: Stand Alone Complex

25 min. Date de première diffusion : 1 octobre 2002 (France). 2 saisons. Action, Science-fiction, Policier

Anime (mangas) Animax

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Complément idéal aux films de Mamoru Oshii, cette série est plus classique et moins contemplative que les films du maître mais n'en reste pas moins passionnante dans ses thématiques : questions liées à l'intelligence artificielle, à la numérisation, à l'intelligence collective, aux médias, aux conflits géopolitiques...Bref, c'est très dense et souvent traité avec beaucoup de justesse, les épisodes se concluant souvent avec une certaine amertume, voire une touche de mélancolie poétique. On est loin de la série d'action lambda.

Ce n'est pas toujours évident de rester à fond dedans, principalement à cause du découpage entre épisodes servant une intrigue globale et d'autres plus indépendants, mais toujours connectés aux thématiques plus générales. La saison 2 gomme en partie ce défaut en mettant son fil rouge plus en avant, même au sein d'épisodes n'ayant rien à voir avec l'histoire principale. Chaque saison a en commun de se terminer dans un maelström d'action et d'émotion, où tout ce qui est mis en place dans les épisodes précédents s'emballe complètement.

Des personnages auxquels il est difficile de ne pas accrocher (Kusanagi, Batô et bien entendu les Tachikoma), une qualité d'animation de très haute tenue, des décors urbains sublimes, une musique envoutante... Les ingrédients d'une grande série !

From the New World
7.9
11.

From the New World (2012)

Shin Sekai Yori

25 min. Date de première diffusion : 13 juillet 2020 (France). 1 saison. Drame, Animation, Romance

Anime (mangas) TV Asahi

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Série étonnante, en tout cas aux antipodes de ce que j'aurais pu en attendre. Elle reprend pas mal d'éléments déjà vus mais les assemble de manière singulière, on a là un vrai univers bien à part, cohérent et intrigant à plus d'un titre.

L'histoire est vraiment prenante, rythmant la narration à coup de révélations, d'ellipses et de moments forts. Et, même dans les épisodes les plus calmes, on a constamment ce sentiment que les personnages sont en danger, que quelque chose ne tourne pas rond, c'est assez fort. Le tout en développant un propos passionnant et bien agencé sur l'humanité, ses limites et son devenir. Ça passe notamment par des personnages bien écrits, nuancés et en constante évolution.

Artistiquement, il y a de belles réussites mais j'aurais aimé quelque chose de plus marqué, de même qu'une animation un peu moins inégale. Ceci dit, les qualités visuelles de l'ensemble restent tout à fait honorables et n'entachent jamais l'appréciation. D'autant plus que la musique est assez fantastique.

Série tout simplement passionnante !

Gurren Lagann
7.8
12.

Gurren Lagann (2007)

Tengen Toppa Gurren Lagann

25 min. Date de première diffusion : 1 avril 2007 (Japon). 1 saison. Comédie, Action, Romance

Anime (mangas) TV Tokyo

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bilan : Voilà que je découvre enfin l’oeuvre maîtresse d’Imaishi, après avoir adoré Kill La Kill et ses deux long-métrages. Y’a pas à dire, on reconnaît instantanément sa patte, dans le graphisme comme dans ses histoires qui racontent toujours une forme de soulèvement contre un oppresseur, le tout en versant allégrement dans la dérision et le nonsens tout en parvenant à captiver au premier degré grâce à ses enjeux.

Gurren Lagann prend la forme d’un récit initiatique assez classique mais captive rapidement grâce à un trio de personnages principaux explosif et bien définis, des enjeux clairs et qui ne s’encombrent jamais de futilités. La série a une progression très claire et visuelle (plus ça avance, plus nos héros pilotent de grosses machines en gros) et trouve une parfaite cohérence entre l’évolution de ses personnages, de sa narration et de ses thématiques - puisque ça parle avant tout de l’humanité et de sa capacité à s’élever. Un point de vue très positif et qui peut paraître naïf, mais c’est tellement incarné par tous les aspects de la série que ça passe à merveille, Imaishi privilégie l’excès à la retenue et s’affranchit de ce fait de tout ce qui pourrait paraître trop solennel.

A ce titre, j’apprécie toujours autant son style d’animation ultra-efficace. Il ne va pas forcément chercher le détail où la finesse, mais bien l’expressivité : tout déborde de vie, les couleurs sont vives et les mouvements démesurés et ça fonctionne à merveille. Les scènes d’action, si elles ne valent pas non plus ce qu’il a pu faire récemment avec Promare, sont toujours de très bonne facture avec quelques moments de bravoure absolument déments (le duel final j’étais). D’ailleurs c’est assez fou de voir tout ce qui se retrouve dans Promare, c’est limite la même histoire - en bien plus détaillé ici cependant.

Si j’avais un petit reproche à faire, ce serait un petit ventre mou à mi-parcours. Comme pour Kill La Kill, la série est structurée en deux parties clairement distinctes, la deuxième est à la fois plus ambitieuse et plus complexe, et j’ai l’impression que ça traîne légèrement avant d’arriver à cette seconde partie où tout fait sens.

Mais sinon quel pied !

Hunter × Hunter
8.2
13.

Hunter × Hunter (2011)

Hanta × Hanta

25 min. Date de première diffusion : 5 juillet 2012 (France). 1 saison. Shōnen, Comédie, Aventure

Anime (mangas) NTV

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je m'étais juré que je ne regarderais plus de séries-fleuve de ce type, mais HxH avait la réputation d'être au sommet de sa catégorie, et effectivement c'est le cas !

C'est le premier anime si long que je vois où la qualité de production est vraiment constante, l'animation est au pire propre et au mieux offre de vrais moments de bravoure, borderline expérimentaux lors de quelques passages-clés. On sent parfois les limites de l'adaptation directe de manga à cause d'un rythme un peu inégal et des épisodes qui ressemblent parfois à des gros tunnels explicatifs, mais bon ça reste très léger quand on est habitué au ratio qualité/déchets des Naruto, One Piece et consorts

En dehors de ça, c'est sans doute dans le haut du panier du shônen/nekketsu, ça reprend en apparence les codes mais pour les utiliser intelligemment, voire les détourner. Chaque arc narratif a une saveur vraiment différente en adaptant la structure de son récit et sa tonalité au sujet traité.

Mon préféré reste de loin l'arc des fourmis-chimères, de loin le plus long mais aussi thématiquement le plus riche, qui n'hésite pas à bousculer quelques idées préconçues, à briser le manichéisme traditionnellement d'usage dans le genre et à balancer quelques passages bien sombres et torturés. Un épisode en particulier m'aura autant sidéré que traumatisé, et le grand méchant est de loin mon préféré. J'apprécie également beaucoup la dernière salve d'épisodes et la conclusion très satisfaisante qu'elle apporte à une série pourtant pas terminée dans son format papier.

En gros c'est long, mais pour peut qu'on soit prêt à investir tout ce temps ça vaut la peine !

Devilman Crybaby
7.4
14.

Devilman Crybaby (2018)

30 min. Date de première diffusion : 5 janvier 2018 (France). 1 saison. Fantastique, Épouvante-horreur, Animation

Anime (mangas) Netflix

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bon je m’attendais à moins aimer que les autres séries de Yuasa, et c’était effectivement le cas pendant une bonne moitié de la série. Ca manque vraiment de concentration dans le développement des enjeux et des thématiques et certains moments qui paraissent essentiels sont un peu expédiés.

Mais mais mais la série prend petit à petit son envol et la seconde moitié devient véritablement excellente, jusqu’à des épisodes finaux dantesques. Non seulement tout (l’histoire comme les thématiques) prend enfin sens, mais Yuasa se permet quelques uppercuts émotionnels dont il a le secret, jusqu’à une fin tétanisante par sa radicalité (je précise que je n’ai pas lu le manga). C’est assez intéressant parce que la structure est un peu similaire à Kaiba - des histoires plus épisodiques dans la première partie et un fil narratif nettement plus consistant et dramatique une fois que les “choses sérieuses” commencent. La différence étant que dans Kaiba le versant anecdotique me passionnait tout autant que le reste.

Visuellement c’est à l’image de la série : plus inégal que d’habitude chez Yuasa mais rempli d’éclats de génie. Je n’ai pas toujours adhéré au chara-design ou à certains choix de réalisation un peu paresseux et bateaux, mais d’un autre côté ça grouille d’images marquantes, de moments de bravoure et quand ça veut verser dans l’iconique, le gore ou le spectaculaire ça y va à fond et sans limites, comme le réal le fait si bien.

Donc voilà, il m’en aurait fallu un chouïa plus pour aimer autant que ses trois premières séries mais le projet global m’a quand même séduit !

Made in Abyss
8.1
15.

Made in Abyss (2017)

25 min. Date de première diffusion : 7 juillet 2017 (France). 1 saison. Science-fiction, Épouvante-horreur, Drame

Anime (mangas) AT-X

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Belle découverte en ce qui me concerne !

Ça commencerait presque comme un Ghibli avec ces deux gosses dont le destin semble lié dès la première rencontre et qui partent à l'aventure à travers un monde fantastique rempli de mystères... Et l'une des forces de la série est justement de progressivement se détacher de ce sentiment de légèreté pour aller vers quelque chose de plus mature et torturé. De manière assez logique, le ton s'assombrit à mesure que les deux personnages principaux descendant au fin fond de l'abysse.

Ceci dit, même si les derniers épisodes contiennent des moments assez durs, je pense que ce n'est pas forcément faire honneur à la série que de mettre en avant le côté "omg so dark", quand sa force vient finalement de quelque chose de très positif et lumineux, à savoir ces deux personnages et leur volonté d'avancer ensemble, coute que coute, quels que soient les dangers et la cruauté des épreuves qu'ils traversent.

J'aime aussi que l'Abysse ne perde jamais son aura de mystère et d'émerveillement, chaque niveau a sa propre particularité en terme de paysage, d'ambiance, et c'est un plaisir continu à chaque étape du voyage. La direction artistique est à saluer, ainsi que la qualité des backgrounds et de l'animation en général, plutôt classique mais servant à merveille l'univers proposé. La musique est également superbe.

Après ça a le défaut d'être l'adaptation d'un manga pas fini, on finit avec l'impression que l'aventure commence seulement et, pour connaître la suite, il faudra soit attendre la saison 2 l'année prochaine, soit commencer le manga (ce que je ferai sûrement). Je note aussi qu'il y a beaucoup d'exposition et que le rythme mériterait parfois d'être un chouïa plus rapide. Bref les limites du support et de l'adaptation, je n'en tiens pas rigueur à la série, d'autant plus qu'elle se dévore assez facilement.

Lupin III : Une femme nommée Fujiko Mine
7.8
16.

Lupin III : Une femme nommée Fujiko Mine (2012)

Rupan Sansei : Mine Fujiko to iu onna

25 min. Date de première diffusion : 5 avril 2012 (Japon). 1 saison. Animation, Thriller, Policier

Anime (mangas) NTV

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je savais déjà que j'adhèrerais à la série après avoir vu le film de Koike, conçu sur le même canon. On retrouve les mêmes ingrédients : un mélange de crime, de violence et de sexe, le tout avec un ton toujours très fun et décalé.

Il y a deux gros atouts. Premièrement, des personnages éminemment forts, entre Lupin III, l'un des héros les plus cool de l'histoire, Jigen Daisuke, les policiers ou évidemment la sublime Fujiko Mine, c'est un plaisir de les voir agir et interagir à l'écran. Le deuxième gros atout est une patte artistique profondément marquée, le design est reconnaissable entre mille, l'animation créative et il y a des séquences vraiment folles (je pense à tout ce qui concerne les "hiboux"). Il y a une ambiance vraiment énorme, renforcée par une musique jazzy de grande qualité.

Je regrette un peu que la "vraie" intrigue mette un peu de temps à se mettre en place (même s'il fallait bien introduire tous les personnages) et je ne suis pas convaincu du twist final. Mais sinon c'est du tout bon, je suis vraiment sous le charme !

Neon Genesis Evangelion
7.9
17.

Neon Genesis Evangelion (1995)

Shinseiki Evangelion

25 min. Date de première diffusion : 1998 (France). 1 saison. Action, Animation, Drame

Anime (mangas) TV Tokyo

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Depuis le temps que j'en entendais parler, je n'ai pu m'empêcher d'être un peu déçu. Disons que je trouve le rythme pas toujours top, ça traine un peu sur les 26 épisodes et tous les passages ne sont pas passionnants. On sent aussi un petit manque de moyens, par rapport à ce qu'on pourrait avoir aujourd'hui, mais c'est compensé par le sens de la mise en scène d'Anno, qui a souvent des idées de folie, et je ne parle pas du montage assez brillant.

Forcément, ça joue beaucoup sur les apparences, les clichés, pour mieux les détourner, les déconstruire, et bien retourner le cerveau de l'audience. La plongée dans la psyché des personnages est assez fascinante. Les deux derniers épisodes m'ont quant à eux laissé un peu con, à ce titre ils sont assez couillus : on laisse complètement tomber l'intrigue et à la place on fout un gros coup de pied au cul au public.

Alors voilà, ça a énormément de qualités, mais c'est pas la claque. Dans le même "genre", je préfère Madoka (puisque Madoka fait la même chose avec les magical girls que ce qu'Evangelion fait avec les méchas), qui m'a bien davantage pris aux tripes.

Psycho-Pass
7.7
18.

Psycho-Pass (2012)

Saiko Pasu

25 min. Date de première diffusion : 12 octobre 2012 (Japon). 1 saison. Action, Animation, Policier

Anime (mangas) Fuji TV

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Psycho-Pass est une qui repose avant tout sur son concept : l’idée d’une société où l’on peut mesurer la potentialité criminelle de chaque individu et ainsi arrêter ceux qui présentent un risque avant qu’ils n’aient commis le moindre crime. Forcément, ça fait énormément penser à Minority Report (K. Dick est explicitement cité d’ailleurs), et la série emprunte d’ailleurs la même voie en explorant les failles d’un système en apparence idéal mais en réalité profondément fascisant.

En soi, la série est très bien construite, ça commence par des histoires totalement indépendantes, puis un fil rouge se construit pour progressivement rentrer dans le vif du sujet, on a ensuite une belle montée en puissance, des révélations qui remettent tout le concept en perspective, et une conclusion très logique. Il n’y a pas vraiment de temps morts donc, à l’inverse d’une série comme Ghost in the Shell qui accordait plus de place aux intrigues secondaires et à des moments entièrement dédiés aux personnages.

Les personnages, justement, peuvent paraître un peu schématiques en soi. On a la petite nouvelle maladroite et idéaliste, le perso d4rk, le vieux sage, le mec marrant… D’autant plus que les designs sont assez clichés (apparemment une volonté de contraster avec les environnements très réalistes). Mais ils ont tous ou presque un vrai rôle au sein de l’intrigue et surtout thématique, tant chacun représente une face ou une dérive du système en lui-même (en particulier les deux principaux). Après c’est dommage qu’il y ait tout un épisode consacré au passé d’un personnage pour que ça n’ait finalement aucune incidence sur la suite.

La série peut également compter sur une animation exemplaire, et une réalisation globale de grande qualité. Il y a notamment une utilisation toujours très marquée de la couleur, qui donne un vrai cachet visuel à certaines scènes et apporte un peu de variété à l’esthétique Cyber-Punk classique de l’univers.

Bref ce n’est pas forcément l’anime qui me marquera le plus, sans doute parce qu’il est trop centré sur son concept et pas assez sur son atmosphère ou ses personnages, mais c’est une vraie réussite qui m’aura happé de bout en bout.

Fullmetal Alchemist : Brotherhood
8.2
19.

Fullmetal Alchemist : Brotherhood (2009)

Hagane no Renkinjutsushi : Brotherhood

25 min. Date de première diffusion : 19 octobre 2009 (France). 1 saison. Fantasy, Drame, Comédie

Anime (mangas) TBS

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Je n'ai pas lu le manga donc c'est assez dur de comparer. Mais j'ai vraiment aimé cette seconde version de FMA, l'univers est assez fascinant, ça a de belles qualités techniques et artistiques, et on ne tombe jamais dans l'enchainement de combats et de montée en puissance sans intérêt comme j'aurais pu le croire en commençant, tout est au service d'une intrigue passionnante.

Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba
7.4
20.

Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba (2019)

Kimetsu no Yaiba

25 min. Date de première diffusion : 6 avril 2019 (France). 1 saison. Drame, Historique, Épouvante-horreur

Anime (mangas) Tokyo MX

Yayap a mis 8/10 et la regarde actuellement.

Kill la Kill
7.4
21.

Kill la Kill (2013)

25 min. Date de première diffusion : 3 octobre 2013 (France). 1 saison. Science-fiction, Comédie, Action

Anime (mangas) MBS

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Une série complètement débile, mais c'est assumé à fond et c'est ça qui est génial. Les rebondissements n'ont souvent pas de sens, l'humour est bien con comme il faut, le tout sans empêcher une vraie intensité. Il faut surtout ne pas le prendre trop au sérieux, ça reste une espèce de simili-parodie de l'anime crétin plein de fan service de base, avec tous ces persos qui se dénudent constamment.

C'est vraiment du divertissement pur et dur, mais remarquablement exécuté. Puis il y a aussi une galerie de persos super cool, avec les deux épéistes principales en tête (Kiryuin Satsuki, difficile de faire plus classe quand même !)

Cyberpunk: Edgerunners
7.5
22.

Cyberpunk: Edgerunners (2022)

25 min. Date de première diffusion : 13 septembre 2022 (France). 1 saison. Animation, Aventure, Action

Anime (mangas) Netflix

Yayap a mis 8/10.

Keep Your Hands off Eizouken!
7.8
23.

Keep Your Hands off Eizouken! (2020)

Eizouken ni wa Te o Dasuna!

25 min. Date de première diffusion : 5 janvier 2020 (France). 1 saison. Animation, Aventure, Comédie

Anime (mangas) NHK

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Voir Yuasa parler d’animation, ça a quelque chose de forcément réjouissant. En cela, la série est parfaitement réussie parce qu’elle arrive vraiment à transmettre sa passion, grâce à ses trois persos principaux qui représentent un peu les trois facettes de la production d’un anime : une réalisatrice pour le potentiel de création d’histoires et d’univers sans limite, une animatrice pour le travail acharné et la recherche obsessionnelle de la perfection dans le mouvement et une productrice pour tous les aspects moins réjouissants mais tout aussi essentiels qui concernent le financement, les conflits avec les partenaires, etc.

La série reste lucide sur les conditions souvent très difficiles de productions d’anime, mais garde malgré tout une aura extrêmement positive. Parce que l’idée principale reste que la créativité est sans limites, que le moindre machin anecdotique observé dans la vie de tous les jours peut donner lieu à une formidable histoire dans un esprit fertile. Ça passe notamment par des séquences qui sont souvent les sommets des épisodes où les trois filles voient leur projets prendre vie sous leurs yeux dans un style crayonné du plus bel effet. Je dirais également que les héroïnes sont très réussies, elles ont un design super typé et des personnalités très tranchées et c’est un vrai plaisir de les voir sympathiser, se disputer mais aussi s’unir dans un but commun.

La raison pour laquelle c’est “seulement” très bien c’est que ça ne m’a pas autant pris aux tripes que les autres séries de Yuasa. Le ton reste très léger sur l’ensemble, ce qui n’est pas un problème en soi, mais du coup la série n’a pas le côté poignant que pouvait par exemple avoir une Ping Pong qui avait aussi un sujet relativement léger dans ses enjeux et rendait tous ses personnages absolument déchirants. Et d’un autre côté ça garde cette narration compacte et concentré sur son sujet, là où j’aurais peut-être limité préféré du slice of life à la K-On!!

Du coup Eizouken est sans doute l’oeuvre la plus sage de Yuasa, même niveau animation parce que ça reste d’un très bon niveau tout le long, mais mis à part justement les moments “d’imagination” et les “anime dans l’anime” ben ça reste relativement classique. Mais ça n’en reste pas moins super agréable et surtout vraiment touchant dans le portrait que la série fait de son médium et son ode à la création.

Beck
7.6
24.

Beck (2004)

25 min. Date de première diffusion : 7 octobre 2004 (Japon). 1 saison. Animation, Drame, Musique

Anime (mangas) TV Tokyo

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

S'il y a un manga qui méritait son adaptation en série, c'est bien celui-ci. Parce qu'un manga qui parle de rock sans son, c'est un peu triste quand même. L'anime a donc l'immense mérite de rajouter une bande son aux images, et de sacrée qualité qui plus est. On perd le côté "Koyuki = voix de Jésus" du manga, c'est pas plus mal.

Sinon, l'histoire est la même. C'est toujours assez naïf/shonenesque dans ses péripéties mais ça reste une formidable immersion dans le milieu du rock et dans la vie d'un groupe, avec tous ses aléas et les embûches que les musiciens traversent (une thématique qui me touche personnellement). C'est dommage que l'anime s'arrête si tôt, j'aurais bien aimé qu'il couvre toute l'histoire du manga.

Conan, le fils du futur
7.4
25.

Conan, le fils du futur (1978)

Mirai Shounen Conan

25 min. Date de première diffusion : 4 avril 1978 (Japon). 1 saison. Romance, Aventure, Science-fiction

Anime (mangas) NHK

Yayap a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je découvre enfin la première série de Miyazaki !

C’est une oeuvre matricielle tant tous les éléments semblent précurseurs de ce que le maître réalisera par la suite : l’intrigue ressemble à un mélange de Laputa (la relation Conan/Lana, les pirates pas si méchants...) et Nausicaa (le contexte post-apo, le perso de Monsley qui rappelle beaucoup la Kushina du manga…), il y a du Kiki/Porco Rosso dans les scènes à High Harbor. Bref on sent que tout son cinéma était déjà présent ici dans une forme rudimentaire. On retrouve ses principales obsessions, la plus manifeste étant le rapport de l’homme à la nature, l’échec du premier en tentant de dominer la seconde et l’espoir en la génération future, incarnée par l’innocence de l’enfance (sans compter des motifs plus subtils comme l’influence de Paul Grimault). Difficile du coup quand on est fan du gars de ne pas être transporté par la sincérité de l’approche et l’énergie et la pureté des personnages principaux.

Après j’ai le problème que j’ai déjà eu en matant des anime plus anciens : j’ai l’impression qu’on ne savait pas encore bien comment construire et remplir une série longue d’une vingtaine d’épisodes et que du coup il y a pas mal de redondances et de problèmes de rythme. Y’a beaucoup trop d’épisodes qui reposent sur un énième enlèvement de Lana suivi par un sauvetage de Conan, la série peine vraiment à renouveler ses péripéties et les enjeux ne prennent vraiment de l’ampleur que dans la poignée d’épisodes finaux. Mon passage préféré reste les quelques épisodes à High Harbor où justement le tempo ralentit un peu et on passe sur du slice of life plus paisible (mais ça ne dure pas longtemps).

Ça n’aide pas aussi que le côté dépaysant et l’attrait visuels soient si limités, je ne sais pas si c’est une question de budget ou si tout simplement Miyazaki n’avait pas encore raffiné son style, mais ça manque de ces lieux forts et détaillés qui donnent envie de s’y perdre. Tout reste assez basique, qu’il s’agisse des deux villes où a lieu le coeur de l’action ou bien de tout ce qu’il y a entre (l’océan, le désert), le côté aventure en prend un coup. Après même si l’animation est assez simple, il y a pas mal de beaux moments, notamment toute une série de séquences sans dialogue qui préfigurent vraiment certains des passages les plus poétiques de la filmographie du maître.

Donc voilà, j’ai des réserves que j’attribue en grande partie au contexte et au mode de production. Mais ça reste à voir !

L'Attaque des Titans
7.9
26.

L'Attaque des Titans (2013)

Shingeki no Kyojin

25 min. Date de première diffusion : 5 septembre 2014 (France). 1 saison. Animation, Aventure, Fantasy

Anime (mangas) MBS

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Derrière le gros phénomène de mode se cache un anime non dénué de qualités, même s'il est sans doute préférable de lire le manga. SNK version animée a surtout pour lui des qualités d'animation et de mise en scène assez excellentes, on sent que les moyens ont été mis en oeuvre pour en foutre plein la gueule. Je rajouterais aussi la musique, bien épique comme il faut. C'est donc une très belle manière de redécouvrir l'histoire du manga, qui reprend astucieusement les codes du shonen tout en les situant dans un univers nettement plus mature et violent (en gros morts atroces et démembrements sont au programme !). J'espère qu'il y aura une suite.

Kids on the Slope
7.6
27.

Kids on the Slope (2012)

Sakamichi no Apollon: Kids on the Slope

25 min. Date de première diffusion : 18 avril 2012 (France). 1 saison. Animation, Drame, Musique

Anime (mangas) Fuji TV

Yayap a mis 7/10.

Mobile Suit Zeta Gundam
7.8
28.

Mobile Suit Zeta Gundam (1985)

Kidou Senshi Z Gundam

25 min. Date de première diffusion : 2 mars 1985 (Japon). 1 saison. Animation, Action, Drame

Anime (mangas) Nagoya Broadcasting Network

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Après ma découverte de la licence Gundam par le biais des trois films faisant un récap de l'anime original, c'est ma première incursion dans l'univers sous le format série.

Ce n'est pas toujours facile à regarder, principalement à cause d'un côté très old school dans la forme. Ce n'est pas tant l'animation vieillotte qui me dérange (elle reste très honorable pour l'époque, avec quelques moments de bravoure dans les scènes d'action) que la narration qui a du mal à se détacher du format épisodique : on sent la volonté de raconter une histoire continue mais en gardant malgré tout un découpage par épisode, avec une structure forcément très redondante et un côté un peu inégal.

A côté, la série garde les qualités d'écriture de l'original avec un traitement bien plus réaliste de la guerre que ce à quoi on peut s'attendre. Il y a d'une part une volonté de nuancer le côté manichéen en présentant des personnages honorables dans les deux camps, même s'il y a bien des "gentils" et des "méchants". Mais aussi une vraie volonté de montrer la guerre dans ce qu'elle a de plus destructeur, on ne lésine pas sur les personnages plus ou moins importants qui tombent au combat, la série de Tomino n'a rien à envier à George RR Martin de ce côté. Il y a un côté très amer et cruel qui fait du bien. Et ça aborde toujours la thématique du devenir de l'Homme (son évolution, la nécessité de quitter la Terre...) avec la même pertinence.

Je note aussi une brochette de personnages mémorables, soit attachants soit pétés de classe (voir les deux : Char) et avec une vraie évolution, notamment Kamille (qui est un peu tête à claque au début, il faut l'avouer).

Je ne retenterai pas d'anime si vieux avant un moment mais ça valait le coup d'oeil malgré tout.

Les Chevaliers du Zodiaque
7.4
29.

Les Chevaliers du Zodiaque (1986)

Saint Seiya

25 min. Date de première diffusion : 11 octobre 1986 (Japon). 1 saison. Animation, Action, Aventure

Anime (mangas) TV Asahi

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Bon allez c'est kitschounet, les combats se déroulent un peu toujours de la même manière, l'intrigue est assez basique, l'esthétique sent bon le crypto-gay... Mais c'est quand même bien cool Saint Seiya ! Ça a un côté 80's très fun et bourré de charme, et on se prend méchamment au jeu. Puis il y a l'un des rares arcs fillers qui égalent, voire dépassent le reste de la trame (Asgard). PUIS LE GENERIQUE DEGOMME

One Piece
7
30.

One Piece (1999)

Wan Pīsu

25 min. Date de première diffusion : 20 octobre 1999 (Japon). 1 saison. Drame, Aventure, Action

Anime (mangas) Fuji TV

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Je ne regarde plus la série mais je me suis quand même tapé quelques 450 épisodes avant d'en arriver à ce stade. Il faut beaucoup de patience pour regarder One Piece, puisque l'anime avance grossomodo au même rythme que le manga. Je préfère la version papier bien entendu, l'anime a les défauts de ce genre de productions : c'est trèèèèès lent et pas toujours bien animé, ça ne rend pas forcément justice aux planches d'Oda qui sont pleines de vie, en particulier dans les tomes plus tardifs. Mais ça reste un plaisir à regarder, il faut dire que l'univers est suffisamment génial et les personnages suffisamment attachants pour contourner ces limites techniques. Et les fillers sont plutôt rares et ont le bon goût de ne pas s'étirer. Mais après je ne pense pas continuer, manque de temps, et puis le manga me suffit en fait.

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