Les meilleurs films avec Mathieu Kassovitz selon stebbins

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Carte blanche pour Kasso après le succès public et critique de La Haine. Résultat : Assassin(s), film à thèse casse-gueule aussi intelligent que consciemment puéril et/ou provocateur tout droit inspiré de son (bon) court métrage du même nom tourné quelques années plus tôt. Entre le charisme d'un Michel Serrault fatigué et très "vieille France", une diatribe filée à l'encontre du petit écran et toute une allégorie sur le travail et l'anesthésie sociétale Assassin(s) est un film transpirant l'amour du Cinéma, et demeure à mon sens le meilleur film de son auteur. Épatant !

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A voir et à revoir, ne serait-ce que pour la trouvaille aérienne de la caméra surplombant la cité de Chanteloup-les-Vignes sur un son de Cut Killer remixant du Piaf. Sinon c'est remarquablement bien filmé, parfois drôle et peuplé de seconds rôles tous plus mémorables les uns que les autres. Kassovitz digère ses références à la perfection en plus de dresser un constat social plus que jamais dans l'air du temps. Culte !

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Je ne l'ai vu qu'une seule fois, donc difficile d'en reparler substantiellement... En tous cas ledit film m'a fait l'effet d'un objet couillu et très maîtrisé techniquement, bien documenté de surcroît. A revoir sans doutes mais j'en garde un très bon souvenir...

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Très chouette, Kasso n'en fait qu'à sa tête en marchant sur les traces de son mentor Spike Lee... En résulte un premier film d'honorable épigone, avec une super bande-son estampillée 80's-90's et de vraies idées de mise en scène (héritées de Steven Spielberg, principalement...). On retrouve le ton libre et humoristique des premiers courts de Mathieu Kassovitz tels que le facétieux (mais limité) Fierrot le Pou... J'aime beaucoup !

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80% du métrage tient de la grande réussite... jusqu'à un dénouement (presque) impardonnable de bâclage et de platitude scénaristique ! Sinon ça n'arrive jamais à la cheville du Se7en de David Fincher mais la musique composée par Bruno Coulais est une vraie merveille, et le générique d'ouverture tient du grand Art. Un bon polar made in France exhaussé par le tandem formé par Jean Reno et Vincent Cassel. Brillant mais décevant dans sa vision d'ensemble.

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Vu en DVD il y a plusieurs années... J'avais trouvé ça médiocre à l'époque : un banal film d'horreur des années 2000, sans transcendance ni véritable inspiration. Je n'en garde qu'un souvenir fade et peu mémorable. A revoir peut-être...

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Une débâcle absolue, du reste entièrement reniée par Kassovitz lui-même : bouillie visuelle et sonore, réalisation illisible, fatras narratif et dramatisation bancale et impersonnelle. Je me souviens juste que Gégé fait une brève apparition d'illuminé patibulaire au milieu du machin. Sinon c'est un foirage total, timidement justifié par le documentaire qui a suivi et dans lequel Kasso revient sur le cauchemar de son tournage...