Les meilleurs biopics selon forêt fantôme

Annotation :

Ce long métrage raconte l'histoire du peintre Jang Seung-Ub dit Owon (1843-1897) et de la Corée à la fin du xixe siècle

Il est présenté au Festival de Cannes 2002 « en compétition » et a reçu le Prix de la mise en scène

Annotation :

Dans les années 1970, des prisonniers de l'IRA et de l'INLA mènent une grève de l'hygiène à la prison de Maze en Irlande du Nord. Cette action a pour but de faire reconnaître par le gouvernement britannique un statut politique à leur détention.

Le rapport de force qui s'accentue encore quand Bobby Sands, meneur du mouvement, décide d'entamer une grève de la faim en 1981.

Caméra d’or à Cannes

Annotation :

Adaptation romancée des mémoires de Frederick Treves, le médecin qui prit en charge Joseph Merrick, surnommé « Elephant Man » au 19e siècle

Le tollé provoqué par l'absence de récompense aux Oscars 1981 pour la prouesse que représentait le travail de maquillage sur Elephant Man conduisit à la création d'un Oscar spécifique dont Rick Baker sera le premier récipiendaire l'année suivante pour son travail sur Le Loup-garou de Londres de John Landis

Cesar du meilleur film étranger

Annotation :

Ce film dénonce les inégalités sociales aux États-Unis a travers le parcours d’un migrant suédois. Durant la traversée du pays, il se rallie à la cause des Industrial Workers of the World (IWW), syndicat avant-gardiste d'extrême-gauche. Ses chansons folk et son procès injuste en feront une figure nationale de la lutte des travailleurs.

« Ne perdez pas de temps dans le deuil. Organisez-vous1 ! »

A noter que la chanson du générique, Joe Hill, est interprétée par Joan Baez

Prix du Jury à Cannes

Annotation :

Adapté du livre autobiographique de Christy Brown, un artiste irlandais atteint de paralysie, le film raconte son parcours lorsqu’a neuf ans il parvient à maîtriser son pied et décide de peindre.

Oscars pour Daniel Day-Lewis et Brenda Fricker

Annotation :

Adaptation du récit autobiographique Les Sept Piliers de la sagesse qui décrit la participation de Lawrence à la grande révolte arabe de 1916-1918 au cœur de la WW1
Il va réussir à fédérer plusieurs tribus d'Arabie, dont les Howeitat d'Aouda Abou Tayi. Lawrence va les pousser à fonder une nation arabe indépendante et moderne.

10 nominations aux Oscars 1963 — il en remportera sept, notamment celles du meilleur film et du meilleur réalisateur

Film de chevet de Steven spielberg et Georges Lucas, qui expliquent la genèse d’Indiana jones, la pedilection pour les décors désertiques d’Égypte et de tatooine, ou encore le cast de Alec Guiness en tant que mentor Obi wan, et surtout l’immense influence d’une des plus belles BO, par Maurice Jarre, de l’histoire cinema sur les musiques de John williams

« The secret is not minding the pain »

Annotation :

« Dansez, Dansez, ou nous sommes perdus »

Annotation :

Ceci n'est pas un film d'aventure mais un film sur l'aventure.
Elle n’existe pas. Sauf au cinéma.

"Elle est là
Elle va au-delà du bien du mal
Je connais sa loi sans lendemain
Ça m'est égal, demain est loin
L'aventure c'est l'aventure
Elle est pareille à l'amour
Elle est en moi pour toujours"

- L’aventure c’est l’aventure, Johnny Hallyday

Ma critique _ https://www.senscritique.com/film/the_lost_city_of_z/critique/154891513

Annotation :

Le film raconte les tumultes de la vie de Frida depuis sa vie étudiante, son accident, sa relation puis son mariage tourmenté avec le peintre Diego Rivera, et son œuvre. De nombreuses références aux tableaux de Frida Kahlo sont présentes, avec un superbe travail graphique de la réalisatrice, immense menteuse en scène d’opéra. Un voyage intimement brut et magique à travers la vie, l'esprit et le cœur de l'artiste .

le film remporte deux Oscars, celui du meilleur maquillage et celui de la meilleure bande originale. Il est nommé pour quatre autres Oscars : celui de la Meilleure actrice dans un rôle principal pour Salma Hayek, celui de la Meilleure direction artistique, celui des Meilleurs costumes, et celui de la Meilleure chanson originale.

Annotation :

Norma Rae débute par de très beaux plans d'ouvriers à leurs postes de travail, des fils immenses s’étirant des métiers à tisser, le tout sur une magnifique mélodie chantée par Jennifer Warnes. Puis, toujours sur le même genre documentaire, la musique s’arrête brusquement pour faire place au bruit assourdissant des machines. L’usine emploie des familles entières sur plusieurs générations, la jeune Norma Rae se retrouvant aux côtés de sa mère qui ne semble ne plus entendre ce qu’elle lui dit, est frappée de surdité. Immédiatement la fille emmène sa mère à l’infirmerie e les médecins semblent ne guère s’en soucier. Elle va alors affronter la corruption et l’indifférence de l’entreprise, le rejet et les petites lâchetés des ouvriers, jusqu’à sa rencontre avec un homme qui se bat pour les droits civiques des travailleurs afro américains…

Norma Ray est basé sur les faits réels s’inspirant d’un livre du journaliste du New York Times narrant la vie de la militante Crystal Lee Sutton, une ouvrière qui était parvenue à instaurer une section syndicale dans son usine après dix années de combat et de dur labeur. Un des plus grands films sur le courage politique, avec l’immense performance de la jeune Sally Fields (la maman dans madame Doubtfire), quelque part entre la philosophe Simone Weil et Chaplin des temps modernes, la crème du nouvel Hollywood des 70s. Militant de la première heure (au point d’être black-listé pendant le maccarthysme, ce qui lui inspirera en 1976 l’un de ses films les plus connus, Le Prête-Nom avec Woody Allen), le réalisateur fait de sa Norma Rae la parfaite démonstration d’un mouvement collectif au sein duquel se fond la prise de conscience individuelle.

Oscar de la meilleure comédienne + prix de la meilleure interprétation a Cannes pour Sally Fields

Annotation :

"Papillon", un malfrat de petite envergure, est jugé à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Celui-ci est condamné à vie dans une prison d'une colonie française : le bagne de Cayenne. Mais Papillon n'a qu'une seule idée en tête : s'évader.
Malheureusement, ses régulières tentatives sont toujours restées sans réussite. Devant son acharnement, les dirigeants l'envoient sur Devil's Island, une prison dans la prison, dont jamais personne n'a réussi à s'échapper.

Le film de prison ultime dans l’enfer vert entre les Caraïbes jusqu’au Suriname, basé sur les mémoires aussi contestables qu’excitantes du véritable Henri Charriè, où se mêlent légendes de bagnards et réelle persévérance, une ode âpre et épique à la liberté absolue.

Annotation :

Contrairement aux précédents films sur Jesse James, le film est présenté comme une épopée historique plutôt qu'un western classique. Il détaille la détérioration psychologique du hors-la-loi pendant les derniers mois de sa vie, comment il succombe lentement à la paranoïa et développe une amitié précaire avec son futur assassin, Robert Ford. Une fable sublime et intime sur la célébrité, la jalousie, et la mise en abîme impossible du genre biopic en lui même.

Une réflexion de cinéma magnifiquement filmée par le chef op génial des frères Cohen, à la beauté rarement égalée sinon par Malick, appuyée par la musique mélancolique et carillonnante de Nick Cave et Warren Ellis.

Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine pour Brad Pitt

Annotation :

Bon bah Mozart quoi.

Annotation :

Incroyable reconstitution, la vie entière du dramaturge racontée par Ariane Mnouchkine.
Emporté par un vent de liberté cinématographique jamais égalé dans un film français, une déclaration d’amour immense aux acteurs au théâtre et au cinéma, film fleuve immense.

Annotation :

«  i’m not a f*cking decorator »

Annotation :

Alors je ne sais pas pourquoi personne n’aime ce film, mais le casting la musique et les découpages hyper énervés façon raging bull sont totalement prenant, et rares sont les films de sport qui transcendent l’idéologie de résilience winner individualiste à la ricaine donc en boxe je te raconte même pas le systématique bas du front de l’exercice. C’est sans compter la vie exceptionnelle de Cassius Clay, une des grandes conscience populaire d’un XXEme siècle, à ranger dans notre imaginaire entre Malcolm X et Bruce Lee, seul contre tous.

Annotation :

Bob Dylan, quatre immenses acteurs.ice (Cate Blanchet au sommet, idée géniale) interprètent quatre moments de la vie du folk singer radical. Il fallait bien ça pour incarner l’insaisissable légende qui a changé l’histoire de la musique américaine. Un ovni, comme lui.

Annotation :

Fresque impressionniste evocant par touche le génie de James William mallord Turner, peintre inclassable de l’Angleterre Victorienne sclérosée dont le travail révolutionnaire sur la lumière et la texture ouvrit pourtant les portes à la révolution impressionniste.

Annotation :

La croisière s’amuse, mais sous Qualudes.

Annotation :

A voir absolument, sur le scandale de l’église de Boston révélé en 2006, seuleument…glaçant film sur le courage d’une petite rédaction dont les journalistes vont devoir résister à la pression de toute leur commu pour briser le silence. Un grand film d’enquête pudique et élégant au casting déchirant. Comme Amen de Costa gavras, ce genre de document qui devrait faire vaciller la foi de chacun. Inspire des articles de l’équipe du Boston Globe, dont le travail fut récompensé du prix Pulitzer.

Oscar du meilleur film et meilleur scénario

Annotation :

Mère de trois enfants, deux fois divorcée, Erin Brockovich voit la malchance s'acharner sur elle : sans travail et blessée par un chauffard, elle apprend qu'elle ne touchera pas un sou de dédommagement. Son avocat, compatissant, l'embauche dans son cabinet. Erin tombe alors sur un dossier brûlant. L’histoire authentique d’une mère célibataire qui réussit à dénoncer un scandale d’eau empoisonnée. A ranger avec les grands films de procès et scandale politique comme Dark Waters, avec la performance de Julia Roberts, oscarisee pour le rôle.

Annotation :

Jeffrey Wigand, vice-président de la recherche et du développement de Brown & Williamson Tobacco Corporation, société productrice de cigarettes, devient lanceur d'alerte. De son côté, le journaliste Lowell Bergman et l'émission de télévision (60 Minutes) révèlent des secrets sur les pratiques douteuses de l'industrie du tabac et sur les véritables dangers du tabagisme. Une histoire de courage et d’amitiés de deux hommes ordinaires portés par deux grands acteurs.

Annotation :

Base sur la vie du comédien Andy Kaufman, un génie méconnu en France qui poussera au bout les limites de l’entertainment en confrontant toute la société américaine, de paradoxes en satires de la tv réalité, une prouesse subversive et philosophique incarné par le génial Jim Carrey au sommet de la genance et de l’émotion.

Annotation :

Excellent biopic musical, la grande performance de Jamie Foxx qui obtiendra l’oscar pour le portrait du plus grand pianiste aveugle de tout les temps, un démolisseurs des frontières, entre les genres et les préjudices, Ray Charles aura réuni les victimes de la ségrégation enragée et les wasps en même temps qu’il aura hybridé la musique sacrée et profane. Et sans canne blanche.

Annotation :

Une marade vertigineuse sur l’hypocrite stupidité économique qu’on ose encore appelé le progrès. Le décodage financier de la crise de 2008 avec le meilleur de la comédie Us, un film choral complètement unique en son genre.

Annotation :

La classe américaine.

Annotation :

Le général Patton était épiscopalien et croyait pourtant à la réincarnation, ce chrétien qui affirmait avoir eu de vies antérieures fut un rebelle détesté par sa hiérarchie et ses pairs, mais reconnus par tous comme un génie stratégique. Par les hasards de la guerre, le président Einsenhower se voit contraint de le rappeler de la campagne d’Afrique contre le redoutable Rommel et de lui confier la planification de la prise de la Normandie.
Un film de guerre sans bataille captivant qui repose en entier sur les absurdités du commandement et la détermination illuminée d’un type hors du commun. Le scénario est signé par un jeune talent, Francis Ford Coppola.

Sept Oscars en 1971 : meilleur film, meilleur réalisateur, Oscar du meilleur scénario, meilleur acteur (George C. Scott), meilleure direction artistique, meilleur montage, meilleur son
Golden Globe du meilleur acteur

George C. Scott fut le premier acteur à refuser son Oscars du cinéma, s'opposant à cette compétition, notamment dans un télégramme adressé à l'Académie des Oscars. Il n'aimait pas cet éloge de la concurrence entre acteurs

Annotation :

La vie du milliardaire cineaste Howard Hughes, à travers ses innovations ciné et en aviation, et les femmes qui partageront sa vie. : bigger than Life, rêve américain, up and downs assez épiques illustres par des séquences amour/crash parallèles, réalité psychiatrique de la chose toussa.

Martin Scorsese prend plaisir à une nouvelle reconstitution d’un pan de l’histoire du cinéma classique américain et évoque la vie privée des vedettes croisées : Katharine Hepburn surjouée avec talent par Cate Blanchett (lors d’une dispute Hughes la somme de ne plus jouer la comédie, ce qu’elle récuse, il ajoute « Je me demande si tu arrives encore à faire la différence »), Ava Gardner (Kate Beckinsale dans un rôle bien loin de celui de Selene dans Underworld, Len Wiseman, 2003), Errol Flynn (Jude Law qui ne fait qu’une apparition)… Plusieurs autres seconds rôles viennent appuyer un casting déjà solide : John C. Reilly (Noah Dietrich), Alec Baldwin (Juan Trippe, le patron de la Pan Am auquel s’oppose Hughes quand il est président de la TWA), Alan Alda (le sénateur).