Les meilleurs films avec Jean-Paul Rouve selon QuentinBombarde

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Première collaboration avec le duo gagnant Toledano-Nakache et troisième avec Gérard Depardieu.

Premier film des deux réalisateurs qui contient déjà tout de leur univers, Jean-Paul Rouve parvient à voler la vedette à Gérard Depardieu dans le rôle d'un homme effacé, solitaire et hyper-sensible. Touchant de bout en bout, l'acteur livre une prestation attachante et bouleversante, tout en offrant un duo tendre avec le grand Depardieu. Et livrer ainsi plusieurs rôles qu'il rejouera pour le duo...

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Jean-Paul Rouve retrouve Kad et Olivier après La Grosse Emission dans le rôle du shérif Steve Marley, homosexuel quarantenaire tombant sous le charme de l'inspecteur Richard Bullit, campé par Kad Merad. Roux moustachu complice d'une sale affaire, il s'avère réjouissant dans un duo avec un Gérard Darmon sur la corde drôlement sensible.

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Jean-Paul Rouve et ses Robins des Bois mènent l'enquête. Oeuvre burlesque aux dialogues et idées géniales, comédie culte imprégné de l'humour de la troupe et celui de Chabat dans laquelle Rouve incarnera Pierre surnommé "Le Blond".

Amant d'une Elise Larnicol femme du chef, l'acteur joue un duo hilarant avec PEF, deux rêveurs branleurs qui détestent chasser et fument des cloques. Tout un programme.

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Aux côtés d'un Benoit Poelvoorde déchaîné, Jean-Paul Rouve incarne Couscous, sosie de Michel Polnareff. Meilleur ami des mauvais coups que Poelvoorde cesse de voir pour sa femme, l'acteur sert de soutien à un Poelvoorde en grande forme dans le rôle d'un branleur rigolo.

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Jean-Paul Rouve est Justin de Saint-Hubert, célèbre chasseur chargé d'abattre un ptérodactyle qui survole Paris. Formant un duo burlesque avec un Gilles Lellouche affamé, le duo, étouffé sous le maquillage, l'est aussi au cœur de cette production ambitieuse qui ne leur laisse que la place de seconds rôles gimmicks comiques.

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Autrefois hilarant dans Les Robins des Bois et une poignée d'autres comédies (Podium, Mais qui a tué Pamela Rose, Je préfère qu'on reste amis, Nos jours heureux), Jean-Paul Rouve a opéré depuis quelques années un virage vers la comédie dramatique avec option bons sentiments.

Enfermé dans son rôle de Jeff Tuche (dont le quatrième volet sortira prochainement) et dernièrement apparu dans le fameux Alad'2, l'acteur semble vouloir s'enfuir en ayant réalisé trois de ces comédies gentillettes, dont la dernière en date Lola et ses frères (300 000 entrées), en portrait tout les stigmates. Jean-Paul Rouve continue son chemin dans ces films sentimentaux sans prétention avec un certain succès, emmenant en moyenne avec lui le million de spectateurs (Les Souvenirs, et le récent Donne-moi des ailes). L'univers d'Anna Gavalda était donc fait pour lui , et Je voudrais que quelqu'un m'attendre quelque part s'avère donc un choix plus que logique dans sa carrière.

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Si Jean-Paul Rouve demeure dans les esprits avec le succès des Tuches et son humour bien gras, lorsqu'il réalise, c'est vers un cinéma plus dramatique et tourné vers les sentiments qu'il se tourne.

Après le succès des Souvenirs, l'acteur retrouve David Foenkinos au scénario pour Lola et ses frères, l'histoire de cette petite sœur interprétée par Ludivine Sagnier, véritable trait d'union entre deux grands frères qui se chipotent en permanence, interprétés respectivement par Rouve et José Garcia.

Si ce dernier étonne et séduit (après les horribles Tout Schuss et A fond!), comme sa comparse Ludivine Sagnier, Rouve retrouve un rôle de bourgeois qu'il a déjà trop joué. A l'image de son film, ronflant et sans surprises, le tout demeure gentillet et convenu. L'émotion semble forcée et appuyée, et l'on ne croit malheureusement jamais à cette histoire de fraternité. Les choses que l'on ne se dit pas, et tout ces problèmes nombrilistes que l'on retrouve dans la plupart des comédies dramatiques françaises, le film brasse tout cela sans véritable rythme ni couleur, faisant même parfois visuellement penser à un téléfilm.

A l'image de cette chanson de Jean-Jacques Goldman qui clôt l'ensemble, le film semble porter un ton désuet et paresseux, et m'a ainsi fait penser à des pantoufles. Douces, confortables mais pas très esthétiques, elles demeurent chaudes et passent malgré elles les années et les modes.

Pas sûr du même sort pour Lola et ses frères, j'essaierais quand même à la sortie du DVD (ou de la VHS) de porter l'objet à mes pieds pour voir si cela pourrait remplacer ces mythiques chaussons. Pas sûr que ça fonctionne.