Les meilleurs films avec Emmanuelle Devos selon takeshi29

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Quand je vois sa moyenne, je n'ai qu'une envie : vous faire manger des bananes encore et encore. Et pendant que vous vous étoufferez, je regarderai LA comédie française du 21ème siècle pour la 254ème fois. "Je suis Hervé", "Je suis Camel" et Vive le catalogue de La Redoute !

Hervé : " Elle a les yeux bleus comme du canard WC. "

La mère d'Hervé : " Tu penses à quoi, toi, quand tu te masturbes ? "
Hervé : " A toi... "

Hervé : " Putain mais il est plus moche que nous lui, non ? "
Camel : " Mais tu rigoles, c'est la tête de cul de l'univers ! "

La grand-mère : " Mon mari est sorti, il y a les émeutes des jeunes, le général De Gaulle a disparu. "
Hervé : " Non mais vous êtes pas au courant ? On est dans le futur ici et on vient de vous décongeler. "
La grand-mère : " Ah bon ? "

Camel : " Alors la langue et tout, la bave, comment tu fais ? Ça coule pas sur les côtés ? Ça fait pas des coulaisons ? "
Hervé : " Mais non, en fait ça se fait naturellement, tu vois c'est aspiré. "

Vu 22 fois en 2009 / 41 fois en 2010 / 36 fois en 2011 / 29 fois en 2012 / 33 fois en 2013 / 21 fois en 2014 / 27 fois en 2015 / 32 fois en 2016 / 12 fois en 2017

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Cet "Homme d'argile" est typiquement le genre de coup de ❤️ qu'on a envie de partager, parce que de telles propositions de cinéma sont rares, en particulier parmi les premiers films français.

Très compliqué à décrire, ce drôle d'objet se ressent. Car si le début rappelle un peu l'atmosphère de "La Chair de l'orchidée" de Chéreau le reste ne ressemble à rien de connu et vous aspire progressivement, on se prend à vibrer quand la magnifique "Bête" Raphaël Thiéry joue (réellement) de la cornemuse, quand la "Belle" Emmanuelle Devos transforme la chimère en réalité.

Je crois que c'est pour ça que je continue à aimer follement le cinéma, parce que c'est le seul endroit capable de me faire pleurer quand Claude Barzotti entonne "Madame"...

Annotation :

Si ce "Silence" s'était arrêté disons au 2/3, quand le silence était justement partout, ma note aurait pu monter très très haut. Car cette première partie est d'une maitrise exceptionnelle, l'ambiance pesante pour ne pas dire terrorisante, le poids du passé sont tracés par le moindre regard dans un rétroviseur, la place de la caméra dans le moindre plan, ou cette maison qui semble celle d'un film d'horreur, prête à vous engloutir.

Puis vient le moment où le film se fait plus explicatif, où la parole se fait moins empêchée, et là j'avoue avoir regretté les minutes précédentes, leur intensité, les non-dits et les regards qui sollicitaient en permanence le spectateur et ses nerfs.

Ma note reflète donc forcément plus mon ressenti, ce regret, que la réelle qualité du film, car il est rare qu'un métrage que je note 6 en possède de si nombreuses, y compris morales car Lafosse ne joue jamais avec un faux suspense qui sur un tel sujet, et un faits divers réel qui plus est, aurait été un brin dégueulasse.

Lafosse ou ce cinéaste jamais tiède, et l'un des meilleurs pour explorer la psyché humaine, les énoooormes failles de celle-ci. Jusqu'aux plus impardonnables...

Ah oui, ne surtout pas oublier de préciser que du premier au dernier rôle l'interprétation est époustouflante.

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Les films de Sophie Fillières sont souvent comme des frangins Larrieu light, et pourtant ça fonctionne la plupart du temps. C'est encore une fois le cas avec ce "Arrête ou je continue" qui manque de se casser la figure 100 fois mais qui est à chaque fois rattrapé par le couple Emmanuelle Devos - Mathieu Amalric qui fait des étincelles.

Annotation :

Philippe Faucon a, comme on dit, la carte, et je l'ai moi-même souvent défendu, notamment pour la mini-série "Fiertés" récemment diffusée sur Arte, alors j'attends avec impatience les critiques (professionnels) à propos de "Amin", présenté à la dernière Quinzaine de Cannes, et qui sortira le 3 octobre.

Sujet important et intouchable, acteurs remarquables, mais que ça manque de vie, de souffle, et malheureusement d'ambition cinématographique, le tout flirtant souvent gentiment avec le bon vieux téléfilm.

https://twitter.com/takeshi2922/status/1044935598170165248

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Alors là je dois l'avouer, s'il n'y avait pas eu le contexte actuel et donc l'envie irrépressible de profiter des salles un maximum, ainsi que mon amour immodéré pour le jeu d'Emmanuelle Devos, j'aurais probablement renoncé à aller voir ces "Parfums", non seulement parce que je ne le sentais pas du tout mais aussi parce que les avis de deux camarades de jeu m'avaient conforté dans ma méfiance le jour précédant la séance.

D'où une jolie surprise car non bien sûr ce n'est pas du grand cinéma, il n'y a ici rien de transcendant ni de bien original (Quoique...) dans ce "Miss Daisy et son chauffeur" à la française.

Juste un charme pudique et doux, de l’humanisme qui fait du bien, un film simple qui semble presque chercher à faire de l'anti-spectaculaire une doctrine, à refuser toute forme d'enjeu dramatique.

Et puis il y ce duo : Grégory Montel, surprenant et désarmant de naturel, et Emmanuelle Devos, décidément aussi à l’aise dans le cinéma grand public que dans des œuvres plus exigeantes.

Annotation :

"Mes jours de gloire" est un drôle de truc, coupé en deux, une drôle de comédie, dépressive. Le récit est chaotique, l’acte est encore maladroit, premier long oblige, mais quelques jolis dialogues et un casting au top, emmené par un Vincent Lacoste qui fait de ce film SON film, sauvent l’ensemble.