Les meilleurs films adaptés d'un jeu vidéo selon Frakkazak

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Plus qu'une adaptation de jeu vidéo, Gran Turismo, de par son approche en biopic d'une success story, se pose comme une publicité énorme pour Sony, Nissan et le titre de Polyphony Digital. Mais qu'à cela ne tienne, la mécanique est surprenamment bien huilée. Car Sony a eu la bonne idée de prendre un réalisateur qui, s'il n'a pas fait que des chefs d'oeuvre, a une patte certaine et n'est pas manchot derrière la caméra : Neil Blomkamp (District 9, Chappie...). La lisibilité est donc parfaite, avec l'habile insertion des interfaces du jeu dans les courses pour représenter la vision du SIM Driver Jann, faisant d'une pierre deux coups. La CGI est impressionnante, reprenant les modèles de GT7 qui était déjà bluffant, rendant les courses et les crashs diablement efficaces. C'est du côté de l'écriture que ça pêchera, avec une certaine banalité dans les échanges et quelques raccourcis narratifs par rapport à ce qu'on peut lire en cinq minutes sur wikipedia. Mais on ne boudera pas son plaisir devant le film, trajectoire Campbellienne s'il en est, qui visuellement en a sous le capot.

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A le revoir, je me rend compte que j'aime vraiment bien ce parti pris graphique de coller le plus possible au jeu, quitte à avoir un univers hyper cartoon avec ces personnages disproportionnés et cette magie fluo. Ca a une patte.
Malheureusement ça ne sauve pas une histoire rushé et des acteurs mal castés. Le rendu final est donc assez décevant, mais ça reste l'une (si ce n'est la) meilleure adaptation de jeux vidéo à ce jour.

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Pas de surprise ici, la campagne marketing poussive avait déjà tout balancé : le film Mario est un festival de fanservice, les scènes s'enchaînant sans vraiment d'autres raisons que de faire des clins d'oeil appuyés aux spectateurs. Heureusement, on est loin du néant d'un Minions, grâce notamment à une animation chiadée, une Peach à contre-pied prenant le devant de la scène, un casting vocal efficace, et quelques gags qui font mouche. Sympathique, mais prévisible.

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Contre toutes attentes ça se regarde plutôt bien. Certes, ça ne vole pas haut, mais tous comme les jeux, ça s'assume totalement dans le B, et ça envoie du fan service à outrance. Mais là où le film surprend vraiment, c'est dans sa réalisation pas mal foutue du tout, avec une sorte d'effet John Wick dans la lisibilité des combats. Bref, pas mal dans son genre.

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Dès l'annonce de Ruben Fleischer à la réal, ça s'annonçait comme une énième adaptation de jeux vidéo, c'est à dire au mieux médiocre (Warcraft), au pire toute pourrie (la grande majorité des autres). La suspension consentie de l'incrédulité éclate dès le prologue car Hollywood n'a toujours pas réalisé que ce qui passe dans un jeu, ça ne passe pas forcément au cinéma, et que reprendre à l'identique des scènes des différents épisodes de la saga n'en fait pas une adaptation réussie, juste un collage sans aucune réflexion sur la transposition d'un medium à un autre. A côté de ça, on a un Tom Holland mal casté qui nous refait du MCU, un Wahlberg ok et un Banderas invisible. On a également un énorme problème, c'est qu'Uncharted, c'est le voyage, l'exotisme, les grands paysages. Ici, les trois quarts du film se passent milieu urbain, donc on repassera pour les jolies contrées.
Uncharted n'est pas une immonde bouse, juste un tour de manège de plus, mais sans aucun frissons, sans aucun enjeu et sans aucun intérêt.

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C'est assez mauvais, avec un Sonic insupportable, mais c'est pas ce qui s'est fait de pire en termes d'adaptation de jeux vidéo. Et ça fait tout de même plaisir de voir Jim Carey sortir de sa morosité de ces derniers temps, de le voir retrouver un peu de vie.

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3 parce que les Pokémon ont une bonne gueule. Sinon le reste ne s'adresse qu'aux enfants, et même là il y a des façons plus intéressantes de le faire...

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On ne pourra retirer à ce reboot, meilleur que ce que j'ai pu voir de la saga Milla Jovovich, qu'il est plutôt fidèle aux jeux, mêlant les intrigues des deux premiers. Mais comme le scénario des jeux est celui d'un navet, pas de surprises, le film en est un également.

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Sans surprise, c'est du même acabit que le premier (je crois, vu qu'il ne m'a pas trop marqué). Criard, couillon et infantile.

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Soirée nanars - Une vraie bonne merde bien fendarde en fin de soirée avec quelques bières et une bonne compagnie. Rien ne fonctionne, tout est en surjeu, surmontage, surdébilité. Tout y est : les plans boobs, la légende démoniaque, les costumes moisis, les personnages crétins et détestables, les ploucs archétypaux, la narration décérébrée, les inserts des images du jeu en transition (sans aucune logique)... Je pense que le Crossed dédié à cet étron résume très bien pourquoi c'est un must watch des bas-fonds du cinéma. Et ce n'est jamais que mon deuxième Uwe Boll après l'atroce Postal.