Les meilleurs films avec Alec Guinness selon Frakkazak

Annotation :

Il était temps que je le vois, n'en connaissant que les sifflements et pensant qu'il s'agissait d'un film sur la guerre de Corée (ce qui n'est évidemment pas le cas). Ce n'est d'ailleurs pas vraiment un film de guerre, plutôt un film sur des gens bornés, sur des principes que l'on ne cédera pas, que ce soit par sens du devoir, de la survie ou de la morale, que l'on se souvienne de qui l'on est ou pas. Et c'est aussi assez drôle dans l'ensemble. Le tout dans une jungle à la chaleur palpable et dont la rivière donne bien envie d'y piquer une tête. Génial.

Annotation :

Se relancer dans cette fresque épique, c'est se relancer dans 3h40 de paysages sublimes, de dialogues inspirants, d'équilibre précaire entre héroïsme et folie, entre foi en des principes et acceptation d'une réalité de l'Homme qui nous dépasse. Lawrence d'Arabie était et reste grand.

Annotation :

Troisième Lean que je vois, troisième grande fresque historique. Un genre à part entière comme on en fait plus, retraçant sur 3h30 une période trouble de l'histoire à grands renforts d'ellipses, d'entractes et de personnages marquants. Des premiers bruissements de manifestations contre le tsar au régime de Staline, en passant par l'éclatement de la révolution par la Grande Guerre, on suivra la romance impossible entre Youri et Lara, deux êtres au grand cœur et à l'âme noble ballottés par des événements qui les dépasse. Lean filme avec maestria, alternant les grandes scènes épiques et les échanges intimes, dans la pénombre ou dans l'éblouissant hiver, sur un score mémorable de Maurice Jarre et une palanquée de personnages développés et crédibles, adorables ou haïssables. De la tumulte, des idéaux maintenus au détriment de toute humanité, d'une misère qui vient dévorer à tous les râteliers, Lean forme une épopée romantique et désespérée, une splendeur éclatante.

Annotation :

Cf Critique