Les meilleurs films avec Aaron Taylor-Johnson selon Frakkazak

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Si David Leitch n'avait plus à prouver qu'il savait chorégraphier et filmer les scènes d'action, je ne m'attendais pas pour autant à apprécier Bullet Train à ce point. La castagne est bien foutue, l'humour fonctionne assez bien, et le scénario à rebondissements multiples (qui lorgne du côté de Tarantino, jusque dans les dialogues, mais sans jamais l'atteindre car trop calqué, et sans mélange des codes des genres) n'est pas désagréable. Un bon rafraîchissement dans la morosité de l'actionner actuel.

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Dire que j'attendais Tenet, ce serait tenir du peu, tant car la sortie d'un nouveau Nolan est toujours un évènement qu'à cause de la pauvreté en blockbusters que nous avons connu cette année du fait de la crise sanitaire. Malheureusement, mes attentes ont été bien déçues.
Tenet, s'il relève d'une prouesse technique et visuelle tant il a son lot d'idées folles brillement accomplies, pêche par son fond. Si je n'ai jamais été d'accord jusqu'à présent sur la surintelectualisation du cinéma de Nolan et une complexité superfétatoire de ses oeuvres, c'est désormais le cas. Le film est imbitable au premier regard, enlevant alors beaucoup d'intérêts à ces belles scènes puisque dépourvues d'enjeux pour le spectateur laissé sur le carreau narrativement. Et j'entends déjà les gens qui disent qu'il faut le revoir pour en comprendre la maestria; à eux je répondrais que non, car ne pas avoir toutes les clés en première lecture est une chose qui ne me dérange pas, mais noyer le spectateur sous des couches d'exposition mal agencées tout en lançant des fausses pistes ci et là pour un rendu final indigeste, ça ne passe pas. Que Nolan s'enfonce plus encore dans son cinéma expérimental et, ici, inutilement alambiquée, c'est tout à son honneur, mais ça laissera forcémment des gens dubitatifs, et j'en fais partie. Tenet traîne en longueur dès qu'il nous largue (donc très vite), et s'entiche également d'une musique assourdissante et ininterrompue qui ne se justifie pas, venant alourdir le tout. Dommage.

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Quel étrange film. D'un côté, on a la richesse formelle à laquelle nous a habitué Matthew Vaughn, livrant des scènes d'actions d'une lisibilité et d'une brutalité rare (cette scène nocturne sur le no man's land vaut son pesant de cacahuètes), inventives et tout simplement jouissives. De l'autre, on a une histoire qui alterne entre le fade, le ridicule et le gênant, que cela aille du concept révisionniste qui sert de fil rouge, au personnage de Raspoutine, à cette scène post-crédit incroyablement horrible (et sans surprise). Et ce n'est pas le sympathique twist à mi-parcours qui viendra changer la donne. Ce préquel est un énorme nanar, mais avec un savoir faire dans l'action qui le sauve du naufrage total.