Les meilleurs films avec Jean Gabin selon candygirl_

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BD / Gaumont

Un Singe en Hiver est exceptionnel de A à Z. Chronique de quelques nuits d'ivresse sublimement dialoguée par Michel Audiard avec un duo Gabin/Belmondo aussi harmonieux que parfait.
Sous ses airs de comédie, se terre un film assez sombre quant au sujet des relations humaines, mais aussi des relations filiales avec le personnage de la petite Marie. Une œuvre que je n'oublierai pas de sitôt avec de nombreuses scènes cultes (dont celle où Belmondo, bourré comme un coing, joue au toréador avec les voitures qui déboulent en trombe. Grand film.

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BD / Gaumont

Une histoire qui n'a pas pris une ride et qui pourrait parfaitement se dérouler de nos jours, dominée par une performance toute en profondeur de Danielle Darrieux, tour à tour éprise de liberté, amoureuse puis infiniment aigrie. Le tout est soutenu par une réalisation remarquable.

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BD / StudioCanal

Classique des classiques du "réalisme poétique" visuellement influencé par le cinéma expressionniste. Selon les suppléments du Blu-ray, le film fut censuré avant sa sortie en salles en mai 1938 par son propre producteur Grégor Rabinovitch, qui exigea de Carné à ce qu'il retire tout ce qui pouvait être considéré comme sordide (le roman original n'épargnant pas ses lecteurs en ce sens).
Le film fut un triomphe public mais fut cependant interdit l'année suivante par le gouvernement français qui l'aurait apparemment jugé "immoral, déprimant et fâcheux pour la jeunesse". Fort heureusement, le COIC (Comité d'Organisation de l'Industrie Cinématographique) permit au film de ressortir en 1941.
Quoi qu'il en soit, entre sa sortie officielle en 1938 et sa seconde exploitation 3 ans plus tard, le métrage a été littéralement charcuté et de nombreuses scènes ont malheureusement disparu.
Durant 70 ans, c'est donc une œuvre incomplète qui fut maintes fois diffusée à la télévision et édité sur support VHS. Ce n'est qu'en 2011 que StudioCanal mit la main sur un élément de préservation tiré en 1938 qui permit de reconstituer la version la plus proche du montage original voulu par Carné. Et bien que le désespoir dépeint dans le film puisse être considéré de nos jours comme une franche partie de rigolade, il n'en reste pas moins que Le Quai Des Brumes reste encore fascinant de par le travail scénaristique et poétique opéré par Jacques Prévert et dont certains dialogues, mélange improbable d'argot et d'élocutions nettement plus raffinées, m'ont indubitablement ramenée à l'univers verbeux mais néanmoins toujours hilarant de Bertrand Blier. Et outre la parfaite symbiose du couple Morgan/Gabin, les seconds rôles tenus par Michel Simon et Pierre Brasseur sont un délice de chaque instant. Prévert et Carné affirmaient qu'il s'agit pour eux d'un film "fantastique social", ce qui n'est pas totalement faux quand l'on voit surgir les personnages du brouillard, tels des fantômes égarés dans un univers où trône la détresse humaine.

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BD / Pathé

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BD / StudioCanal

Dialogué par Prévert et réalisé par Carné dans la continuité de leur précédent projet en commun, Le Quai Des Brumes, le réalisme poétique propre aux deux homme bifurque ici vers le film noir avant-gardiste avec ses ingénieux flash-back montés en parallèle de l'action principale. Un film malheureusement amputé par le régime de Vichy et qui le resta durant 75 ans avant que le Blu-ray édité par StudioCanal ne propose enfin la version intégrale.
Là encore, outre les savoureuses interprétations de Gabin et d'Arletty, les seconds rôles sont remarquables, à l'image de Jules Berry incarnant parfaitement un homme aussi arrogant que meurtri. Une œuvre éblouissante, pessimiste et tragique, totalement en phase avec son époque.

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BD / Gaumont

En réadaptant très librement son propre roman aux côtés de Michel Audiard et de Gilles Grangier, Albert Simonin augure une forme de comédie policière qui deviendra forcément culte avec l'excellent Les Tontons Flingueurs. Ici, Gabin s'impose en véritable monstre sacré du cinéma, épaulé par un cast au diapason où les seconds rôles féminins (Françoise Rosay, Ginette Leclerc et Martine Carol) brillent au firmament de leur talent respectif. Audiard s'éclate comme un gamin à rédiger des dialogues hilarants et Grangier filme tout ça avec un œil (très) complice.

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BD + DVD / Pathé

Il faut reconnaître que certains films français d'antan, même ceux qui abordent des sujets plus ou moins conventionnels, restent bien moins superficiels que 99,9% des productions actuelles (souvent mal écrites, mal jouées et mal réalisées). Le Sang À La Tête, lui, narre l'histoire simplissime d'un entrepreneur cocu qui cherche sa femme ayant quitté le logis familial. Avec ce simple synopsis, Gilles Grangier et Michel Audiard bâtissent un monumental univers où les rancœurs envers la réussite sociale d'un homme débordent de médisances et de haine. Gabin s'impose à l'écran avec une simple moue et croise tout autant le peuple ouvrier que la bourgeoisie, différents de par les statuts mais similaires quant aux jugements hâtifs. Un formidable long-métrage aux dialogues ciselés (Audiard oblige) et dont l'aspect sociologique reste fascinant. Merci à Torrente pour la découverte ♡

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BD + DVD / StudioCanal

Dans ses décors reconstituant la casbah d'Alger des années 1930, Pépé Le Moko narre une relation amoureuse (très) compromise au sein d'un univers où violence, manipulation, trahison, nostalgie et mal du pays s'accordent à l'unisson. Autant de sujets abordés auraient pu altérer le scénario, mais Duvivier conjugue le tout avec talent et poésie (la scène où Fréhel pleure en chantant sa jeunesse passée est admirable de lyrisme). Du très bon cinéma français d'avant-guerre.

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BD - StudioCanal

Mon prof' de français au lycée m'avait prévenue que l'adaptation de Renoir est beaucoup plus "légère" que le roman. Ici, point de viols et un seul meurtre au compteur. La raison des pulsions meurtrières de Gabin restent également très floues et le fond du film en pâtit gravement. Par contre, en ce qui concerne la forme, l’œuvre s'épanouit pleinement avec sa géniale mise en scène et sa sublime direction photo opérée par Curt Courant, qui avait précédemment travaillé avec Lang et Hitchcock. Les séquences ferroviaires sont plus vraies que nature (certains plans se verront plagiés par les plus grands dans le futur) et Gabin reçut la distinction du "mécanicien d'honneur" de la part des ouvriers de la SNCF suite à son excellente interprétation. Dommage que le scénario traine un peu la patte et soit allégé des horribles tensions propre au roman de Zola.

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BD + DVD + Livret - Édition Collector / 20th Century Fox

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BD / Gaumont

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BD + DVD / M6 Vidéo

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BD / Gaumont

Les Bas-Fonds, adaptation de la pièce de Gorki, est incontestablement sauvé par la mise en scène de Renoir et la rencontre Gabin/Jouvet. Tout le reste se voit malheureusement théâtralisé à outrance et le sordide dépeint ici est bien factice. La première partie du film reste néanmoins fascinante grâce au personnage haut en couleur magistralement incarné par Jouvet.

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BD - StudioCanal - Découverte prévue prochainement...

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BD / Gaumont - Découverte prévue prochainement...

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BD / Gaumont - Découverte prévue prochainement...

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BD / Gaumont - Découverte prévue prochainement...

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BD / Gaumont - Découverte prévue prochainement...

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DVD / StudioCanal - Révision prévue prochainement...