Les meilleurs films avec Nathalie Baye selon takeshi29

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Instinctivement, si je dois citer le film qui a déclenché en moi la passion du cinéma, je réponds sans hésitation "Le Rayon vert". Mais la découverte de cette mise en abyme aussi généreuse que vertigineuse fut également un instant inoubliable et fondateur.

J'étais tombé amoureux grâce à Rohmer, je décidai de jurer fidélité grâce à Truffaut.

« Ne fais pas l'idiot Alphonse, tu es un très bon acteur. Le travail marche bien. Je sais, il y a la vie privée, mais la vie privée, elle est boiteuse pour tout le monde. Les films sont plus harmonieux que la vie Alphonse, il n'y a pas d'embouteillage dans les films, il n'y a pas de temps mort. Les films avancent comme des trains, tu comprends ? Comme des trains dans la nuit. Les gens comme toi, comme moi, tu le sais bien, on est faits pour être heureux dans le travail, dans notre travail de cinéma. Salut Alphonse, je compte sur toi. »

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Le film a bien failli être rebaptisé "Juste la fin de takeshi29"

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Je parlais il y a quelques heures d'un film qui ne pourrait plus voir le jour aujourd'hui, "Calmos", déjà de Bertrand Blier. Alors que dire de ce "Beau-père" ? Je l'ai revu il y a quelques temps et ça m'a rendu nostalgique et confirmé la tristesse de l'époque. C'était quand même chouette le temps où on acceptait d'être choqué plutôt que de vouloir interdire.

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Probablement un des Bertrand Tavernier les plus méconnus, assez mince sur le papier et fortement typé années 80 dans sa forme.

Et pourtant ce film aborde un sujet qui porte désormais un nom : le burn-out. Ce grand réalisateur ne se contente pas d'effleurer le sujet, il rentre dans le mal-être de ce personnage merveilleusement incarné par Nathalie Baye, il scrute avec intelligence et subtilité une dépression qui s'installe, fait son nid.

Une belle surprise...

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Pierre Granier-Deferre signe ici en quelque sorte le pendant drame-polar social du "Que les gros salaires lèvent le doigt !" du fiston Denys. Apre, désespéré et redoutablement efficace...

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René Féret était un drôle de réalisateur, qui tournait principalement des œuvres aux apparences téléfilmesques mais avec le talent du grand metteur en scène qu'il était.

Cette "Communion solennelle" en est une parfaite illustration avec ses airs de saga feuilletonesque populaire, celles qui connurent leur heure de gloire dans les années 70-80. La plus belle d'entre elles fut probablement "La Maison des bois" de Pialat, et ce que fait Féret est presque aussi beau. Seulement lui balaie plus de 80 ans de la vie de sa propre famille en tout juste 105 minutes, les ellipses sont illustrées par des chansons de baladin signées Serge Reggiani, c'est d'une vivacité folle, drôle, romantique autant qu'émouvant. On y croise aussi de sacrés seconds rôles comme Nathalie Baye, Ariane Ascaride, Philippe Nahon, Myriam Boyer...

Bref c'est un film rare et précieux, hors du temps, comme l'était le très beau "Baptême" du même René Féret.

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Celui-ci je l'ai revu pour vérifier si mes réserves au sujet du JLG des années 80 étaient justifiées et je réévalue ce "Sauve qui peut (la vie)" car si le sexe, les insanités, bref la provocation bien bien datée, sont un sérieux frein il y a les fulgurances formelles, l'effet que produisent ces ralentis image par image, ces plans qui ressemblent à des photos en mouvement, cette manière de chercher en permanence...

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Nicolas Maury est un acteur singulier, parfois drôle parfois touchant et fragile. Il est le même, et son cinéma avec, en passant derrière (et toujours devant pour notre plus grand bonheur) la caméra. Et en plus il a l'intelligence de s'entourer de Nathalie Baye et Laure Calamy.

Si vous voulez un film qui fait du bien pour la réouverture des cinémas le 15, je vous conseille ce "Garçon chiffon".

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Le fait que le réalisateur, Bob Swaim, soit franco-américain, n'y est certainement pas pour rien, mais on retrouve ici une noirceur évoquant presque Friedkin mariée à une signature typiquement hexagonale à la Labro. Un peu comme si "Police fédérale Los Angeles" rencontrait "La Crime".

C'est violent mais cool, pessimiste mais branleur, les acteurs semblent comme à la maison, et on ne peut s'empêcher de retrouver dans la complexité des rapports de Dédé-Nicole à l'écran, le couple vacillant Léotard-Baye à la ville. Le premier, en proie aux pires problèmes d'alcool sur le tournage, est monstrueux, au sens littéral du terme, il vampirise la caméra, inquiète autant qu'il émeut en proxo amoureux. La seconde est solaire, crapule et fragile dans ses habits de pute à grande gueule. On y retrouve aussi Berry qui ne joue pas trop mal, preuve que tout était possible dans ces années-là, Malavoy, Ronet (qui décédera quelques semaines après le tournage), Karyo, et même dans des rôles minuscules, Sam Karmann avec son look à la OSS 117 ou Florent Pagny en flic bleu-bite.

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J'ai abordé ce "Détective" non sans une certaine fébrilité : parce que Johnny dans un Godard des années 80, loin d'être sa meilleure période, ça pouvait piquer.

Et pourtant, même si c'est daté, même si on n'est pas si loin par instants d'une "Beineixerie", ce truc a un charme fou, Godard fait du Godard, et puis il y a Jean-Pierre Léaud, et ça c'est un point de plus direct.

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Je dois dire qu'au début j'ai craint le pire en mode " Mais pourquoi tu t'es fourré là-dedans Xavier ? C'est pas fait pour toi ce vieux ciné franchouillard poussiéreux. Et c'est quoi cette musique de Michel Legrand qu'on croirait tout droit sortie de chez Christophe Barratier ? Nathalie Baye qui pousse une charrue ? Tu ne veux pas non plus faire faire un biopic de Jean d'Ormesson avec Kev Adams dans le rôle-titre ? "

Et puis le temps est passé doucement, comme les saisons et les moissons à l'écran, et soudain je me suis aperçu que finalement je me sentais bien dans ton film mineur, parce que t'es un p... de metteur en scène, parce que t'as osé les silences, parce que j'étais soudain d'accord que tu préfères filmer des visages et des corps plutôt que de me raconter une histoire.

Et merci pour Iris Bry Xavier, celle-ci, le Maurice, d'où il est, il doit méchamment te jalouser de l'avoir découverte, elle aurait été tellement merveilleuse dans son "Van Gogh".

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Un film qui ne doit pas grand chose à sa forme (Toujours étonné de constater à quel point Nicole Garcia a la carte en la matière auprès de certains critiques professionnels) mais qui traite son sujet avec intelligence et courage, ce "Un week-end sur deux" suit une femme perdue, très imparfaite sans jamais ni glorifier ses actes ni la juger.

Et Nathalie Baye Nathalie Baye Nathalie Baye...................

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Le casting est impeccable, Alain Jessua est un réalisateur à la filmographie mince mais souvent très surprenante. Malheureusement là il n'y a pas de quoi s'exciter, "En toute innocence" étant un polar honnête, parfois cruel, mais sans surprise.